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Fréret, Nicolas

(Paris 1688-1749 Paris) : Korrespondent der Jesuiten von Beijing, Jurist, Historiker

Subjects

Index of Names : Occident / Religion : Christianity / Sinology and Asian Studies : Europe : France

Chronology Entries (4)

# Year Text Linked Data
1 1718 Nicolas Fréret hält in Paris einen Vortrag über die Theorie der chinesischen Sprache und Schrift.
  • Document: Niepage, Martin. Fréret, ein Vorläufer der europäischen Sinologie. (Sonderdruck aus Grundpositionen der französischen Aufklärung. Berlin : Rütten & Loehning, 1935). (Nie, Publication)
2 1723-1741 Dominique Parrenin führt eine ausgedehnte Korrespondenz mit europäischen Gelehrten und informiert sie über China. Seine Korrespondenten sind Jean-Jacques Dortous de Mairan, Theophilus Siegfried Bayer und Nicolas Fréret. Ein Teil dieser Briefe sind in den "Lettres édifiantes..." und im "Welt-Bott" enthalten.
1734 schreibt Mairan an Parrenin, dass China eine ägyptische Kolonie sei. Parrenin kritisiert diese Ansicht mit der Begründung, dass die chinesische Religion und Sitte sich von der ägyptischen unterscheide und dass es unmöglich sei, in einem Land, das für Fremde verschlossen war, eine Kolonie zu gründen.
  • Document: Biographisch-bibliographisches Kirchenlexikon. Hrsg. von Friedrich-Wilhelm Bautz ; fortgeführt von Traugott Bautz. (Herzberg : BBKL, 1990-).
    http://www.bautz.de/bbkl/. (BBKL, Web)
  • Document: Lee, Eun-jeung. "Anti-Europa" : die Geschichte der Rezeption des Konfuzianismus und der konfuzianischen Gesellschaft seit der frühen Aufklärung : eine ideengeschichtliche Untersuchung unter besonderer Berücksichtigung der deutschen Entwicklung. (Münster : LIT Verlag, 2003). (Politica et ars ; Bd. 6). Habil. Univ. Halle-Wittenberg, 2003. S. 57. (LeeE1, Publication)
  • Person: Bayer, T.S.
  • Person: Mairan, Jean-Jacques Dortous de
  • Person: Parrenin, Dominique
3 1736-1749 Nicolas Fréret ist wissenschaftlicher Mitarbeiter der Académie des inscriptions et belles-lettres.
4 1736 Fréret, Nicolas. De l'antiquité et de la certitude de la chronologie chinoise [ID D19821].
Theodore Nicholas Foss : Frérét was one of the first to comment on Chinese chronology without apologizing for his inability to reconcile biblical reckoning to account for Chinese history.
Virgile Pinot : Fréret ne put admettre la réalité de l'éclipse de 2155 av. J.-C. que les figuristes avaient intérêt à nier, car s'il était vrai qu'une éclipse dont les anciens livres chinois donnaient les détails s'était réellement produite en Chine dans les circonstances indiquées par ces livres, et à l'époque désignée, il ne pouvait plus être question de prétendre que les livres ne racontaient pas l'histoire de la Chine et qu'ils étaient des livres transmis par les premiers patriarches et dont les Chinosi avaient perdu la clef. Prouver la certitude de la chronologie et de l'ancienne histoire chinoises malgré les difficultés et les obscurités qui résultent du recul du temps fut le but de Fréret lorsqu’il composa sa première Dissertation lue en 1733 à l'Académie des inscriptions et belles lettres. Il fallait avant tout donner une méthode historique indépendante de tout système religieux, ne se prévalant par d'une affirmation de la Bible pour repousser un fait d'une histoire profane contraire à cette affirmation. Il part d'un principe que les théologiens ne peuvent lui contester : il admet pour le calcul des temps de calcul de la Vulgate et il montre que rien dans la chronologie chinoise ne vient contredire ce système chronologique de la Bible. L'objet essentiel est de prouver la certitude de la chronologie chinose contre les figuristes qui veulent voir dans les premiers empereurs chinois Noé et ses ancêtres, et d'autre part, contre eux qui, désespérant d'establir la conciliation entre la chronologie chinoise et la chronogie sacrée ne veulent voir dans l'histoire des premiers temps de la Chine qu'on 'un amas de traditions confuses et peu assurées que les écrivains des diècles postérieurs ont liée les unes aux autres pour en former un seul corps'. Fréret croit trouver dans l'exposé des circonstances qui ont accompagné l'éclipse, rapportée par le Chou king, non certes une raison de douter de la réalité de cette éclipse, mais tout au moins une raison de douter du règne de cet empereur Tchong Wang, et und preuve que l'éclipse dont parle le