1995
Publication
# | Year | Text | Linked Data |
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1 | 1813 | Jean-Pierre Abel-Rémusat promoviert in Medizin am Collège royale (Collège de France). |
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2 | 1825 |
[Stendhal über Jean-Pierre Abel-Rémusat]. Knud Lundbaek : Stendahl was a great admirer of Abel Rémusat's scholarship. They both attended the weekly soirées of professor Cuvier, but we do not know what kind of personal relationship—if any—there was between them. However, Stendahl speaks about Abel Rémusat more than once in the anonymous letters about politics, literature and theatre he had published in various English magazines in the 1820s. In a letter of October 18th, 1825, he gives a general characteristic of that remarkable man: "He is famous for his perfect knowledge of the Chinese empire and the neighboring countries. You know how difficult the Chinese language is, but Mr. Rémusat has changed all that. Now, using his Chinese grammar, a boy of sixteen with a normal intelligence can learn the syntax of this language in six months, and after two years of study he will be able to translate from Chinese as easily as we translate from Italian.... Actually he teaches Chinese to a number of students (in the College de France) and in a few years this language will be as well known as Greek.... Among the members of the Académie des Inscriptions et Belles-Lettres there are only three persons who know what they pretend to know, —two elderly scholars, Sylvestre de Sacy, the historian P.C.F. Danou, and young Abel Remusat. Sacy, however, is completely absorbed in Jansenism and he is not a brilliant personality. Rémusat really works, he publishes, thus disclosing the weakness of the other members... he is the most learned man in France... At the moment he is engaged in having a four volume work printed, dealing with all that has been learned about China during the last thirty years. If only the government would give him six secretaries at 4.000 francs a year, he would be able to publish fifteen volumes of translation from Chinese each year. Then we would know the literature of that country better than that of Germany." Stendahl adds to this rather overwhelming presentation of the young academician that he has his information from ten or twelve persons who know what they are talking about and whom he met at a recent public meeting in the Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Personally Stendahl must have been most interested in Remusat's translation of a Chinese novel called Les Deux Cousines which was published late in 1826. He discusses the possibility that Rémusat might have made it up from various bits of his enormous knowledge of Chinese manners and customs, but rejects the idea—he is not that kind of man. Stendahl only says that the novel deals with two young women, educated together, who come to love each so tenderly that they accept when the father of one of them suggests that they should both marry one and the same man at the same time. He does not give a summary of the plot as he usually did in his reviews. It is perhaps interesting that Stendahl published his first novel, entitled Armance, the following year (Paris, 1827). This little book deals with another interesting erotic subject, the protagonist being a young lover who suffers from sexual impotency. |
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3 | 1829 |
Jean-Pierre Abel-Rémusat trifft vier chinesische Christen, die ihre Theologiestudien am Maison des lazaristes beenden und hört das erste Mal Chinesisch. |
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4 | 1891 |
Guo, Songtao. Lundun yu Bali ri ji [ID D7868]. Guo schreibt : Lorsque Rome atteignit son apogée, l'Angleterre fut dominée par elle pendant des centaines d'années et la religion de Rome s'y propagea. Les prêtres organisèrent la construction des églises, arrêtèrent les règlements. Tout ce qui compte pour l'édification d'un pays, construction de réservoirs d'irrigation, médecine, techniques, fut entrepris par eux. Au milieu des T'ang, Egbert réunit les tribus et fonda l'Angleterre (qui s'appelait alors Britain) à l'époque où la religion (le christianisme) se propageait et où les prêtres avaient tout pris en main. Les universités comme Oxford et Cambridge, qui ont plus de mille ans d'histoire, furent également établies par les religieux au moment de la fondation de l'Angleterre. Elles n'ont pas beaucoup changé. La politique et la loi furent aussi élaborées par eux. Dès le début, ces religieux fondèrent l'Église. Ils dominèrent le roi et le peuple en leur imposant des règles de conduite. Ainsi les religieux eurent-ils la haute main sur le pouvoir de l'État durant plus de mille ans. Et le peuple est toujours croyant. |
