# | Year | Text | Linked Data |
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1 | 1927 |
A l'invitation de Romain Rolland, Sheng Cheng rencontre Rolland à Genève pour traiter de l'émancipation féminie, avant de rompre définitivement par suite d'une divergence de leurs idées politiques. Romain Rolland a refusé de donner une introduction à une conférence de Sheng Cheng. Sheng Cheng lui écrit : « Vous me reprochez amèrement que je fais des raisonnements enfantins à perte de vue. Non ! Voici l'arbre de la liberté qui va mourir. Chacun de nous s'occupe de lui. Pour vous ce sont des branches isolées qu'on doit supprimer pour sauver cet arbre. Et moi je vois le pourridié dans ses racines. » Il reproche ensuite à Romain Rolland de « ne pas connaître les vrais Orientaux ». Par sa réponse Romain Rolland fait le point très clairement et l'on voit quelle était la solution proposée par Sheng Cheng pour remplacer le « pourridité » occidental : « J'ai refusé d'écrire une introduction à votre brochure parce que vous y exprimiez à l'égard du christianisme une incompréhension étroite et non sans haine. Et parce que mes observations ne vous ont pas amené à modifier vos idées. Je suis libre de toute foi religieuse ou laïque ; mais j'exige le respect des hautes valeurs spirituelles d'Occident ou d'Orient. Et je refuse mon concours à une intolérance ou à une incompréhension asiatique qui n'est pas moins funeste que l'intolérance ou l'incompréhension européenne. » Cet échange n'empêche pas Sheng Cheng de demander à Romain Rolland une aide, pour assister au Congrès de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté à Genève. |
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2 | 1929 |
Paul Valéry schreibt im Vorwort von Sheng, Cheng. Meine Mutter [ID D13131] über China : "China war uns lange ein getrennter Planet. Wir bevölkern ihn mit Phantasiegestalten, denn nichts ist natürlicher, als die andern auf das zu beschränken, was sie unserem Blick Bizarres bieten. Ein Kopf mit Perücke und Puder, oder mit einem Zylinder versehen, kann man sich langbezöpfte Köpfe nicht vorstellen. Diesem extravaganten Volk schrieben wir, durcheinander, zu : Weisheit und Albernheit, Schwäche und Dauerhaftigkeit, märchenhafte Trägheit und märchenhaften Fleiss ; Unwissenheit, aber Geschicklichkeit ; Naivität, aber unvergleichliche Spitzfindigkeit ; Nüchternheit und wunderbares Raffinement ; eine Unzahl lächerlicher Dinge. Man hielt China für riesenhaft und machtlos, erfinderisch und stationär, abergläubisch und atheistisch, grausam und philosophisch, patriarchalisch und korrupt, und verwirrt durch diese unsere durcheinandergewürfelte Vorstellung wussten wir nicht, wo wir China in das System unserer Zivilisation einreihen sollten, das wir unweigerlich auf Ägypter, Juden, Griechen und Römer beziehen ; da wir es nicht auf Barbarenrang herabwürdigen konnten, den es seinerseits uns verleith, noch zu unserer eigenen stolzen Höhe erheben, verlegen wir es in eine andere Sphäre und eine andere Chronologie, in die Katagorie dessen, was zugleich wirklich und unverständlich ist ; zeitgenössisch aber zeitlos." |
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3 | 1985 |
Feiern zum 100. Todestag von Victor Hugo. Zugegen sind Ai Qing, Zhu Ziqing, Ye Shuifu, Lin Lin. Colloque an der Beijing-Universität : Zugegen sind Wen Jiashi, Luo Dagang, Sheng Cheng. Ai Qing sagt : "Il est l'un des écrivains les plus populaires parmi les lecteurs chinois. Il a peut-être été le meilleur poète, dramaturge, romancier, critique artistique et commentateur politique de son temps, également un peintre de talent. La richesse culturelle qu’il a léguée s'est répandue bien au-delà de la frontière française, richesse dont bénéficie toute l'humanité. Ses idées humanistes et son style romantique ont frappé et frappent toujours le coeur des lecteurs." Wen Jiashi sagt : "Dans la poésie de Hugo, on trouve des échos aux grands évènements politiques de la France au XIXè siècle et des éloges chaleureux de ce qui