Chou king ne peut être l'éclipse de 2155. Le principe de la méthode est d'écarter de l'ancienne histoire chinoise toute la période fabuleuse et de n'accepter dans la chronologie chinoise que les règnes des anciens empereurs qui peuvent être prouvés historiquement. C'est la raison pour laquelle Fréret, dans sa première dissertation, ne croyait pas pouvoir remonter plus haut que Yao. Gaubil et Mailla s'accordent à lui faire remarquer que Confusius a parlé des règnes antérieurs à Yao et qu'il fair remonter l'histoire de la Chine à Fou-hi et même au delà. Cette autorité de Confucius semble suffisant à Fréret pour qu'il accepte les règnes de Fou-hi, de Cheu nong et de Houang ti. Il fixe la première date certaine de l'histoire chinoise au début du règne de Houang ti, date que lui fournit la chronologie du Tchou chou, mais en admettant que d'autres empereurs ont pu régner en Chine antérieurement. Fréret est le premier historien qui ait essayé d'étudier l'histoire de la Chine ancienne en historien véritable, c'est-à-dire en laissant de côté toutes les préoccupations religieuses et tous les préjugés d'Européen. S'il a essayé de fixer la chronologie chinoise pour replacer les origines de cette nation dans l'histoire générale de l'humanité, il n'a jamais eu pour intention, même quand il a diminué cette chronologie, de l'adapter à la chronologie sacrée, pas plus qu'il n'a voulu, en établissant la certitude de l'antiquité de la Chine ruiner l'autorité de la Bible.
Sa correspondance avec les missionnaires jésuites en Chine en est une preuve suffisante, non moins que ses mémoires publiés dans le recueil de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Mais à lire ces mémoires ou cette correspondance on serait tenté de croire que Fréret ne s'est intéressé qu'aux questions de chronologie ou d'histoire et que la recherche patiente qu'il a faite inlassablement des origines de la monarchie chinoise ne procède que de son goût d'érudit et d'historien. Cependant à l'occasion, dans sa correspondance avec le P. Gaubil, Fréret exprime son opinion sur la religion des premiers hommes et en 1737 il déclare qu'il croit qu'ils ont été théistes. Fréret analysant et critiquant la préface du P. Couplet sur la religion des anciens Chinois conclut comme Bayle à l'athéisme, et même à un panthéisme de genre spinoziste, des anciens Chinois.
Examinant d'après le P. Couplet les événements de la vie de Confucius, Fréret semble croire, comme Bayle le croyait des Lettrés de la Chine, qu’il avait une doctrine secrète : "La vie de ce philosophe, dit-il, estoit une comédie perpétuelle". Il masquait "ses sentimens et tous les mouvements de son cœur sous les apparences d'une tranquillité et d'une espèce d'impassibilité entière". Son enseignement portait sur quatre parties de la philosophie, morale, logique, politique, éloquence, mais il "n'admettoit ni métaphysique ni physique, ni théologie, aussi disoit-il lui-même, qu'un homme sage ne se devoit pas inquiéter de toutes ces choses". Sa doctrine est donc essentiellement morale, la science des mœurs étant chez les Chinois "la dernière et la plus estimée" de toutes les sciences. Il ne parle donc jamais ni du Souverain Être ni de l'immortalité de l'âme ni de l'autre vie, "il exorte à la vertu pour elle-même et pour les avantages qu'elle entraîne nécessairement avec elle par une suite naturelle". C'est la constatation qu'avait faite Bayle au sujet des Siamois. Donc la morale et la religion sont deux choses indépendantes. Les divinations de la religion chinoise que le P. Couplet s'efforce 'excuser mènent Fréret à la même conclusion : "Ces divinations n'estoient pas fondées sur les décrets d'une providence mais sur des raisons sympathiques et antipathiques qui s'accordent avec l’âme du monde".
  • Document: Pinot, Virgile. Chine et la formation de l'esprit philosophique en France (1640-1740). (Paris : P. Geuthner, 1932). Diss. Faculté des lettres, 1932.
    http://classiques.uqac.ca/classiques/chine_ancienne/auteurs_chinois.html. S. 202-207, 209-210, 212, 266-267. (Pin10, Publication)
  • Document: Foss, Theodore Nicholas. Chinese chronology in Jean-Baptiste Du Halde, S.J., Description... de la Chine (1735). In : Chine et Europe : evolution et particularites des rapports est-ouest du XVIe au XXe siècle : actes du IVe Colloque international de sinologie. (Paris : Institut Ricci, 1991). (Foss2, Publication)

