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Chronology Entries

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1 1795
Condorcet, Jean Antoine Nicolas de. Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain [ID D20222].
Condorcet schreibt : "Ces castes s'emparèrent de l'éducation, pour façonner l'homme à supporter plus patiemment des chaînes identifiées pour ainsi dire avec son existence, pour écarter de lui jusqu'à la possibilité du désir de les briser. Mais, si l'on veut connaître jusqu'à quel point, même sans le secours des terreurs superstitieuses, ces institutions peuvent porter leur pouvoir destructeur des facultés humaines, c'est sur la Chine qu'il faut un moment arrêter ses regards ; sur ce peuple, qui semble n'avoir précédé les autres dans les sciences et les arts, que pour se voir successivement effacé par eux tous ; ce peuple, que la connaissance de l'artillerie n'a point empêché d'être conquis par des nations barbares ; où les sciences, dont les nombreuses écoles sont ouvertes à tous les citoyens, conduisent seules à toutes les dignités, et où cependant, soumises à d'absurdes préjugés, les sciences sont contamnées à une éternelle médiocrité ; où enfin l'invention même de l'imprimerie est demeurée entièrement inutile aux progrès de l'esprit humain."
"J'esposerai comment la religion de Mahomet, la plus simple dans ses dogmes, la moins absurde dans ses pratiques, la plus tolérante dans ses principes, semble condamner à un esclavage éternel, à une incurable stupidité, toute cette vaste portion de la terre où elle a étendu son empire ; tandis que nous allons voir briller le génie des sciences et de la libarté sous les superstitions les plus absurdes, au milieu de la plus barbare intolérance. La Chine nous offre le même phénomène, quoique les effets de ce poision abruitissant y aient été moins funestes."
2 1795
Thomas James Mathias Imperial Epistle from Kien Long was indebted to William Mason's poem and also to the stanzaic Odes to Kien Long by John Wolcot. Earl Macartney's embassy in China from 1792 to 1794 to establish relations with that nation and to prevent mistreatment of British subjects in the Orient had vigorously stimulated interest in things Chinese. Wolcot satirized Macartney and the English king, but Mathias made his epistle a Tory weapon against Whigs. Sheridan is attacked in this poetic letter with particular ferocity, but all the variously shaded Whigs from Fox to Portland pass the Chinese Emperor in fancied review. In a pleasantly imaginative passage, Mathias' Emperor of China clothes Pitt in oriental magnificence :
While thus they pass, my Mandarins should bend,
And to my throne Pitts' palanquin attend ;
Trumpets of Outong-Chu his praise unfold,
And steely crescents gleam in semblance bold ;
With repercussive notes from impulse strong
Air thunders, rolls the drum, and groans the Gong ;
Flambeaux of odorous wood, and lanterns bright
In eastern prodigality of light...
3 1795 ca.
Thomas Coutts erhält für das Speisezimmer seiner Bank von George Macartney einen Wandbehang aus Papier mit chinesischen Szenen aus Beijing.
4 1796
Antonio Montucci gibt den Anstoss zum Druck des ersten Wörterbuches Dictionnaire chinois, français et latin von Joseph de Guignes.
5 1786-1794
Samuel Shaw ist erster Konsul des amerikanischen Konsulats in Guangzhou.
6 1796
Johann Wolfgang von Goethe spricht im Briefwechsel mit Friedrich von Schiller vom chinesischen Roman Haoh Kjöh tschwen : die angenehme Geschichte des Haoh Kjöh : ein chinesischer Roman... [ID D11114]. Übersetzung von Hau kiou choaan ; or, the pleasing history. [ID D11073]. [Hao qiu zhuan].

