2004
Publication
# | Year | Text | Linked Data |
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1 | 1903 |
[Hugo, Victor]. Ai chen. Lu Xun yi [ID D12565]. Luo Peng : Lu Xun schreibt im Nachwort : "Assez souvent l'homme est victime de son fanatisme, de ses habitudes et de son milieu. Ainsi le dogme religieux peut tuer, les lois peuvent étouffer, le milieu peut opprimer. L'auteur a parlé de la religion dans Notre-Dame de Paris, de la justice dans Les misérables et ici, dans cet article, du milieu. Fantine, un des personnages des Misérables, est née pauvre, sans recours. Qui plus est, elle a le tort de donner jour à un enfant. Quel malheur pour elle d'être mère. Elle se trouve prise dans le piège tendu par und société cruelle... Hélas ! Ces pièges, nous les retrouvons partout dans le monde, en Asie comme en Europe !... Si Hugo vivait encore, pourrait-il s'arrêter de décrire ces misères ? Quand le pourrait-il ?" Ainsi, l'histoire de Fantine, voire celle de tout le roman des Misérables est une protestation contre la cruauté sociale aux yeux de notre futur grand écrivain. Lui-même se sent opprimé par une société injuste, étouffé par son milieu et par des règles morales hypocrites. La société chinoise de l'époque lui apparaissait comme un monstre qui dévorait les hommes. C'est ce qu'il exprimera plus tard dans son roman Le journal d'un fou. Evidemment Lu Xun croyait avoir trouvé un frère d'esprit chez Hugo, qui parle en faveur des faibles. |
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2 | 1907-1935 |
Zeng Pu übersetzt von Victor Hugo : Les travailleur de la mer, Marie Tudor, Ruy Blas, Hernani, L'homme qui rit, Cromwell, Marion de Lorme, Quatrevingt-treize, Le roi s'amuse, Les jumeaux, Angelo, Tyran de Padoue, Le théâtre en liberté, Notre-Dame de Paris u.a. In : Aying. Wan Qing wen xue cong chao : yu wai wen xue yi wen juan [ID D21022]. Zeng Pu schreibt : "J'ai lu et relu Ruy Blas. Hugo a dit dans cette pièce tout ce que je pense. Car le monde dans lequel nous vivons, où la corruption a gagné la quasi-totalité des fonctionnaires, où les seigneurs de guerre tyrannisent les honnêtes gens, ne me rappelle que trop bien l'époque de Charles II, en Espagne". Luo Peng : Zeng Pu arriva vite à acquérir une meilleure compréhension de Hugo que ses collègues. Quand les autres ne s'intéressaient qu'aux oeuvres romanresques du grand romantique, il découvrit son théâtre. Zeng Pu comprenait bien le rôle que Hugo avait joué dans la réforme du théâtre français et l'importance de cette réforme pout toute la vie littéraire des années 1930 du XIXe siècle. C'est alors qu’il établit le projet ambitieux de traduire toutes les oeuvres dramatiques de Hugo. Composé de 13 pièces son projet est tout proche d’un théâtre complet. Il déclara son ambition dans sa revue Zhen shan hei. Malheureusement il n'a pu achever que la traduction de quatre pièces entre 1927 et 1934 : Hernani, Ruy Blas, Lucrèce Borgia et Angelo. |
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3 | 1924 |
Liu, Yanling. [Panorama de la littérature française du XIXe siècle]. [ID D21051]. Luo Peng : L'auteur indique, probablement pour la première fois en Chine, quelques défauts du roman de Victor Hugo. Tout en admettant que Hugo était un grand artiste de roman et de poésie, je pensait que les romans de Hugo avaient pour principaux défauts d'avoir des chapitres de longueur inégale, des anecdotes invraisemblables et même ridicules. C'est pourquoi on lui reprochait de laisser le sentiment l'emporter sur la raison. M. Liu osa même dire : "Hugo est un auteur qui manque de capacité de raisonnement." Ce propos, emprunté évidemment à la critique occidentale contemporaine, montre tout de même que l'on cherchait déjà à se dégager quelque peu de l'admiration totale des premiers jours. |
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4 | 1929 |
[Hugo, Victor. Pendant l'exil]. Zhang Jingsheng yi [ID D21050]. Luo Peng : Zhang en fit un éloge chalereux dans sa préface : "Pendant ces dix-neuf ans d'exil Hugo ne passait pas une minute sans se soucier de la liberté et de la République. Il ne voulait jamais s'incliner devant Napoléon III même quand la sécurité de sa vie et de sa famille était menacée." Il admirait Hugo d'autant plus que l'écrivain français avait condamné les armées anglaise et française pour leur pillage commis au Palais d'été de l'empereur chinois : "Pendant son exil Hugo devenait le guide de toutes les nations faibles. En 1861, lors de la guerre de l'union anglo-française contre Beijing, il a condamné ce dombat en disant qu'il avait pour but le partage du butin. Nous voyons par là que sa bienveillance et sa générosité sont sans limite." |
