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“Die Bedeutung der chinesischen Literatur in den Werken Klabunds : eine Untersuchung zur Entstehung der Nachdichtungen und deren Stellung im Gesamtwerk” (Publication, 1990)

Year

1990

Text

Pan-Hsu, Kuei-fen. Die Bedeutung der chinesischen Literatur in den Werken Klabunds : eine Untersuchung zur Entstehung der Nachdichtungen und deren Stellung im Gesamtwerk. (Frankfurt a.M. : P. Lang,, 1990). (Europäische Hochschulschriften ; Reihe 1. Deutsche Sprache und Literatur ; Bd. 1179). Diss. Univ. Hamburg, 1988. (Pan2)

Type

Publication

Contributors (1)

Pan-hsu, Kuei-fen  (Taiwan 1952-) : Germanist

Mentioned People (1)

Klabund  (Crossen, Oder 1890-1928 Davos) : Schriftsteller

Subjects

Literature : Occident : Germany / References / Sources

Chronology Entries (15)

# Year Text Linked Data
1 1867 Walter, Judith [Gautier, Judith]. Le livre de jade [ID D12659].
Sekundärliteratur
1867
Brief von Victor Hugo an Judith Gautier.
"Le livre de jade est une oeuvre exquise, et laissez-moi vous dire que je vois la France dans cette Chine, et votre albâtre dans cette porcelaine. Vous êtes fille de poète et femme de poète, fille de roi et femme de roi, et reine vous-même. Plus que reine, Muse."
1867
Verlaine, Paul. Le Livre de jade par Judith Walter
Comment peut-on être Chinois ? C'est le secret de Judith Walter, pseudonyme transparent sous lequel se dérobe la brillante personnalité d'une jeune femme que recommande au public lettré ce double titre d'être la fille d'un poète illustre et la femme d'un autre poète qui a extrêmement de chances pour rendre bientôt célèbre un nom déjà retentissant parmi le jeune romantisme. Le Livre de Jade, magnifique in-octavo, se présente comme une traduction de différents poètes chinois, et je ne demande pas mieux que de le croire sur parole, quoique çà et là une note bien parisienne, un accent délicatement ironique, dont je soupçonne absolument incapables les lettrés à bouton de cristal du Céleste-Empire, vienne vous avertir qu'évidemment la traduction, puisque traduction il y a, est du moins, très libre. Je ne suis pas versé autant qu'il serait désirable dans la connaissance du langage de Thou-Fou, de Tsé-Tié, de Tchan-Oui, etc. Aussi ne me plaindrai-je pas plus amèrement que de raison de ces apparences d'infidélité au texte, puisque le charme y trouve son compte et que le talent incontestable y supplée la sincérité présumée absente. Qu'on n'aille pourtant pas inférer de là que le Livre de Jade, sous couleur chinoise, est ce que l'on convient d'appeler « un livre parisien. » Il n'est, au contraire, pas possible d'être plus Chinois, dans l'acceptation finement excentrique et poétiquement précieuse du mot, que l'auteur ou le traducteur de ce délicieux ouvrage. Imaginez un Théocrite riverain du fleuve Jaune, avec des bizarreries exquises et des surprises enchanteresses. Par moments aussi, le ton s'élève, et, de la petite idylle toute parfumée de thé, de vin tiède et de fleur de pêcher, passe au tableau de guerre, à la scène pathétique, quelquefois à la pensée profonde, sans toutefois jamais enfreindre les règles que s'est imposées l'auteur, et qui sont la concision pour l'expression, la brièveté quant à la phrase et la discrétion dans les procédés mis en oeuvre. Je ne connais d'analogue à ce livre dans notre littérature que le Gaspard de la nuit de cet à jamais regrettable Aloysius Bertrand. Et encore, si l'on me donnait à choisir, préférerais - je de beaucoup le Livre de Jade pour son originalité plus grande, sa forme plus pure, sa poésie plus réelle et plus intense. Le manque d'espace m'empêche, à mon vif regret, de citer quelques fragments de ce volume qu'il faut lire pour le relire souvent. Le succès en est assuré : Mlle Théophile Gautier, Mme Catulle Mendès, vient d'affirmer là un pseudonyme, Judith Walter, qui rayonnera certainement, bien distinct, entre le nom de son père et celui de son mari.
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Charles Leconte de Lisle schreibt in einem Brief an José Maria de Heredia über die « poésies pseudo-chinoises de Mme Judith Walter » : « Il va sans dire qu'on ne trouverait rien d'analogue en Chine qui n'est bien décidément qu'un pays bête, ridicule et féroce ».
1889
France, Anatole. La vie littéraire [ID D22324].
"Judith Gautier est la fille du poète était si merveilleusement douée qu'elle écrivit, n'ayant pas vingt ans, un livre parfaitement beau dont le style resplendit d'une pure lumière. Les connaisseurs savent que je veux parler du Livre de Jade, recueil de poèmes en prose, inspirés, si l'on en croit l'auteur, des lyriques de la Chine. Judith Gautier avait appris le chinois à l'âge où les petites demoiselles n'étudient ordinairement que le piano, le crochet et l'histoire sainte. Je doute pourtant qu'elle ait trouvé dans Thou-Fou, Tché-Tsi ou Li-Taï-Pé tous les détails des fins tableaux contenus dans le Livre de Jade; je doute que les poètes du pays de la porcelaine aient connu avant elle cette grâce, cette fleur qui vous charmera dans tel de ces morceaux achevés, qu'on peut mettre à côté des poèmes en prose d'Aloysius Bertrand et de Charles Baudelaire, dans le petit tableau de l'Empereur, par exemple:
L'EMPEREUR
Sur un trône d'or neuf, le Fils du Ciel, éblouissant de pierreries, est assis au milieu des mandarins; il semble un soleil environné d'étoiles. Les mandarins parlent gravement de graves choses; mais la pensée de l'empereur s'est enfuie par la fenêtre ouverte. Dans son pavillon de porcelaine, comme une fleur éclatante entourée Elle songe que son bien-aimé demeure trop longtemps au conseil et, avec ennui, elle agite son éventail. Une bouffée de parfums caresse le visage de l'empereur. «Ma bien-aimée, d'un coup de son éventail m'envoie le parfum de sa bouche.» Et l'empereur, tout rayonnant de pierreries, marche vers le pavillon de porcelaine, laissant se regarder en silence les mandarins étonnés.
Dès lors, Judith Gautier avait trouvé sa forme; elle avait un style à elle, un style tranquille et sûr, riche et placide, comme celui de Théophile Gautier, moins robuste, moins nourri, mais bien autrement fluide et léger.Elle avait son style, parce qu'elle avait son monde d'idées et de rêves. Ce monde, c'était l'Extrême Orient, non point tel que nous le décrivent les voyageurs, même quand ils sont, comme Loti, des poètes, mais tel qu'il s'était créé dans l'âme de la jeune fille, une âme silencieuse, une sorte de mine profonde où le diamant se forme dans les ténèbres. Elle n'eut jamais pleine conscience d'elle-même, cette divine enfant. Gautier, qui l'admirait de toute son âme, disait plaisamment: «Elle a son cerveau dans une assiette.» Judith Gautier a inventé un Orient immense pour y loger ses rêves. Et c'est bien du génie, cela! Sans être grand critique de soi-même, elle a quelque soupçon de ce qu'elle a fait, s'il est vrai, comme on le dit, qu'elle ait toujours montré la plus grande répugnance à voyager en Orient. Elle n'a pas vu la Chine et le Japon; elle a fait mieux: elle les a rêvés et elle les a peuplés des enfants charmants de sa pensée et de son amour."
1903
Gourmont, Rémy de. Promenades littéraires. Série 1. (Paris : Mercure de France, 1913). [Geschrieben 1903].
"Judith Gautier semble, avec Pierre Loti, représenter, dans la littérature française contemporaine, le goût de l'exotisme. A s'en tenir à ses romans, à ses poésies, à ses pièces de théâtre, elle serait plus volontiers chinoise que française ; et non seulement chinoise, mais japonaise aussi, ou persane, ou égyptienne. Son plus beau roman, le Dragon impérial, témoigne d'une connaissance parfaite de la littérature et des moeurs de la Chine, et le Livre de Jade a prouvé aux plus sceptiques que les mystères de la poésie chinoise lui étaient familiers. Non seulement elle lit le chinois, mais elle le parle ; elle l'écrit aussi, habile à manier le pinceau classique et à construire ces petites maisons baroques dont chacune représente pour le lettré un des mots de sa langue. Elle se promène à l'aise parmi ces hiéroglyphes effarants ; si elle emporte en voyage les oeuvres de quelque poète favori, ce sont celles de Ly-y-Hane ou de Li-Taï-Pé, imprimées sur papier d'écorce de mûrier. La Chine fait ses délices."
1904
Gourmont, Rémy de. Judith Gautier. (Paris : Bibliothèque internationale d’édition, 1904).
"Lorsque, en 1867, par le Livre de Jade, et en 1869, par le Dragon impérial, la fille aînée de Théophile Gautier débuta dans les lettres, il y eut un mouvement de surprise et presque de révolte. On ne voulait pas croire que cette littérature, si originale et si dédaigneusement impersonnelle, fût l'oeuvre exclusive d’une femme. C'était du Gautier, mais plus pur encore, plus ironique et plus doux, et l'auteur, mariée depuis hier, n’avait pas vingt ans! Mais Judith Gautier, qui dédaignait la gloire, dédaigna bien plus encore de relever ces insinuations; elle continua d'écrire pour son plaisir et pour notre joie."
1918
Waley, Arthur. One hundred and seventy Chinese poems [ID D8884].