Friedrich von Schiller ist unzufrieden mit der Übersetzung von Christoph Gottlieb von Murr, beabsichtigt eine neue Übersetzung ins Deutsche und bietet 1800 dem Verleger Unger in China eine eigene Übersetzung an. Es entsteht aber nur ein kleines Fragment.
7 1796
Der Chinese in Rom. Gedicht von Johann Wolfgang von Goethe.
Das Gedicht ist eine Anspielung auf Jean Paul, der in einem Brief an Karl Ludwig von Knebel arrogante Äusserungen über Goethes neueste Dichtung getan und sich damit Goethes Unmut zugezogen hatte.
Chuan Chen : Erich Jenisch schreibt : In diesen Versen ist das Chinesentum mit der Leichtigkeit und Zierlichkeit seiner Bauten in Gegensatz gestellt zu den Gebäuden Roms, die neben dem Luftigen Gespinst der exotischen Architektur zwar schwer und lästig erscheinen, aber dennoch das 'Echte, Reine und Gesunde' darstellen.
Wolfgang Bauer : Das Chinesische war für Goethe mit dem "Kranken" identisch, während er das "Gesunde" in der weltichen Klassik repräsentiert sah. Dieses Gedicht macht das augenfällig.
8 1796
Lichtenberg, Georg Christoph. Von den Kriegs- und Fast-Schulen der Schinesen, nebst einigen andern Neuigkeiten von daher [ID D16012].
Lichtenberg schreibt : So lange ich über Völker zu denken im Stande gewesen bin, habe ich immer gemutmasset, dass die Schinesen das weiseste, gerechteste, sinnreichste und glücklichste Volk auf Gottes Erdboden seien. Durch dieses häufige Mutmassen habe ich es nun endlich so weit gebracht, dass ich wirklich und mit völliger Überzeugung, als wäre ich selbst dabei gewesen, glaube, dass diese Auserwählten des Himmels alle unsere so genannten leidigen neuen Erfindungen schon vor zehntausend Jahren gekannt haben, und folglich wohl noch in dem Besitz von tausend andern sein mögen, die wir, der Himmel weiss wann, noch alle werden machen müssen, ehe wir, wie sie, zur Ruhe kommen.

Willy Richard Berger : Der China-Aufsatz enthält Eigenheiten des chinesischen Nationalcharakters, der chinesischen Geisteswelt und Kultur in der grosszügig verallgemeinernden Weise, wie man das im Europa des 18. Jahrhunderts diskutierte, nur mit dem Mutwillen zur satirisch verzeichnenden Karikatur. Lichtenberg war an fremden Kulturen sehr interessiert und war ein leidenschaftlicher Leser von Reisebeschreibungen. Ein Herr Sharp macht als Butler die letzte Gesandtschaftsreise nach China mit. In Lichtenbergs Notizen steht, dass er sich damit auf die Gesandtschaftsreise von 1792-1794 von Lord Macartney bezieht. Der Butler erzählt von seiner Begenung mit einem Mandarin, der ihm die Einrichtung der chinesischen Kriegs- und Fast-Schulen auseinandersetzt. Lichtenbergs vorgebliche Bewunderung für China erweist sich schnell als das genaue Gegenteil. Es sind gebräuchliche Topoi der China-Debatte, die er aufgreift : Das hohe Alter der chinesischen Kultur und der hohe zivilisatorische Standard der Chinesen. In ironischem Ton werden Dinge, die sich mit der angeblichen Kunstfertigkeit der Chinesen nicht vereinbaren, als Kleinigkeiten abgetan. Die Akademien sind eine grossangelegte staatliche Abrichtungsanstalt, deren Zöglinge nicht – wie auf den Militärakademien in Europa – auf die aktive Kriegsführung, vielmehr auf den Passiv-Krieg, nämlich die Kunst, den Krieg "mit Standhaftigkeit zu ertragen", vorbereitet werden.
9 1796
Buhle, Johann Gottlieb Berhard. Lehrbuch der Geschichte der Philosophie [ID D16303].
Bd. 1 : Abschnitt über die Philosophie der Sinesen
Es ist auffallend, dass die Sinesen ungeachtet ihres Verkehrs mit den europäischen Handelsnationen, und mit den benachbarten durch die Wissenschaften wenigstens bis zu einem gewissen Grade aufgeklärten Völkern, dennoch in der Kultur und Ausbildung der Vernunft solche Fortschritte nicht gethan haben, als wie man von ihnen hätte erwarten sollen ; sondern dass sie bei der Mittelmässigkeit stehengeblieben sind.
10 1796
Gibbon, Edward. Miscellaneous works [ID D26760].
Principes des Poids, des Monnoies, et des Mesures des Anciens. (1759)
Je ne connois que la Chine qui ait fermée ses mines d'argent. La raison en est sensible, et fait l'éloge de ce peuple de législateurs. Isolée dans l'univers, la Chine ignore la richesse relative et le commerce étranger. L'augmentation ou la diminution des métaux n'intéressent nullement le commerce intérieur et les arts.