Bibliography (2)

# Year Bibliographical Data Type / Abbreviation Linked Data
1 1736 Fréret, Nicolas. De l'antiquité et de la certitude de la chronologie chinoise. (Paris : Sur l'imprimé à Paris, 1736). (Mémoires de l'Académie des Inscriptions ; t. 10, 1736).
https://books.google.ch/books?id=WkgGAAAAQAAJ&pg=PA362&lpg=
PA362&dq=Fr%C3%A9ret,+Nicolas.+De+l%27antiquit%C3%A9+et+
de+la+certitude+de+la+chronologie+chinoise.&source=bl&ots=3pBTn
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20de%20la%20certitude%20de%20la%20chronologie%20chinoise.&f=false
.
Publication / Fré2
2 1796 Fréret, Nicolas. Chronologie des chinois. Edition augmentée de plusieurs ouvrages inédits et rédigée par feu M. De Septchênes. T. 1-4. (Paris : Dandré, 1796). (Oeuvres complètes de Fréret ; t. 11-14).
https://books.google.cz/books?id=l3xHAAAAYAAJ.
Publication / Fré1

Secondary Literature (3)

# Year Bibliographical Data Type / Abbreviation Linked Data
1 1935 Niepage, Martin. Fréret, ein Vorläufer der europäischen Sinologie. (Sonderdruck aus Grundpositionen der französischen Aufklärung. Berlin : Rütten & Loehning, 1935). Publication / Nie
  • Cited by: Asien-Orient-Institut Universität Zürich (AOI, Organisation)
  • Person: Niepage, Martin
2 1978 Elisseeff, Danielle. Nicolas Fréret (1688-1749) : réflexions d'un humaniste du XVIIIe siècle sur la Chine. (Paris : Collège de France, Institut des hautes études chinoises, 1978). (Mémoires de l'Institut des hautes études chinoises ; t. 11). Publication / Eli2
3 2008 Pereira, Jacques. Montesquieu et la Chine. (Paris : L'Harmattan, 2008). Diss. Faculté de Nice, 2008. Publication / Pere
  • Cited by: Asien-Orient-Institut Universität Zürich (AOI, Organisation)
  • Person: Bayle, Pierre
  • Person: Comte, Auguste
  • Person: Condorcet, Jean Antoine Nicolas de
  • Person: Destutt de Tracy, Antoine Louis Claude
  • Person: Diderot, Denis
  • Person: Du Halde, Jean-Baptiste
  • Person: Fourier, Charles
  • Person: Fénelon, François
  • Person: Helvétius, Claude-Adrien
  • Person: Leibniz, Gottfried Wilhelm
  • Person: Malebranche, Nicolas
  • Person: Montesquieu, Charles de Secondat de
  • Person: Pereira, Jacques
  • Person: Quesnay, François
  • Person: Rousseau, Jean-Jacques
  • Person: Volney, Constantin François
  • Person: Voltaire