Er schreibt in seinen 'Bibliographic notes' über Le livre de jade : "It has been difficult to compare these renderings with the original, for proper names are through-out distorted or interchanged... Such mistakes are evidently due to faulty decipherment of someone else's writing. Nevertheless, the book is far more readable than that of [Hervey-] St. Denys, and shows a wider acquaintance with Chinese poetry on the part of whoever chose the poems. Most of the credit for this selection must certainly be given to Ting Tun-ling, the literatus whom Théophile Gautier befriended. But the credit for the beauty of these often erroneous renderings must go to Mademoiselle Gautier herself."
1952
Hung, William. Tu Fu : China's greatest poet [ID D10264].
"Le livre [de jade] présente quatorze poèmes attibués à Du Fu. Deux d'entre eux sont des traductions plutôt déformées de poèmes authentiques... On peut dire, de ceux qui restent, qu'ils ne reflètent que l'imagination créative d'une talentueuse Dame française de vingt-deuxd ans. Je ne peux trouver ces douze poèmes dans aucun texte chinois, ni parmi les poèmes authentiques ni parmi les pseudo-poèmes de Du Fu."
2000
Luo Xinzhang : The translation of Judith Gautier was far from being perfect since she in fact rewrote the Chinese poems according to her own imagination and own taste. She gives us the impression of having reorganized the essential elements of Chinese poetry with no consideration about Chinese syntax. Chinese poems use vivic pictorial portrayal and concrete language where feelings are never directly expressed. In her translation on the contrary these feelings are explicitly described by the use of adjectives and adverbs or even additional words. The two main characteristics are personalization and expression of feelings. Even so she did manage to catch the authentic essence of the Chinese spirit.
La traduction de Judith Gautier est en effet l'un des premiers recueils de poèmes chinois traduits dans une langue occidentale. Le Livre de jade est resté pendant près de trois quarts de siècle une source d'inspiration essentielle pour nombre de poètes occdientaux, alors même que se multipliaient en Europe d'autres traductions de la poésie chinoise classique. Elle a donc fait oeuvre de pionnière, et c'est pourquoi, si imparfaites que soient la plupart de ses traductions, il faut lui reconnaître le mérite de s'être courageusement aventurée dans des chemins nouveaux et d'avoir révélé au public occidental des poètes qui lui étaient totalement inconnus. La poèsie chinoise en effet est faite d'images concrètes, elle donne à voir. Ce n'est pas qu'elle soit dépourvue de lyrisme, mais, au contraire, les sentiments ne sont jamais exprimés directement, ils sont suggérés par le biais d'images ayant valeur de symboles et formant entre elles un véritable code. Par exemple, l'automne évoque la tristesse, les arbres en fleurs l'amour, le vol des oies sauvages la douleur de l'exil, ou encore la pleine lune le désir de réunion des amants séparés. Judith Gautier, sans recourir à des notes, a choisi d'expliciter ces sentiments par le poème lui-même, le plus souvent au moyen d'ajectifs et d'adverbes, parfois aussi par des ajouts explicites.
2002
Maria Rubins : Judith Gautier selected poems by the most acclaimed classical Chinese authors, supplementing them with verse by a few modern writers, including her teacher. She divided the book into seven cycles : Lovers, The moon, Autum, Travelers, Wine, War and Poets. On the most superficial level, the names of many Chinese poets were misspelled, although such mistakes are understandable given that no standard system of transliteration of Chinese existed at the time. Furthermore, many poems were ascribed to the wrong authors. Despite the accolades Judith received from her contemporaries, many scholars have pointed out that she repeatedly violated the strict form and meaning of the texts she translated. Most of these violations were due to her lack of familiarity with Chinese literary canons, insufficient knowledge of the language, the differences between Chinese and French systems of versification, and the contrast between Asian and European discourse at large. When confronted with technical difficulties, Gautier frequently took refuge in her own cultural milieu, from which she borrowed themes and forms of expression, as well as conventions in the representation of China. To some degree, her book smacks of dilettantism, and, in Fusako Hamao's words, Judith created chinoiserie rather than literally translated Chinese verse. On the most superficial level, the names of many Chinese poets were misspelled, although such mistakes are understandable given that no standard system of transliteration of Chinese existed at the time. Furthermore, many poems were ascribed to the wrong authors. (Gautier corrected some of these mistakes in the 1902 edition of The Book of jade.) More importantly, Gautier altered the impersonal tone of Chinese verse, inundating her translations with personal pronouns. A certain degree of grammatical personalization is inevitable in French, but Gautier could have avoided further concretization had she not inserted modifiers, especially color epithets, and other embellishments absent from the original. As a result, Gautier's translations at times collide with the spirit of Chinese poetry, which is elliptical in character and allows for multiple interpretations. Gautier ignores the allusive nature of Chinese poems, which always recall a particular historical event or personage by mentioning places and names. In her translations, she routinely substituted generic words for proper names, avoiding historical, geographical, and cultural allusions that would be incomprehensible to a Western reader and making the texts more general. Finally, Gautier increases the romantic tonality in her translations by dwelling on emotions, which are customarily veiled or merely indirectly suggested in Chinese. Gautier deferred to the demands of French taste. Thus Gautier violated many conventions, unconsciously or not, and Gumilev's translations, twice removed from their Chinese originals, both reproduced their French sourcescomplete with faults and inconsistencies-and altered them to promote an independent poetic agenda.
2004
Yvan Daniel : Judith Gautier ne présentait pas un bibelot exotique, elle imaginait un titre qui est un objet poétique, comme le recueil lui-même. Dans la première édition, elle hésita en effet à présenter l'oeuvre comme une traduction, comme elle s'en expliqua plus trad : « Le Livre de jade fut le résultat de ce bel effort lequel, malgré son acharnement et sa sincérité, ne me rassurait pas complètement sur la véracité des poèmes qui formaient ce petit volume ; aussi n'osait-je pas affirmer qu'ils étaient précisément traduits. Plus tard, j'ai repris Le livre de jade. Je l'ai beaucoup augmenté et sévèrement corrigé et cette fois, j'ai pu le certifier traduit du chinois. »
Les contemporains de la première édition négligent la source extrême-orientale pour ne considérer que la créativité de l'auteur. Plus tard, certain sinologues critiquèrent sévèrement les erreurs, les contresens, les infidélités de la traduction ; en dénonçant la 'fantaisie' des textes traduits comparés à leur originaux chinois, ils signalent de fait eux aussi une oeuvre originale, dont les sources sont certainement autant françaises que chinoises. L'auteur a entremêlé des influences et des images d'origines extrêmement diverses, de la Chine classique aux plus récents développements du Parnasse, sans jamais délaisser les grands thèmes lyrique du premier romantisme. Les critiques ne permettent pas d'éclairer les intentions de Judith Gautier, ni se saisir l'originalité et l'intérêt du Livre de jade. Elle n'eut sans doute jamais l'intention de donner à lire une 'traduction' au sens scientifique que nous attribuons à ce terme aujourd'hui.
Les transcriptions des noms chinois sont généralement incertaines, car il n'existe pas encore de convention établie dans ce domaine. Cette difficulté dans l'identification des sources rend l'étude de genèse impossible dans de nombreux cas. Pis encore, d'une édition à l'autre, certains noms de poètes varient, sont intervertis, ou leur production devien celle d'auteurs 'inconnus'. Judith Gautier cueille simplemehnt certains poèmes, en fonction de ses propres goûts, de la renommée des auteurs, et certainement des conseils de Ding Dunling.