Extraits raisonnées.
Mr. Needham pretended that these Egyptian letters werde the same as the old Chinese characters.

De l'Orient, des Indes, &c.
Comme les voyageurs ne sont point d’accord sur la mesure du pied Chinois M. D'Anville consulta le P. Gaubil, missonnaire à Pekin. Ce Père s'assura que le pied impérial étoit au pied de roi comme 500 à 508, c'est à dire onze pouces neuf lignes et sept dixièmes de lignes, et par conséquent douze pouces sept lignes et deux dixièmeés de lignes du pied Anglois.
193 li sont égaux à un dégré du grand cercle ; cependant les mathématiciens Chinois y comptent unanimement 200 li. On pourroit attribuer cette différence à leur peu d'habileté, ou au désir de n'employer qu’un nombre rond ; si l'on ne savoit que telle fut la décision de l'empereur Cam-hi et que personne n'osa y contredire ni la rectifier.
Telle est la mesure des li actuels ; mais M. D'Anville croit en avoir trouvé de plus petits dans les diècles reculés. Un rapport des parasanges au li dans le quinzième siècle lui en donne de ceux-ci de 272 au dégré. La mensuration même d’un dégré dans le huitième lui en fournit de 338 ; et la distance de Pekin à une ville Tartare lui en fait, du troisième siècle avant J.C. de 405 au dégré. Tout cela est fort ingénieux et paroît même assez vraisemblable. Je voudrois avoir eu les mêmes secours sur les polids qui sont en même tems la seule monnoie d'or ou d'argent que connoissent les Chinois. Les réponses vagues et obscures des missionnaires m'ont engagé à consulter les voyages d'un négociant qui a passé six mois à Canton. Il n'a pu connoître que les objets du commerce, mais il doit être assez instruit là-dessus. Selon lui, 10 li = 1 candarin ; 10 foan ou candrians = 1 mace ; 10 tsean ou maces = 1 tael, Les Chinois le nomment leang ; 10 leang ou tales = 12 oz. 2 dwt. 4 gr. Poids Anglois = 12 onces environ de Paris ; 16 tales = 1 cattie ou livre Choinoise. L'écu d'Angleterre (5 chelins) 5 l. T. 12 ½, passe à la Chine pour 8 maces ; par conséquent, un tael = 10 maces = 6s. 3d. = en gors 7 l T.Os.
Le Père le Comte me paroît le mieux instruit, sur les revenus de la Chine. Ce que la cour reçois en argent ne passe pas 22 millions de taels, 6,875,000 l.s. Mais il faut ajouter une somme bien plus considérable pour toutes les denrées que les provinces sont obligées de fournir en ris, en bled, en draps, en soies, en sel, en vernis, &c. &c. qu’on peut évaluer à cinquante de tales 15,625,000 l.s. Le total du revenu peut monter à 72 millions de tales 22,500,000 l.s. L'Hindostan, moins peuplé et moins commerçant, a rendu bien davantage à son prince ; mais le commerce des Indes engloutit les trésors de l'Amérique, et l'avarice tyrannique des Mogols ne laisse au commerçant que les richesses qu'il peut leur cacher. Le P. Du Halde avoit évalué ce revenu à 200,000,000 tales, 62,500,000 l.s. après une exagération pareille j'ai peine à le croire. Il dit cependant que l'empereur entretient 160,000 hommes auprès de sa personne, et plus de 770,000 pour la défense de la grande muraille et des provinces en tout 930'000 hommes ; avec 565,000 chevaux pour remonter sa cavalerie.
La Chine, dans un dénombrement fait au commencement du règne de Cam-hi, contenoit 11,052,872 familles, et 59,788,364 hommes en état de porter les armes, sans y comprendre les lettrés, les bonze, les mariniers, &c. Un pareil calcul nous donneroit pour le moins 200,000,000 d'habitants. Les détails qu'il donne sur les denrées que les provinces envoyoient en cour ont un air d'authenticité. Entr'autres j'y trouve en bled et ris 40,155,490 sacs, chaque sac du poids de 120 livres. Cette quantité énorme reviendroit à 15,494,722 quartiers d'Angleterre, et vaudroit ici plus de 30,000,000 livres sterling. Je sais que les denrées sont à meilleur marché à la Chine, mais cette somme me paroît aussi incroyable que peu nécessaire. Vanité Chinoise !