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5 | 1930 |
[Hugo, Victor]. Ke lian de ren. Xiao'e zhu ; Fang Yu, Li Dan yi [ID D21052]. Luo Peng : La traduction des Misérables est complète et de bonne qualité, ne refroidit guère l'ardeur de ceux qui voulaient lier leur nom au grand ouvrage. |
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6 | 1931 |
[Hugo, Victor]. Jiu shi san nian. Yuguo zhu ; Zeng Pu yi [ID D21053]. Luo Peng : Zeng Pu était fasciné par Quatrevingt-treize von Victor Hugo et le préfaça. Il disait : "Aucune oeuvre de Hugo ne vise le vide. On voit dans chaque livre une de ses réflexions importantes, faites dans l'intérêt de l'humanité. Notre-Dame de Paris a trait à sa réflexion sur la religion, Les misérables à celle sur les lois, Les travailleurs de la mer à celle sur la vie, L'homme qui rit à celle sur les classes." Ces jugements, trop sommaires pour être vraiment intéressants, se fondent pourtant sur une idée qui s'avère juste : ne pas réduire un grand auteur à une seule facette, tâcher de découvrir toutes les richesses de ses oeuvres. Qu'est-ce qu'il voit dans Quatrevingt-treize ? Il affirmait : "Quel est la réflexion de Quatrevingt-treize ? En un mot, l'humanisme. Si on résume ce livre en une seule phrase, ce sera celle-ci : que nous ne perdions pas notre coeur chaud." Li continuait : "Ceux qui ne croient pas à la religion n’ont pas la compétence de lire mon Quatrevingt-treize. Ceux qui ne se munissent pas d'une intelligence politique n'en ont pas le courage... Quatrevingt-treize est la cloche qui réveille, les grands hommes de nos jours doivent le lire. L'oeuvre est l'étincelle qui allumera un feu, les héros à venir ne doivent non plus la manquer." |
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7 | 1936 |
[Hugo, Victor]. Bei can shi jie. Yuguo zhu ; Li Jingxiang yi. [ID D14241]. Luo Peng : Li Jingxiang schreibt im Vorwort zu seiner Übersetzung von Les misérables von Victor Hugo : "Le père de Hugo était militaire. Dans son enfance Hugo avait été influencé par un vieux prêtre. Ainsi, dans son esprit furent semés deux grains : la loi et la religion. Il était partisan du droit du peuple, mais vivait malheureusement dans la société du XIXe siècle où dominaient la noire misère, le désordre, la médiocrité et la pauvreté. C'est pourquoi dans ce livre il montre tous les crimes produits par le système et met en lumière sa foi religieuse." Tout en indiquant le refus du système social qui entraîne la misère, le traducteur insiste sur un élément important de la pensée hugolienne : sa confiance en la religion. Il précisait : "Dans ce livre Hugo raconte l'histoire d'un forçat dont les crimes n'ont d'autres origines que la faim. Enfin il abandonne la vie terrestre pour entrer dans l'univers de la religion. Les misérables sont punis pour leur crimes, lesquels sont produits exclusivement par la société, par son système. Les lois ne peuvent décider du sort de l'homme. Il faut laisser agir la religion qui résoudra le problème en convertissant l'homme." Li Jingxiang – qu'il soit chrétien ou non, peu importe – indiquait avec raison la demension de la foi dans l'oeuvre, dimension importante sur laquelle on préférait faire le silence. |
# | Year | Bibliographical Data | Type / Abbreviation | Linked Data |
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1 | 1924 | Liu, Yanling. [Panorama de la littérature française du XIXe siècle]. In : Shi (1924). | Publication / Hugo17 |
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2 | 1927 |
[Hugo, Victor]. [Hai shang lao gong]. Zeng Pu yi. In : Zhen shan hei ; no 1-2 (1927). Übersetzung von Hugo, Victor. Les travailleurs de la mer. Vol. 1-3. [1ère éd.] (Bruxelles : A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1866). [Weitere Ausgaben : Paris : J. Hetzel ; Librairie internationale ; Nelson ; E. Flammarion, 1866]. 海上劳工 |
Publication / Hugo80 | |
3 | 1929 |
[Hugo, Victor. Pendant l’exil]. Zhang Jingsheng yi. In : Zhang, Jingsheng. Meng yu fang zhu. (Shanghai : Shi jie shu ju, 1929). Übersetzung von Hugo, Victor. Actes et paroles. Vol. 1-3. (Paris : M. Lévy, 1875-1876). Vol. 2 : Pendant l'exil, 1852-1870. 梦与放逐 |
Publication / Hugo16 | |
4 | 1958-1984 |
[Hugo, Victor]. Bei can shi jie. Yuguo zhu ; Li Dan yi. Vol. 1-5. (Beijing : Ren min wen xue chu ban she, 1958-1984). Übersetzung von Hugo, Victor. Les misérables. Vol. 1-5. (Paris : Pagnerre, 1862). 悲惨世界 |
Publication / Hugo47 |
# | Year | Bibliographical Data | Type / Abbreviation | Linked Data |
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1 | 2000- | Asien-Orient-Institut Universität Zürich | Organisation / AOI |
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