Judith Gautier ne dispose d'aucun modèle littéraire au moment de son travail. Elle a certes lu les Poésies de l'époque des Thang de Léon d'Hervey de Saint-Denys [ID D2216], mais une étude comparée des deux recueils, qui ne possèdent que quelques poèmes en commun, montre que le Livre de jade n'en porte pas les marques. Judith Gautier ne peut donc jamais se référer à des traductions antérieures dans sa propre langue et s'engage ainsi dans une entreprise particulièrement périlleuse. Si l'on examine sans préjugé les textes et leurs originaux, on constate qu'elle choisit tout simplement le plus souvent de consacrer une phrase ou un paragraphe court à la traduction d'un vers, de sorte que la plupart des pièces apparaissent sous la forme de quatre paragraphes pour un quatrain. Les poésies traduites sont ainsi plus développées que les textes originaux chinois, la concision extrême de la langue classique n'étant en effet guère permise en français. Certains scènes, suspendues dans le texte chinois dans une sorte de présent arrêté, deviennent ici de brèves narrations dont la dimension contemplative n'est toutefois pas toujours effacée, comme par exemple dans 'L'escalier de jade' de Li Bo. Bien consciente des insuffisances de la traduction à rendre l'effet d'un texte versifié en sinogrammes, Judith Gautier se montre soucieuse de son lecteur et éclaire son travail de traductrice dans son 'Prélude' : « Pour donner une idée de la versification des Chinois, des ses règles compliquées, de ses raffinements multiples, il faudrait une trop longue étude ». Elle rapproche les règles chinoises de la versification occidentale en indiquant les similitudes, c'est-à-dire le « nombre égal des syllabes, pour former des vers ; la césure ; la rime ; la division en strophes de quatre vers ». Elle repère et traduit des formes plus libres, comme celles que pratique Li Qingzhao dans ses 'ci', en effet fréquemment irréguliers ; elle admire visiblement la liberté poétique et raffinée de cette poétesse quand elle « compose sur des rythmes fantaisistes, ose des innovations singulières, qu'elle réalise avec une maîtrise qui fait pardonner et admirer son audace ».
L'édition originale privilégie un accès direct aux textes traduits et les éditions postérieures, malgré leur 'Prélude', se présentent dans le même dépouillement : Judith Gautier, à partir de liens qu'elle sait récent et fragiles, aborde toujours avec prudence l'altérité chinoise. On la dirait soucieuse de mettre en valeur la distance qui sépare l'Occidental de la poésie chinoise, mais sans jamais laisser croire que cette distance est infranchissable. Il est ainsi intéressant de la voir, dans son 'Prélude', considérer la poésie de Du Fu comme « moins chinoise » et dès lors « plus universelle, plus près de nous » - ce poète, d'ailleurs, lui semble pour cette raison plus « aisément » traduisible. Lorsqu'elle présente quelques-uns des poètes les plus connus qu'elle a traduits, elle tisse toute une série de rapprochements et de comparaisons, à travers les temps et les continents.
Judith Gautier explique dans son 'Prélude' : « Donc douze siècles avant Orphée, quinze siècles avant David, avant Homère, les poètes chinois chantaient leurs vers en s'accompagnant de la lyre ; et, les seuls, certainement sur toute la surface du monde, presque dans le même langage et sur les mêmes mélodies, ils chantent encore ! » Elle soumet en partie sa traduction, et sans doute aussi son choix de poèmes à traduire, à une certaine représentation de la poésie et du poète, à certains traits de style caractéristiques, qui s'expliquent par l'influence du mouvement parnassien dont elle a vécu le bouillonnement créatif, dans les années 1865-1867.
Les trois extraits du Shi jing qui ouvrent Le livre de jade sont apparus dans la deuxième édition : 'Une jeune fille', 'Vengeance' et 'Criminel amour'. Judith Gautier signale à son lecteur qu'il se trouve face à une écriture féminine, celle de 'la poétesse Ly-y-Hane' [Li Qingzhao], à laquelle elle a consacré un long développement dans le 'Prélude'. Six poèmes seulement sont dus à cette femme chinoise de la dynastie des Song, mais on remarque rapidement que de nombreuses autres poésies metten en valeur plusieurs créatures féminines poétiques : simple jeune fille ou femme, princesse, reine, impératrice ouf favorite, Tisseuse Céleste.
2007
Pauline Yu : Gautier noted, that she consulted with Ding Dunling the one dictionary available then : Guignes, Chrétien Louis Joseph de. Dictionnaire chinois, français et latin [ID D1919], but it was of limited utility. Each of the first three editions of Le livre de jade differs substantially from the next. The 1867 volume was the shortest, limited to seventy-one works – from Tang poets, Su Dongpo of the Song dynasty, and Ding Dunling himself. As Gautier recalled later : "It was the result of a noble effort that, despite its tenacity and sincerity, did not entirely assure me of the accuracy of the poems that composed this little volume ; thus, I did not dare affirm that they had been precisely translated." She went on to assert that in 1902 "I added to it considerably and corrected it rigorously, and this time I could attest that it was translated from the Chinese", and she inserted a subtitle to the 1902 and 1908 editions to make this explicit. In 1902 she also added Chinese characters next to the name of each poet, but these were deleted in 1908 because she had evidently realized that many of the attributions were shaky or their representation flawed, for example, were printed upside down on one page, and in other instances names and characters were mismatched. From the 1902 edition on, Le livre de jade contained 110 poems, arranged under eight headings : Lovers, The moon, Travelers, The court, War, Wine, Autumn, and Poets. This topical arrangement appears to have been Gautier's own. While her thematic arrangement may have been the best strategy for dealing with uncertain attributions, it also suggests that she was thinking literarily, unlike her sinological predecessors. The section on lovers contains a number of love and courtship poems from the Shi jing as well as song lyrics by Li Qingzhao (1084 ?-1151), and the concluding section, on poets, appropriately includes some of Du Fu's well-known poems to Li Bo. Throughout the rest of the collection, the recurrence of certain images and scenes – moonlight, flowers, jade, fragrance, music, water, pavilions, wine, and poetry – makes it difficult to determine why a poem belongs in one section rather than another. Barely two-thirds of the poems in the expanded volume can be matched with any certainty to Chinese originals. 'Heu-Yu' starts out as 'Han-Ou' in 1867 and becomes Han Yu in the 1902 edition ; the poem attributed to him appears to be a blend of three by Han Wo (844-923). Gautier's version of six song lyrics by Li Qingzhao, referred to by her alternative names, Ly-y-Hane (Li Yi-an). Her translations of Li's lyrics capture with remarkable effectiveness the emotional anguish and imaginative and linguistic distinctiveness of the originals. Gautier dispensed with almost all the original poem titles and substituted her own. She replaced almost all specific references to person and place with generic terms. More often than not she did not translate an entire poem, usually selecting only the first few lines and sometimes altering their order. While this may simply reflect Gautier's strategy for dealing with what she did not understand, her excisions appear at times intended to make the anthology a more tightly integrated work of art. She frequently interpolated explanations or embellishments of images or allusions into the translation, thus obviating the need for annotations but adding significantly to the length of a line. Gautier's introduction to Le livre de jade reveals her awareness of the important role poetry played in the Chinese civil service examination and in the moral and political lives of poets, but she selected and modified poems to attune them more closely to a Parnassian ideal of detachment that in fact had little traction in the Chinese poetic tradition.
  • Document: France, Anatole. La vie littéraire. 4e série. (Paris : Calmann-Lévy, 1889). (FraA10, Publication)
  • Document: Luo, Xinzhang. Judith Gautier et son 'Livre de jade'. In : East-West dialogue ; vol. 4, no 2 ; vol. 5, no 1 (2000). (GauJ5, Publication)
  • Document: Rubins, Maria. Dialogues across cultures : adaptations of Chinese verse by Judith Gautier and Nikolai Gumilev. In : Comparative literature ; vol. 54, no 2 (2002).
    http://findarticles.com/p/articles/mi_qa3612/is_200204/ai_n9026842/pg_13/. (Gaut10, Web)
  • Document: Gautier, Judith. Le livre de jade. Présentation, notices et bibliographie Yvan Daniel. (Paris : Imprimerie nationale, 2004). (La salmandre). (GauJ10, Publication)
  • Document: Yu, Pauline. "Your alabaster in this porcelain" : Judith Gautier's "Le livre de jade". In : PMLA : Publication of the Modern Language Association of America ; vol. 122, no 2 (2007). = Yu, Pauline. Travels of a culture : Chinese poetry and the European imagination. In : Proceedings of the American Philosophical Society ; vol. 151, no 2 (2007). (GauJ6, Publication)
  • Person: Gautier, Judith
2 1915 Klabund. Li Tai Pe : Nachdichtungen [ID D2998].
Quellen : Hervey de Saint-Denys, Léon. Poésies de l'époque des Thang [ID D2216]. Gautier, Judith. Le livre de jade [ID D12659]. Harlez, Charles Joseph de. La poésie chinoise [ID D12693]. Pfizmaier, August. Das Li-sao und die neun Gesänge [ID D4776]. Strauss, Victor von. Schi-king [ID D4648]. Forke, Alfred. Blüthen chinesischer Dichtung [ID D664]. Grube, Wilhelm. Geschichte der chinesischen Literatur [ID D798]. Heilmann, Hans. Chinesische Lyrik [ID D11976]. Hauser, Otto. Li-tai-po [ID D4640] und Die chinesische Dichtung [ID D12694].