Extraits de mon journal.
Erwähnung von :
Viani, Sostegno ; Mezzabarba, Carlo Ambrogio. Relazione di quanto è successo in Cina à Monsigre. Carlo Ambrogio Mezzabarba Patriarca d'Alessandria e Legato Apostolico. = Istoria delle cose operate nella China de Monsignor Gio. Ambrogio Mezzabarba, scritta dal padre Viani : opera data a adesso la prima volta alla luce. (Parigi : Appresso Monsù Briasson, 1739).
Fourmont, Etienne. Linguae sinarum mandarinicae hieroglyphicae grammatica duplex. (Paris : Ex Typographia Josephi Bullot, 1742)

Index expurgatorius. (1768-1769).
M. de Voltaire rejects with a magisterial haughtiness the famous inscription, which relates the origin of Christianity in that country, and asserts with a decisive a confidence that Christianity was absolutely unknown in China in the time of Charlemagne. If he will take the trouble of reading a very curious dissertation in the Estratto della Letterature Europea, per l’anno, 1761, p. 1, 2, 2, and which is perfectly agreeable to the principles of M. De Guignes, (V. Mém. De l’Acad. Tom. 30.) he may see the two following positions established upon the most convincing proofs. 1. It is certain from the Chinese historians, the Nestorian writers, and the Arabian and European travellers, that a very considerable Christian church subsisted in China from the 7th to the 14th century, which at first flourished very much under the peculiar protection of the emperors. 2. That the inscription carries every mark of authenticity, and is perfectly agreeable to the history of those times and even to the character and doctrines of the Nestorian sect. I am not insensible that before this question was so accurately examined, some learned men have had doubts concerning the inscription ; but where they doubted, Voltaire decided. Though his objections are very contemptible, yet I am still more offended at the haughtiness of his unbelief, than at his unbelief itself.
11 1796-1806
Ideenmagazin für Liebhaber von Gärten, Englischen Anlagen und für Besitzer von Landgütern : um Gärten und ländliche Gegenden, sowohl mit geringem als auch grossem Geldaufwand, nach den originellsten Englischen, Gothischen, Sinesischen Geschmacksmanieren zu verschönern und zu veredeln [ID D26954].
Johann Gottfried Grohmann schreibt : "Im dritten Viertel des verflossenen Jahrhunderts war in unserer Gartenkunst der chinesische Geschmack der herrschendste und beliebteste. Er musste die Gewalt der Mode anerkennen, um dem chinesischen Geschmack Platz machen. Jetzt ist in England der ägyptische geschätzt – und es ist nicht voraus zu sehen, dass durch die Gesandtschaft, welche der weise Alexander jetzt nach China geschickt hat… den Geschmack der Chinesen in Norden der herrschende werden dürfte ? Seit Jahrtausenden sind die Chinesen so wenig von ihren Sitten und Lebensart als von ihrer Baukunst abgewichen, und werden vielleicht noch Jahrtausende dabei stehen bleiben. Da wir an [William] Chambers chinesischer Baukunst… vortreffliche Schätze besitzen ; so haben wir die drei letzten Hefte dieses Bandes dazu bestimmt, die vorzüglichsten Zeichnungen im chinesischen Geschmack darzustellen".
12 1796
Andreas Everard van Braam Houckgeest built a home near Philadelphia known as "China's retreat". The building adopted a Chinese-style cupola on the roof. The windows, similar to screen in Chinese homes, were double leaves that slid into pockets in the walls. Destruction in 1970.
13 1796
Anton Vladykin reicht dem Kollegium des Auswärtigen Amtes einen Bericht, einen Plan von Beijing und eine Karte von China ein. Er wird Übersetzter des Auswärtigen Amtes.
14 1797
Chateaubriand, François-René de. Essai historique, politique et moral [ID D22988].
Er schreibt : "La Chine fonde son histoire sur un calcul d'éclipses qui remonte jusqu'au déluge, au delà duquel ses annales se perdent dans les siècles innombrables."
15 1797
Coleridge, Samuel Taylor. Kubla Khan : or, A vision in a dream [ID D26519].
Coleridge schreibt im Vorwort :
''The following fragment is here published at the request of a poet of great and deserved celebrity [George Gordon Byron], and, as far as the Author's own opinions are concerned, rather as a psychological curiosity, than on the ground of any supposed poetic merits. In the summer of the year 1797, the Author, then in ill health, had retired to a lonely farm-house between Porlock and Linton, on the Exmoor confines of Somerset and Devonshire. In consequence of a slight indisposition, an anodyne had been prescribed, from the effects of which he fell asleep in his chair at the moment that he was reading the following sentence, or words of the same substance, in Purchas's Pilgrimage: "Here the Khan Kubla commanded a palace to be built, and a stately garden thereunto. And thus ten miles of fertile ground were inclosed with a wall.'' The Author continued for about three hours in a profound sleep, at least of the external senses, during which time he has the most vivid confidence, that he could not have composed less than from two to three hundred lines ; if that indeed can be called composition in which all the images rose up before him as things, with a parallel production of the correspondent expressions, without any sensation or consciousness of effort. On awakening he appeared to himself to have a distinct recollection of the whole, and taking his pen, ink, and paper, instantly and eagerly wrote down the lines that are here preserved. At this moment he was unfortunately called out by a person on business from Porlock, and detained by him above an hour, and on his return to his room, found, to his no small surprise and mortification, that though he still retained some vague and dim recollection of the general purport of the vision, yet, with the exception of some eight or ten scattered lines and images, all the rest had passed away like the images on the surface of a stream into which a stone has been cast, but, alas ! without the after restoration of the latter !
Then all the charm
Is broken - all that phantom-world so fair
Vanishes, and a thousand circlets spread,
And each mis-shape the other. Stay awile,
Poor youth ! who scarcely dar'st lift up thine eyes –
The stream will soon renew its smoothness, soon
The visions will return ! And lo, he stays,
And soon the fragments dim of lovely forms
Come trembling back, unite, and now once more
The pool becomes a mirror.
Yet from the still surviving recollections in his mind, the Author has frequently purposed to finish for himself what had been originally, as it were, given to him. : but the to-morrow is yet to come. As a contrast to this vision, I have annexed a fragment of a very different character, describing with equal fidelity the dream of pain and disease. ''