est universellement humain. Il a témoigné de la sympathique envers les masses laborieuses et les nations opprimées dans la perspective d'une meilleure société marquée par la liberté, la paix et le progrès....On a toutes les raisons de considérer l'oeuvre poétique hugolienne comme l'encyclopédie de la poésie française du XIXè siècle." D'après le professeur Luo Dagang, Victor Hugo est un grand poète du peuple. Il est une montagne et le peuple l'océan. Rien de plus naturel que la montagne soit mariée à l'océan. En effet, le poète Hugo a toujours été de coeur avec le peuple, il se prononçait toujours pour les peuples en lutte contre leurs oppresseurs. Et le professeur Chen Zhanyuan a fait lire son intervention intitulée : "Hugo et Balzac". A ses yeux, Balzac romancier et Hugo poète n'utilisent pas le même langage. ....Ces deux écrivains qui diffèrent du tout au tout du point de vue du style, se pendent néanmoins tous deux sur la misère des hommes. Pour Mme Xiao Man, rédactrice du magazine 'Le Théâtre étranger', Victor Hugo avait fait de méritoire de révolutionnaire dans le théâtre français. Il a tout rénové : contenu, style et forme... Le théâtre hugolien est celui qui recherche le naturel et le vrai. Il en fit une tribune où l'on dénonçait les vices de la société... M. Liu Mingjiu, principal auteur d'un ouvrage monumental 'L'Histoire de la littérature française', a consacré un gros chapitre entier à Victor Hugo. Dans sa thèse, il a considéré V. Hugo comme le chantre de la nation française et un représentant de l'humanisme du XIXe siècle en matière d'art et de littérature. Avec ses romans et oeuvres dramatiques, Hugo a révélé pleinement le niveau et la force du romantisme et proclamé les grands thèmes de la société : despotisme et droits de l'homme, iniquité et justice, misère et fortune, révolution et humanisme. Il a su unir parfaitement le romantisme et le réalisme, en donnant ainsi un bel exemple à la littérature mondiale. Son exemple devra encourager sans aucun doute nos écrivains d'aujourd'hui à se mettre au diapason de la marche en avant de notre époque. |
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# | Year | Bibliographical Data | Type / Abbreviation | Linked Data |
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1 | 1928 | Cheng Tcheng [Sheng, Cheng]. Ma mère. Préface de Paul Valéry. (Paris-Neuchâtel : V. Attinger, 1928). (Orient ; 1. Vers l'unité ; 1). = Meine Mutter. Mit einem Vorwort von Paul Valéry. (Berlin : Kiepenheuer, 1929). | Publication / Val10 |
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2 | 1932 |
Sheng, Cheng. Hai wai gong du shi nian ji shi = Mon odyssee en Europa. (Shanghai : Zhonghua shu ju, 1932). 海外工讀十年紀實 |
Publication / SheC2 |
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3 | 1937 |
Sheng, Cheng. Yi guo liu zong ji. (Shanghai : Zhong hua shu ju, 1937). Bericht seiner Reise nach Italien 1922. 意國留踪記 |
Publication / SheC4 |
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4 | 1940 |
[Balzac, Honoré de]. Cun jiao shi. Ba'erzhake zhu ; Sheng Cheng yi. (Kunming : Zhong hua, 1940). Übersetzung von Balzac, Honoré de. Le curé de village. (Paris : Calmann-Lévy, 1837). (Oeuvres complètes. Scènes de la vie de campagne ; 2). 村敎士 |
Publication / BalH20 | |
5 | 1957 |
Sheng, Cheng. Bali yi yu. (Xianggang : Ya Zhou chu ban she, 1957). Reisebericht über Paris. 巴黎憶語 |
Publication / SheC1 |
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6 | 1964 |
Lieou, Ngo [Liu, E]. L'odyssée de Lao ts'an : roman. Trad. par Cheng Tcheng [Sheng Cheng] ; avant-propos de Jacques Reclus. (Paris : Gallimard, 1964). Übersetzung von Liu, E. Lao Can you ji. In : Xiu xiang xiao shuo (March 1903-Jan. 1904). 老殘遊記 |
Publication / LiuE1 | |
7 | 1977 |
[London, Jack]. Xie ran xue shan gu. Jieke Lundun zhuan ; Sheng Cheng yi. (Taizhong : Pu tian, 1977). Übersetzung von London, Jack. The call of the wild. In : The Saturday Evening Post ; vol. 175, no 51-vol. 176, no 3 = June 20-July 18 (1903). 血染雪山谷 |
Publication / Lond85 |