Klabund schreibt an Walther Heinrich Unus : Mit Litaipe [Li Bo] bin ich mir noch nicht einig. Vielleicht mache ich eine grosse Ausgabe (1000 unbekannte Gedichte, direkt aus dem Chinesischen übersetzt mit einem hiesigen Chinakenner). Vielleicht. Statt dessen fertigt Klabund 40 Gedichte als Nachdichtungen an, 12 davon übernimmt er aus Dumpfe Trommeln [ID D11994].

Han Ruixin : Vergleicht man Klabunds Nachdichtungen mit den chinesischen Originaltexten, so weisen sie zumeist starke Abweichungen auf : Ersatz chinesischer Ausdrücke durch andere, Umformulierungen, Hinzufügungen, Auslassungen, Umbau. Obwohl seine Nachdichtungen nicht wörtlich mit den Originaltexten übereinstimmen, geben sie doch deren Aussagen und Sinngehalt manchmal hervorragend wieder. Andrerseits gibt es auch Nachdichtungen, die in der Aussage mit den Originaltexten nichts mehr gemein haben und ganz als Neuschöpfungen anzusehen sind.

Dscheng, Fang-hsiung : Klabund hat alle deutschen Nachdichter auf dem Gebiet chinesischer Lyrik in Stil und Gehalt übertoffen. Dscheng weist nach, dass Klabund sich ausführlich mit China beschäftigt und dabei ernsthafte Kenntnisse erworben habe. Die Begeisterung für Li Tai Po liege in der wesensverwandten Gestalt begründet : Li Tai-bo, der wandelnde Poet, von Volk und Kaiser hoch geachtet, habe eine Parallele zu Klabund ; nicht von ungefähr sei Klabund eine Kombinationn aus Klabautermann und Vagabund.

Heinz Grothe : Aus dieser östlichen Welt holt Klabund sich seine besten Lyrika und dichtet sie neu. So sagt man. Aber es ist nicht so. Klabund übertrug nicht nach Originalen. Er „erfand“ diese Verse und sie scheinen uns wie Blumen aus dem übbigen Garten chinesischer Dichtkunst ans Tageslicht gezaubert. Die Welt der Ahnenverehrung, die Menschen, die die Geister fürchten, die ihnen ihre Leben und Gesundheit bedrohen, lässt Klabund in seiner Art erstehen. Nichts von der Ferne und Tiefe östlichen Geheimnisses, umsomehr Romantik. Woraus wiederum zu schliessen ist, dass ein anderer Zusammenhang sein muss, als nur vom Vorbild zum Nachdichter. Klabunds eigene Traurigkeit klingt aus diesen Strophen. Herrliche Liebesgedichte, hämmernde Kriegsverse, trunkene Lieder Litaipes, Strophen von stärkster Resignation.

Kuei-fen Pan-hsu : Die Vorlagen von Hervey Saint-Denys und Judith Gautier spielen vor allem eine grosse Rolle. Es zeigt sich, wenn das Original in der Vorlage falsch übersetzt worden ist, kann Klabunds Übertragung bei aller Intuition nicht den Sinn des chinesischen Gedichtes treffen… Die Veränderung dieser Gedichte ist zum Teil auch durch Klabunds Vorstellung von der chinesischen Welt bestimmt, sowie von Klabunds eigener geistiger Haltung und dem zeitgenössischen Geschmack.

Wolfgang Bauer : Nur Hans Bethge und Klabund bietet die Berührung mit dem Chinesischen gerade den notwendigen Halt für die Entfaltung ihres Talents, das durch ein allzu grosses Mehr an Information wohl erstickt worden wäre. Ihre zahlreichen Nachdichtungen… können zweifellos als eigenständige Kunstleistungen betrachtet werden.

