Judith Gautier schreibt über das chinesische Fest im Hause von Pierre Loti :
"L'impératrice actuelle, la vraie, celle dont on ne prononce pas le nom et que l'on ne désigne que par ses titres, est présente à cette fête sous la forme d'une bannière de soie jaune sur laquelle sont reproduits quatre vers écrits par elle. Quand 'l'Impératrice' s'est retirée, les invités circulent dans la demeure, prenant plaisir à traverser le jardin illuminé, ou à se glisser, si on peut en trouver le chemin, vers la fumerie d'opium ; là des fumeurs couchés sur des divans aspirent et soufflent l'épaisse et odorante fumée bleue du bienfaisant poison, s'engourdissent, s'enfuient dans le rêve. On sert aussi toutes les sortes exquises de thé."
Guillemette Tison : Sa relique la plus précieuse est une paire de chaussures de l'Impératrice Cixi. Ces objets encombrants et précieux, volés dans une chambre du palais impérial, rapportés en cachette sous le manteau d'uniforme de son domestique figureront dans la salle chinoise de sa maison. Cette pièce a aujourd'hui disparu, mais il nous en reste quelques documents photographiques, qui montrent la place importante donnée à un trône laqué rouge et or, à des paravents de miroirs. L'inauguration de la salle chinoise de Rochefort fut l'occasion d'une grande fête comme Loti aimait en organiser, une fête chinoise, dont Judith Gautier, qui fut parmi les invités, a écrit une relation précise. Les invités, priés de venir habillés à la chinoise, ou à la rigueur à la japonaise, purent admirer un cortège de musiciens et de gardes somptueusement vêtus qui précédaient 'l'Impératrice'. Cixi en personne n'était pas forcément au courant de cette fête, mais l'Ambassade de Chine à Paris était représentée par deux dignitaires.
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