Kubla Khan
In Xanadu did Kubla Khan
A stately pleasure-dome decree:
Where Alph, the sacred river, ran
Through caverns measureless to man
Down to a sunless sea.
So twice five miles of fertile ground
With walls and towers were girdled round:
And there were gardens bright with sinuous rills,
Where blossomed many an incense-bearing tree;
And here were forests ancient as the hills,
Enfolding sunny spots of greenery.

But oh! that deep romantic chasm which slanted
Down the green hill athwart a cedarn cover!
A savage place! as holy and enchanted
As e’er beneath a waning moon was haunted
By woman wailing for her demon-lover!
And from this chasm, with ceaseless turmoil seething,
As if this earth in fast thick pants were breathing,
A mighty fountain momently was forced:
Amid whose swift half-intermitted burst
Huge fragments vaulted like rebounding hail,
Or chaffy grain beneath the thresher’s flail:
And ’mid these dancing rocks at once and ever
It flung up momently the sacred river.
Five miles meandering with a mazy motion
Through wood and dale the sacred river ran,
Then reached the caverns measureless to man,
And sank in tumult to a lifeless ocean:
And ’mid this tumult Kubla heard from far
Ancestral voices prophesying war!

The shadow of the dome of pleasure
Floated midway on the waves;
Where was heard the mingled measure
From the fountain and the caves.
It was a miracle of rare device,
A sunny pleasure-dome with caves of ice!

A damsel with a dulcimer
In a vision once I saw:
It was an Abyssinian maid,
And on her dulcimer she played,
Singing of Mount Abora.
Could I revive within me
Her symphony and song,
To such a deep delight ’twould win me,
That with music loud and long,
I would build that dome in air,
That sunny dome! those caves of ice!
And all who heard should see them there,
And all should cry, Beware! Beware!
His flashing eyes, his floating hair!
Weave a circle round him thrice,
And close your eyes with holy dread,
For he on honey-dew hath fed,
And drunk the milk of Paradise.

In 1934, a copy of the poem known as the Crewe Manuscript was discovered and it contained a note about the origin of 'Kubla Khan' : ''This fragment with a good deal more, not recoverable, composed, in a sort of Reverie brought on by two grains of Opium taken to check a dysentry, at a Farm House between Prolock & Linton, a quarter of a mile from Culbone Church, in the fall of the year, 1797.''