Helwig Schmidt-Glintzer : Die starke Betonung der Trunkenheit, die Klabund in Lai Taibais Trinkliedern gesehen hat, ist nichts Fremdes. Sie wurzelt in dem dionysischen Kult der Philosophie Nietzsches, die wiederum auf die indische Philosophie zurückzuführen ist. Sie hat jedoch auch in der chinesischen Tradition eigenständige, vergleichbare Wurzeln in der Rausch- und Drogendichtung vergangener Jahrhunderte.
  • Document: Epkes, Gerwig. "Der Sohn hat die Mutter gefunden..." : die Wahrnehmung des Fremden in der Literatur des 20. Jahrhunderts am Beispiel Chinas. (Würzburg : Königshausen und Neumann, 1992). (Epistemata. Würzburger wissenschaftliche Schriften. Reihe Literaturwissenschaft ; Bd. 79). Diss. Univ. Freiburg i.B., 1990. S. 66-67. (Epk, Publication)
  • Document: Fang, Weigui. Das Chinabild in der deutschen Literatur, 1871-1933 : ein Beitrag zur komparatistischen Imagologie. (Frankfurt a.M. : P. Lang, 1992). (Europäische Hochschulschriften. Reihe 1. Deutsche Sprache und Literatur ; Bd. 1356). Diss. Technische Hochschule Aachen, 1992. S. 299. (FanW1, Publication)
  • Document: Han, Ruixin. Die China-Rezeption bei expressionistischen Autoren. (Frankfurt a.M. : P. Lang, 1993). (Europäische Hochschulschriften ; Reihe 1. Deutsche Sprache und Literatur ; Bd. 1421). Diss. Univ. München, 1993. S. 142, 150, 154-155. (HanR1, Publication)
  • Person: Klabund
  • Person: Li, Bo
  • Person: Unus, Walther Heinrich
3 1915 Klabund. Dumpfe Trommeln und berauschtes Gong : Nachdichtungen chinesischer Kriegslyrik [ID D11994].

Quellen : Hervey de Saint-Denys, Léon. Poésies de l'époque des Thang [ID D2216]. Gautier, Judith. Le livre de jade [ID D12659]. Harlez, Charles Joseph de. La poésie chinoise [ID D12693]. Pfizmaier, August. Das Li-sao und die neun Gesänge [ID D4776]. Strauss, Victor von. Schi-king [ID D4648]. Forke, Alfred. Blüthen chinesischer Dichtung [ID D664]. Grube, Wilhelm. Geschichte der chinesischen Literatur [ID D798]. Heilmann, Hans. Chinesische Lyrik [ID D11976]. Hauser, Otto. Li-tai-po [ID D4640] und Die chinesische Dichtung [ID D12694].

Folgende Dichter sind darin enthalten : Li Bo (12) und Du Fu (9), Shi jing (3), Qu Yuan (1), Konfuzius (1), Wang Changling (1) sowie drei Gedichte aus angeblich unbekannter Herkunft.

Er schreibt an den Insel-Verlag : Es handelt sich bei den Nachdichtungen um Nachdichtungen in Reimen – eine Behandlunsweise, die für das Verständnis des Chinesischen in den Gedichten wesentlich erscheint : die chinesische Lyrik als Lyrik reimt sich immer.

Im Nachwort beschreibt Klabund die Wesensmerkmale der chinesischen Sprache und Lyrik.
Er schreibt : Die vorliegenden chinesischen Gedichte sind durchaus keine Übersetzungen. Sondern Nachdichtungen. Aus dem Geist heraus. Intuition. Wiederaufbau. (Manche Säulen des kleinen Tempels mussten versetzt oder umgestellt werden)…
Die chinesische Kriegslyrik überrascht durch die Kraft ihrer Anschauung und die Unerbittlichkeit ihrer Resignation, die sie von der meist hymnisch oder episch gearteten Kriegsdichtung aller übrigen Völker scharf unterscheidet…
In seinem Sohn allein erscheint der Mensch verewigt. In der Familie ist er unsterblich. Darum heisst Krieg für den Chinesen : fern von der Heimat sterben… unbestattet im Mondlicht verwesen… die Knochen nicht von frommer Kinder Hand gesammelt… kein Ahne sein… sterben…

Dscheng, Fang-hsiung : Klabund geht einher mit seiner geänderten Einstellung zum Kriege : Klabund, zutiefst überzeugt von der chinesischen Abneigung gegen Krieg und Gewalt, distanziert sich von … seiner anfänglichen Kriegsbegeisterung und wandelt sich – noch zur Zeit der deutschen Kriegserfolge – zum Pazifisten. Seine chinesische Kriegslyrik beschäftigt sich daher… vor allem mit der Verurteilung der Gewalt oder der Klage einer Geliebten um den im Kriege weilenden Gatten.

Kuei-fen Pan-hsu : Der exotische Kriegsschauplatz dient dazu, den Blick des Autors von Europa un der Gegenwart abzuwenden. Er führt ihn nicht zu einem endgültigen Gesinnungswandel. Dieser Gedichtband kann später nur als ein schwacher Vorwand dienen. Klabund verteidigt sich, dass er anfangs an den vorgetäuschten Idealismus der deutschen Regierung geblaubt, bald aber den Irrtum erkannt habe, als er im Frühling 1915 die chinesische Kriegslyrik, die Sprache der Menschlichkeit gedichtet hat.
  • Document: Epkes, Gerwig. "Der Sohn hat die Mutter gefunden..." : die Wahrnehmung des Fremden in der Literatur des 20. Jahrhunderts am Beispiel Chinas. (Würzburg : Königshausen und Neumann, 1992). (Epistemata. Würzburger wissenschaftliche Schriften. Reihe Literaturwissenschaft ; Bd. 79). Diss. Univ. Freiburg i.B., 1990. S. 66. (Epk, Publication)
  • Document: Han, Ruixin. Die China-Rezeption bei expressionistischen Autoren. (Frankfurt a.M. : P. Lang, 1993). (Europäische Hochschulschriften ; Reihe 1. Deutsche Sprache und Literatur ; Bd. 1421). Diss. Univ. München, 1993. S. 135-138, 150. (HanR1, Publication)
  • Person: Confucius
  • Person: Du, Fu
  • Person: Li, Bo
  • Person: Qu, Yuan
  • Person: Wang, Changling
4 1917 Kuei-fen Pan-Hsu : Klabund veröffentlicht einen offenen Brief an Kaiser Wilhelm II., in dem er den Kaiser auffordert, dem Wunsch des Volkes entsprechend baldigst seinen Willen zum Frieden zu bekunden. In : NZZ ; 3.6.1917
Die seit der Beschäftigung Klabunds mit der chinesischen Kriegslyrik langsam eintretende Veränderung in der Einstellung zum Krieg ist in diesem Brief deutlich abzulesen. In diesem Brief basiert der Friede nach der Vorstellung Klabunds nicht auf der Regierungsform, sondern einzig und allein auf der Menschlichkeit, die er durch die chinesische Kiregslyrik kennengelernt hat.
5 1918 Klabund beginnt sich für die chinesische Philosophie zu interessieren. Seine hohe Einschätzung der taoistischen Philosophie zeigt sich nach dem Tod seiner ersten Frau in einem Brief an Walther Heinrich Unus : … die Vernunft beweist. Das Herz lässt sich von ihr nicht weisen, wenn der Weise eine Waise geworden ist. Spricht (nicht so, aber in ähnlichem Sinne) der Tao. Wäre ich nicht ein Jünger des Tao (der einzigen Philosophie, die dem Menschen dieser Zeit etwas zu sagen hätte : denn es ist eine lebendige Philosophie, eine Philosophie, die gelebt werden muss und nach der gestorben werden muss), ich wäre längst verzweifelt. Wüsste ich nicht, dass die Seele Stern und Sonne ist, nicht dass sie bloss Objekte der Augen sind, wüsste ich nicht, dass die Einzelseele so gut unsterblich wie die Gesamtseele (das Urtao), so hätte ich mir längst eine Kugel in den Kopf gejagt.
Kuei-fen Pan-hsu : Der Taoismus hilft Klabund vor allem bei der Überwindung der Isolation in der persönlichen Lebenskrise und wird so zu einem neuen Stützpfeiler in seiner nach dem Krieg gewandelten Weltanschauung.
  • Document: Schuster, Ingrid. China und Japan in der deutschen Literatur 1890-1925. (Bern : Francke, 1977). S. 151. (Schu4, Publication)
  • Document: Han, Ruixin. Die China-Rezeption bei expressionistischen Autoren. (Frankfurt a.M. : P. Lang, 1993). (Europäische Hochschulschriften ; Reihe 1. Deutsche Sprache und Literatur ; Bd. 1421). Diss. Univ. München, 1993. S. 146. (HanR1, Publication)
  • Person: Klabund
  • Person: Unus, Walther Heinrich
6 1918 Klabund. Bracke [ID D12697].
Luo Wei : Trotz dem Enthusiasmus für den Taoismus versäumt Klabund nicht, sich auch vom Konfuzianismus inspirieren zu lassen. In seinem Roman Bracke vollzieht er eine literarische Darstellung der gedanklichen Anregungen, die er aus dem konfuzianischen Lun yu gewann. Hier mahnt er „Rechte Form“ (li) und Menschlichkeit (ren) an, die Kernbegriffe der konfuzianischen Lehre.