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5 | 1892 |
Guo, Songtao. Yang zhi shu wu yi ji [ID D20739]. Guo Songtao schreibt : Les barbares recourent à trois procédés dans leur contacts avec la Chine : le commerce, la religion et la force militaire. Ces trois techniques sont complémentaires et chacune a sa spécificité.... Quand les misssionnaires veulent propager leurs idées religieuses, ils sont obligés de faire appel à l'armée. Celle-ci n'oserait pas envoyer des troupes sans l'aide des commerçants. Une fois que l'armée s'engage, la religion et le commerce reculent pour la laisser agir. |
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6 | 1892 |
Xue, Fucheng. Chu shi Ying, Fa, Yi, Bi si guo ri ji [ID D20741]. Xue schreibt : Le pape de Rome avait un pouvoir suprême. Même l'investiture et la déposition d'un souverain étaient en son pouvoir. Quand la France perdit sa guerre franco-allemande et qu'elle retira l'armée qui protégeait le pape, le roi italien prit Rome et en fit sa capitale. Les propriétés du pape furent confisquées et placées sous surveillance stricte. Le pape, inquiet et furieux, n'osa pas s'exprimer... Au cours des siècles passés, les richesses de Rome s'épuisèrent et le peuple s'appauvrit. Le pays fut plongé dans la crise. On dit que depuis l'arrivée du roi à Rome, le pays commence à prospérer. Les constructions et les commerces ont repris. Si l'on en cherche la raison, c'est que le pape ne connaît rien à la politique. Il ressemble sans doute aux bouddhistes chinois qui ne savent pas gouverner ni administrer le pays. Mais Rome fut dominée pendant plus de mille ans par les papes qui ne faisaient que vivre des miettes de la doctrine laissée par Jésus pour tromper le peuple. Selon leur doctrine, il suffit de vénérer Dieu pour obtenir le bonheur. Les connaissances et les arts ne furent pas respectés de sorte que les gens devenaient paresseux et la vie de plus en plus difficile. A l'époque où la puissance du pape connut son apogée, les tributs et les offrandes arrivant sans interruption firent vivre bon nombre de gens. Le peuple, lui aussi, en profita.... Dans les temps modernes, le développement des sciences suscita la jalousie de l'Église. Non seulement il fut défendu d'étudier des domaines tels que l'agriculture, le commerce, l'élevage du bétail, les mines et les manufactures, mais ceux qui osaient parler de sciences, d'astronomie, de mathématique et de géographie furent voués à la persécution. Les gens comprirent de quoi il était question. La situation était tout à fait comparable à celle du règne de l'empereur Ch'in qui obscurcit l'esprit du peuple. D'où la pauvreté et la décadence des moeurs. |
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7 | 1897 |
Hong, Xun. Jian wen zong lu [ID D20740]. Hong schreibt : Le palais du pape est un édifice qui se trouve à gauche de la Cathédrale St-Pierre. Sa construction est plus majestueuse que celle du Palais royal. Il y a une cinquantaine de cardinaux qui habitent dans les autres villes et pays. Le plus renommé succède au pape. Le pape était autrefois un personnage tout puissant. A son apparition, le peuple s'agenouillait le long des rues pour le saluer. Quand il recevait les rois en audience, au lieu de s'incliner comme on le fait aujourd'hui, ceux-ci devaient se prosterner devant lui et baiser ses pieds. A partir du moment où le roi d'Italie s'empara de Rome, le pape fut placé sous surveillance. Le roi installa des soldats autour du palais papal sous le prétexte de le protéger. Tous les courriers furent contrôlés avant d'être remis au pape. Respecté plus en apparence qu'en réalité, le pape était traité comme un ennemi. Un journal de l'Église protesta contre cette injustice en citant les propos du pape disant qu'il était en fait le prisonnier du roi. Malgré ses griefs, il ne pouvait rien faire.... Dès lors, le roi s'occupait des affaires politiques, le pape ne s'occupait plus que des affaires de l'Église. Les rôles furent clairement partagés... |
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# | Year | Bibliographical Data | Type / Abbreviation | Linked Data |
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1 | 1814 | Abel-Rémusat, Jean-Pierre. Plan d'un dictionnaire chinois. In : Mélanges asiatiques ; vol. 2 (1826). | Publication / ARJ7 |
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2 | 1997 |
Hon, Xun. Jian wen zong lu. In : Wang, Xiqi. Xiao fang hu zhai yu di cong chao xu bian. Vol. 11. (Shanghai : Zhu yi tang, 1897). [Bericht über Rom 1880]. 小方壺齋輿地叢鈔 |
Publication / Hon5 |
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# | Year | Bibliographical Data | Type / Abbreviation | Linked Data |
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1 | 2000- | Asien-Orient-Institut Universität Zürich | Organisation / AOI |
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