Kuei-fen Pan-hsu : Klabund macht Bracke zur Symbolfigur des neuen Menschen und schliesst damit an den Grundgedanken des Expressionismus an… Klabund nähert sich der daoistischen Weltanschauung der Kreislauflehre, in der das Dao Allseiendes und Nichtseiendes umfasst.
  • Document: Luo, Wei. "Fahrten bei geschlossener Tür" : Alfred Döblins Beschäftigung mit China und dem Konfuzianismus. (Frankfurt a.M. : P. Lang, 2003). (Europäische Hochschulschriften ; Reihe 1. Deutsche Sprache und Literatur, Bd. 1896). Diss. Beijing-Univ., 2003. S. 49. (Döb2, Publication)
  • Person: Klabund
7 1919 Klabund. Dreiklang : ein Gedichtwerk. (Berlin : Reiss, 1919).
Quellen : Windischmann, Carl Joseph H. Die Philosophie im Fortgang der Weltschichte [ID D17338]. Darin erwähnt wird Le livre des récompenses von Abel-Rémusat [ID D1937] mit teilweiser Übersetzung. Dao de jing von Laozi in den Übersetzungen von Viktor von Strauss [ID D4587] und Richard Wilhelm [ID D4445].

Klabund schreibt : I-hi-wei : Dies ist die heilige Dreieinigkeit : Gottvater, Sohn und heiliger Geist. Drei auch sind der Göttermenschen, der Menschengötter, der Menschen, welche Gott geworden sind : Der Inder Buddha, Der Jude Christus ; Der Chinese Laotse [Laozi]. Laotse aber ist der erste unter ihnen. In Laotse sah er zum ersten Mal : Sich. Ich rufe ihn mit seinem Namen - Ich singe ihn mit seinem Dreiklang - Dass er mich höre und erhöre - Sinn meiner Seele, Seele meines Lebens.

Kuei-fen Pan-Hsu : Dreiklang ist das Ergebnis von Klabunds Auseinandersetzung mit dem Dao de jing von Laozi. Der Begriff „Dreiklang“ kommt durch ein Missverständnis Klabunds von I-hi-wei aus dem Dao de jing. Richard Wilhelm hat die drei Wörter yi, xi, wei im 14. Spruch übertragen als gleich, fein, klein. Strauss stützt sich auf Abel-Rémusat. Klabund sieht in den sogenannten musikalischen Klängen die wichtigste Grundlage des Daoismus. Auf die Verbindung von yi, xi, wei und Jehowa (nach Abel-Rémusat) hat er in seiner Übertragung des Dao de jing um der Authenzität eines philosophischen Werkes willen verzichtet. In Dreiklang, das er als eigenes Werk beansprucht, macht er davon Gebrauch… Klabunds Verständnis von yi, xi und wie ist weit von dem des chinesischen Originals entfernt… Mit Dreiklang stellt Klabund nicht nur die Verbindung zwischen den östlichen Lehren und dem Christentum her, er koordiniert auch die theologischen und kosmologischen Elemente zu einer harmonischen Einheit mit dem Menschendasein… Im Zusammenhang mit dem Dreiklang führt er auch den Begriff Tai-kie [Taiji] ein. Er erklärt, Tai-kie sei das Geheimnis aller Dinge und stellt es dem Ja-nein gleich. Das Ja-nein bedeutet für ihn etwas, das alles umfasst, auf alles wirkt.
  • Document: Liu, Weijian. Die daoistische Philosophie im Werk von Hesse, Döblin und Brecht. (Bochum : Brockmeyer, 1991). (Chinathemen ; Bd. 59). Diss. Freie Univ. Berlin, 1990. [Hermann Hesse, Alfred Döblin, Bertolt Brecht]. S. 36. (LiuW1, Publication)
  • Document: Epkes, Gerwig. "Der Sohn hat die Mutter gefunden..." : die Wahrnehmung des Fremden in der Literatur des 20. Jahrhunderts am Beispiel Chinas. (Würzburg : Königshausen und Neumann, 1992). (Epistemata. Würzburger wissenschaftliche Schriften. Reihe Literaturwissenschaft ; Bd. 79). Diss. Univ. Freiburg i.B., 1990. S. 69. (Epk, Publication)
  • Person: Klabund
  • Person: Laozi
8 1920 Klabund contra Pfemfert. In : Der Revolutionär ; 1.3.1920.
Klabund schreibt : Es liegt mir fern, mich dem Proletariat in einer gloriosen Apotheose als Märtyrer des proletarischen Gedanken vorzuführen : das war ich nicht. Wenn ich gelitten habe, so habe ich für mich persönlich gelitten. Ich bin, wie Sie wissen, Taoist, und mich trennt eine Welt vom Gedanken des Klassenkampfes, des Terrors und der Diktatur. Ich glaube auch nicht an eine sozialistische Welt, sondern nur an eine sozialistische Wirtschaftsanschauung. Wenn auch meine ganz Sympathie den revolutionären Arbeitern gehört, so bin ich doch Revolutionär der Seele oder glaube es wenigstens zu sein.
9 1920-1924 Klabund. Gesammelte Werke in Einzelausgaben. Bd. 1-6. (Wien : Phaidon, 1930). Bd. 6 : „Östliche Gleichnisse“ : enthält die Erzählungen Der letzte Kaiser : Erzählung. Mit Zeichnungen von Erich Büttner. (Berlin : F. Heyder, 1923). (Wandersmann-Bücherei ; 30) ; Das Totenfest (1922 in Spuk) ; Die zwei Reiche (1920) ; Gleichnisse (1924).

Kuei-fen Pan-hsu : Diese Werke scheinen nicht auf bestimmten Vorlagen zu beruhen ; zwar tragen sie Züge chinesischer Gedankenwelt und weisen Bezüge zu chinesischen historischen Ereignissen auf, doch sind ihre Handlungen Klabunds eigene Schöpfungen. Klabund verwendet taoistische Ideen für seine Gleichnisse, verfolgt jedoch seine eigenen Intentionen.
10 1921 Klabund. Laotse. Mensch, werde wesentlich. [ID D11984].
Er schreibt im Nachwort : Der östliche Mensch ist der Weise, der Helle, der Heilige, der Wesentliche. Zu werden wie er, zu sein wie er : ruft er uns zu ; denn wir sind müde des funktionellen, des mechanischen, des rationellen Da-seines und Dort-denkens. Der Relativismen des Wissens und der Wissenschaft. Der unfruchtbaren Dialektik. Des geistigen Krieges aller gegen alle. Die Sehnsuch nach einem wahren Frieden der Seele, dem absoluten Sinn in sich und an sich ist deine tiefste Sehnscuht, Mensch !

Kuei-fen Pan-hsu : Klabund überträgt 29 von den 81 Sprüchen des Tao de jing. Er hält die ursprüngliche Reihenfolge nicht ein, sondern ordnet sie nach eigenen Intentionen, die besonders den politischen und ethnischen Bereich in den Vordergrund stellen. Für das chinesische Wort „Dao“ verwendet er durchgegend den Begriff „Sinn“. Den Begriff „De“ überträgt der mit „Sein“. „Sein“ bedeutet für ihn ein vom Dao bzw. vom Sinn erfülltes Leben. Die Begriffe scheint er von Richard Wilhelm übernommen zu haben. Wichtig ist der Untertitel nach Silesius : Klabund sieht Laozi mit dem deutschen Mystiker verwandt. Die daoistische naturphilosophische Anschauung wird mit der Innenschau von Silesius gleichgesetzt, nämlich in der Sich-Versenkung die Grenzen zwischen dem Ich und dem Göttlichen zu überwinden – im Fall des Daoismus, in dem nichtseienden und doch alles umfassenden Dao aufzugehen… Klabund hält sich an die Bedeutung des Originaltextes, ändert oder ergänzt aber Wörter, Sätze, um so einen besseren Klang zu erzielen. Dadurch entsteht an einigen Stellen eine Abweichung der ursprünglichen Bedeutung…
  • Document: Gellner, Christoph. Weisheit, Kunst und Lebenskunst : fernöstliche Religion und Philosophie bei Hermann Hesse und Bertolt Brecht. (Mainz : Matthias-Grünewald-Verlag, 1996). (Theologie und Literatur ; Bd. 8). Diss. Univ. Tübingen, 1996. S. 104. (Gel2, Publication)
  • Document: Schuster, Ingrid. Faszination Ostasien : zur kulturellen Interaktion Europa-Japan-China : Aufsätze aus drei Jahrzehnten. (Bern : Lang, 2007). (Kanadische Studien zur deutschen Sprache und Literatur ; Bd. 51). S. 47. (Schu5, Publication)
  • Person: Klabund
  • Person: Laozi
11 1921 Wang-siang. Das Buch der irdischen Mühe und des himmlischen Lohnes. Übertragen von Klabund. [ID D12680].
Quelle : Abel-Rémusat Le livre des récompenses et des peines [ID D1937].
Einfluss hatten auch Laozi, Liezi und Zhuangzi.

Kuei-fen Pan-hsu : Das Interesse an chinesischer Philosophie führt Klabund auch zur chinesischen Volksreligion. Es sind ethische Gebote und Verbote, denen gefolgt werden soll. Eine Verletzung bringt dem Menschen Unheil.
  • Document: Han, Ruixin. Die China-Rezeption bei expressionistischen Autoren. (Frankfurt a.M. : P. Lang, 1993). (Europäische Hochschulschriften ; Reihe 1. Deutsche Sprache und Literatur ; Bd. 1421). Diss. Univ. München, 1993. S. 98. (HanR1, Publication)
  • Person: Klabund
12 1921 Klabund. Franziskus [ID D12691]
Kuei-fen Pan-hsu : In diesem Roman vermischt Klabund christliche, buddhistische und daoistische Elemente… Ferner übernimmt er den sogenannten chinesischen Alleinheitsgedanken… In der Bezeichnung des chinesischen Denkens mit der vereinfachten Formel „Einheit von Mensch und Natur“ kommt die Sehnsucht, sowohl im Westen als auch im Osten zum Ausdruck.
13 1922 Klabund. Spuk [ID D12648]

Kuei-fen Pan-hsu : Für Klabund liegt das Heil im Innern des Menschen. Der Mensch soll sich in sich zurückziehen und in sich selbst suchen, was ihm fehlt, so kommt er erst zu sich selbst. Die Liebe wird als die vereinigende Kraft dargestellt, die die einzelne Seele mit dem Sinn verbindet… Insgesamt verwendet Klabund seine Kenntnis des Dao – des Sinnes - aus seiner Übertragung des Dao de jing. Er versteht unter dem „Sinn“ die Verinnerlichung der Weltseele… Zu den christlichen Elementen treten fernöstliche Elemente hinzu, z.B. die andere Gottesvorstellung – Gott wird zum „Sinn“, zum „Dao“ ; die Erkenntnis – ein buddhistisches Element, spielt eine wichtige Rolle, sie führt zum Sinn, zum Dao ; der Weg nach innen kann als ein weiteres asiatisches Element angesehen werden : der christliche Gedanke, dass der Mensch nur durch Gottesgnade erlöst wird, wird verändert, indem der Mensch durch die Erkenntnis zum Sinn kommt und erlöst wird.

Han Ruixin : Klabund widmet das Kapitel „Vom Sinn“ Laozis Lehre, in Anlehnung an Richard Wilhelms Übersetzung des Dao mit Sinn. Im Kapitel „Boxkampf“ hat es taoistische Gedanken ; dass das Schwache das Starke überwindet, indem er einen scheinbar schwachen Chinesen gegen einen Europäer siegen lässt.
14 1925 Bertolt Brecht sieht die Aufführung Der Kreidekreis von Klabund [ID D12520] und sagt : Das ist eine echte Offenbarung.
15 1925 Klabund. Der Kreidekreis [ID D12520].
Uraufführung im Stadttheater Meissen, dann in Frankfurt.
Quellen : Julien, Stanislas. Hoei-lan-ki [ID D4646] ; Fonsecas, Wollheim da. Der Kreidekreis [ID D12699] ; Wilhelm Grube bespricht das Stück in Geschichte der chinesischen Literatur [ID D798] und macht auszugsweise Übersetzungen ins Deutsche.

Klabund schreibt : Es ist drei Jahre her, dass eines Abends in der „Wilden Bühne“ Elisabeth Bergner auf mich zu kam : „Wir haben ein Schauspielertheater gegründet : wollen Sie ein Stück für uns, für mich schreiben?... Kennen Sie den Kreidekreis?“. Natürlich kannte ich (alter Chinese) den Kreidekreis : In der (ausgezeichneten) Übersetzung Stanislav Juliens, in der (weniger guten) Reclamschen Ausgabe (Fonsecas). Dass die Figur der Haitang eine Rolle für Elisabeth Bergner ergeben könnte wie kaum eine zweite, leuchtete mir blitzartig ein.
Es galt, ein chinesisches Märchenspiel zu ersinnen. Keine strenge Chinoiserie. Es sollte sein, wie wenn jemand von China träumt.

Dscheng Fang-hsiung : Max Reinhardt macht die Inszenierung. Klabund habe zwar die Fabel weitgehend beibehalten, ebenfalls die Spielform, jedoch einige Figuren ausgewechselt, Ortsnamen und Personen und Einzelheiten erfunden.

Klabund schreibt in Die literarische Welt vom 13.11.1925 den Artikel Klabund gegen die Berliner Kritik seines Kreidekreises : Der Kreidekreis ist bereits an etwa 100 Bühnen gespielt worden. Ich habe etwa 1000 (uff) Kritiken gelesen. Vielleicht darf ich mir einmal gestatten, meine Herren Kritiker zu kritisieren – selbstverständlich mit der mir gebührenden Zurückhaltung und der mir als Chinesen innewohnenden Höflichkeit des Herzens. Sie reden soviel davon, dass wir kein Drama haben – haben wir eine Kritik ?

Herbert Ihering schreibt in seiner Theaterkritik : Klabund ging zum chinesischen Drama, um abgenutzte europäische Sentiments, um Kastengegensätze, um politische Aktualitäten zu finden und noch einmal zu betonen. Der Publikumserfolg des Stückes liegt in der bourgeoisen Gefühlsüberschwemmung und in der exotischen Formgebung. Ein Literatenstück, was den Stil, ein Spiesserstück, was den Kern betrifft.

Chen Chuan : Die Bearbeitung des Kreidekreis enthält zwar noch vieles Unchinesische, aber der Dichter hat uns doch die Möglichkeit aufgewiesen, ein echt chinesisches Drama bei einigen Veränderungen dem deutschen Theater zugänglich zu machen. Auch ihm ist noch nicht Vollendetes gelungen, auch bei ihm vermischen sich noch deutlich chinesische Elemente mit europäischen, auch bei ihm überschneiden sich noch chinesische Weltanschauung mit europäischem Lebensgefühl.

Ma Jia : Auf der Realitätsflucht macht Klabund seine geistige Pilgerfahrt zu Lao Zi [Laozi] in dem Glauben, mit dessen Lehre der Dekandenz der westlichen Kultur entgegenwirken zu können. Für den "Revolutionär der Seele" ist China, ähnlich wie für [Hermann] Hesse, in erster Linie eine geistige Gegenwelt. Der gesellschaftlichen Situation Chinas und der sozialen Wirkung der daoistischen Lehre schenkt er wenig Beachtung. Begeistert entdeckt er in der daoistischen Weisheit ein Heilrezept für die erkrankte Seele seiner Landsleute und hofft, durch Veränderung der Menschen eine Veränderung der politischen und gesellschaftlichen Zustände herbeizuführen. Dass Klabund China von der realen gesellschaftlichen Situation löst und die daoistische Botschaft als Möglichkeit, den realen politischen, gesellschaftlichen Konflikten auszuweichen, betrachtet, zeigt sich in seinem erfolgreichen Theaterstück Der Kreidekreis.

Kuei-fan Pan-hsu : Die Fabel des Originals ist bei Klabund unverändert erhalten. Doch ist sein Stück im Grunde genommen nicht chinesisch. Dabei liegt die Abweichung des Dramas von der chinesischen Welt nicht nur darin, dass sich Klabund weitgehend vom Original löst, sondern vor allem darin, dass er seine eigene Kenntnis über China entsprechend seiner Konzeption in das Stück einarbeitet… Er vermittelt chinesisches Selbstverständnis, konfuzianische Verhaltensweisen und Elemente der chinesischen Volksreligion ; er bemüht sich im Stück um eine Widerspiegelung des Lebens in China, indem er chinesische Lyrik einflicht und mit Sprichwörtern chinesische Vorstellungswelt nahebringt. Allerdings ist die von Klabund gezeichnete chinesische Welt zum grossen Teil eine Illusion, die wenig mit den tatsächlichen Gegebenheiten gemein hat… Was das Stück anziehend macht, ist die lyrische Sprache. Klabund verwendet chinesische Bilder, Vergleiche und Symbole… Die Abweichung des Stückes liegt darin, dass Klabund die Personencharaktere umgestaltet : Haitang, der Richter Bao, Herr Ma und Zhang Lin… Ein weiterer einflussreicher Faktor, der die Gestaltung des Kreidekreis bestimmt, ist der Publikumsgeschmack. Das Publikum empfindet die "Zartheit" des Stückes als den "lang erwarteten Kontrast zu den extremen Texten der neuen Autoren".

Ye Fang-xian : Anders als im chinesischen Drama zeigt der Kreidekreis nicht eine menschliche Weisheit, sondern eine mystische Kraft, derer Quelle die Liebe ist. Der konkrete historische Hintergrund ist total verschwunden. Was vom chinesischen Original übrig bleibt, sind nur einzelne Szenen und das Muttermotiv. Alfred Forke hat Klabunds Abweichung vom chinesischen Original kritisiert.
  • Document: Chen, Chuan. Die chinesische schöne Literatur im deutschen Schrifttum. (Kiel : Christian-Albrecht-Universität, 1933). Diss. Christian-Albrecht-Univ. Kiel, 1933. = Zhong de wen xue yan jiu. (Shanghai : Shang wu yin shu guan, 1936). S. 53. (Che2, Publication)
  • Document: Fang, Weigui. Das Chinabild in der deutschen Literatur, 1871-1933 : ein Beitrag zur komparatistischen Imagologie. (Frankfurt a.M. : P. Lang, 1992). (Europäische Hochschulschriften. Reihe 1. Deutsche Sprache und Literatur ; Bd. 1356). Diss. Technische Hochschule Aachen, 1992. S. 282-283, 287. (FanW1, Publication)
  • Document: Epkes, Gerwig. "Der Sohn hat die Mutter gefunden..." : die Wahrnehmung des Fremden in der Literatur des 20. Jahrhunderts am Beispiel Chinas. (Würzburg : Königshausen und Neumann, 1992). (Epistemata. Würzburger wissenschaftliche Schriften. Reihe Literaturwissenschaft ; Bd. 79). Diss. Univ. Freiburg i.B., 1990. S. 66-67. (Epk, Publication)
  • Document: Ma, Jia. Döblin und China : Untersuchung zu Döblins Rezeption des chinesischen Denkens und seiner literarischen Darstellung Chinas in "Drei Sprünge des Wang-lun". (Frankfurt a.M. : P. Lang, 1993). (Europäische Hochschulschriften ; Reihe 1. Deutsche Sprache und Literatur : Bd. 1394). Diss. Univ. Karlsruhe, 1992. S. 24. (Döb1, Publication)
  • Document: Han, Ruixin. Die China-Rezeption bei expressionistischen Autoren. (Frankfurt a.M. : P. Lang, 1993). (Europäische Hochschulschriften ; Reihe 1. Deutsche Sprache und Literatur ; Bd. 1421). Diss. Univ. München, 1993. S. 97. (HanR1, Publication)
  • Document: Ye, Fang-xian. China-Rezeption bei Hermann Hesse und Bertolt Brecht. (Irvine : University of California, 1994). Diss. Univ. of California, Irvine, 1994). S. 190-191. (Hes80, Publication)
  • Person: Klabund

Cited by (1)

# Year Bibliographical Data Type / Abbreviation Linked Data
1 2000- Asien-Orient-Institut Universität Zürich Organisation / AOI
  • Cited by: Huppertz, Josefine ; Köster, Hermann. Kleine China-Beiträge. (St. Augustin : Selbstverlag, 1979). [Hermann Köster zum 75. Geburtstag].

    [Enthält : Ostasieneise von Wilhelm Schmidt 1935 von Josefine Huppertz ; Konfuzianismus von Xunzi von Hermann Köster]. (Huppe1, Published)