Sekundärliteratur
Tao Zhijian : This poem belongs to that group generally considered his mystic and demonic compositions. In addition to its unique plac in the development of the Romantic imagination, the poem has a side yet rarely touched upon : it also participates in the reinvention, with its dreamy mystification, of the Paradisial/demonic far Eastern land called China. It describes the actual historical event of the Khan's building of 'Shandu' in 1256, in a location about three hundred kilometres to thre north of today's Beijing. At the first glance, it roughly matched the Cihai's description of the Mongol secondary capital with its 'city walls, palaces and houses'. However, a second look suggests otherwise. It was normal for Chinese cities to have their walls, and capitals their palaces, and this one may well be another political fortress of the Khan's oppressive rule.
If the 'palace' in the source already consists of some distortion, then the pleasure dome in Coleridge's dream can only be, at best, twice removed from reality, though reality was perhaps the last thing Coleridge would bother himself about. In the poem, China, or if only an wpitome of it, is thus forcefully romanticized.
As poetry, this is certainly forceful composition - it sends a bucket of cold water down the spine. But these contrasts, exotic and outlandish, are so hauntingly hyperbolized that they can only be about something out of the orinary and the normal. The maximized opposites found in the poem effect an estrangement of the exotic Eastern land, reminiscent of the contrasting images drawn before Coleridge's day.
The poem, and its exoticism, are not just a 'psychological curiosity' as Coleridge claims, nor is the appearance of the poem at this particular juncture in history an accident. In the poem is embodied the 'spirit of the age'. 'Kubla Khan' is taken as a poem that heralded the romantic period of English poetry. The Khan's romanticized pleasure dome and the mystified Oriental state are used as a foil leading up to Coleridge's vision of romanticism, a product of a domestic literary and iedological movement. China was not used for China's sake. Additionally, in the application of the mythic construct of the Orient, the Khan's pleasure dome is mixed with other exotic scenes. The vision of China as shown in Coleridge's poem was, as the author admits, 'composed in a sort of reverie brought on by two grains of opium'. The phantasmagorical image of China, even in such a seemingly nonpolitical piece of work, is not an isolated phenomenon. For what is dreamed and composed of an 'Oriental' land not only tells what was possible to be dreamed of it, but the mythic language which gave it its form of existence speaks of what was possible to be associated with that distant land, in the historical geo-political conjuncture that was Britain at the turn of the nineteenth century.
Coleridge's composition of mystery and demonism had its own political and ideological background. It belonged on the one hand to the age of revolutionary fervor and the Romantic spirit in England, and on the other to the tradition whereby the Orient became a mythic construct.
16 1797-1800
Cristóvão Pereira de Castro ist Gouverneur von Macao.
17 1798-1804
Isaak Jacob Schmidt wandert nach Russland aus und arbeitet als Kaufmann der Herrnhuter Brüdergemeinde in Sarepta, Wolgograd, Russland und wird russischer Staatsbürger.
18 1798
Johann Wolfgang von Goethe schickt den Elpenor, ohne sich als Autor zu nennen, an Friedrich von Schiller, mit dem Vermerk es sei ein "unglückliches Produkt". Er spricht von einem unglaublichen Vergreifen im Stoff. Schiller antwortet : Wenn es nicht von weiblicher Hand ist, so erinnert es doch an eine gewisse Weiblichkeit der Empfindung, auch insofern ein Mann diese haben kann.
19 1798
Johann Wolfgang von Goethe schreibt an Friedrich von Schiller : Das Buch Francisci, Erasmus. Neu-polirter Geschicht- Kunst- und Sitten-Spiegel... [ID D11244] hat mich unglaublich amüsiert und mir eine gute Idee von dem Scharfsinn der Chinesen gegeben. Diese Sammlung von merkwürdigen Begebenheiten, Sitten, Gebräuchen, Wissenschaften, Künsten, Jagden usw. war eine Art Kuriositätenkabinett von einem in jeder Hinsicht beschränkten Geiste zusammengetragen. Goethe fesselte darin nur das "tolle philosophische Gespräch" das zwischen Matteo Ricci und einem Mönch der Luotian-Sekte stattgefunden hat.

Wolfgang Bauer : Goethe begegnet zum ersten und wahrscheinlich einzigen Male dem "anderen Gesicht" Chinas, das nicht durch den im 18. Jahrhundert bereits blutleer gewordenen Konfuzianismus geformt war, sondern auch durch den Buddhismus und Taoismus, die in ihren zahlreichen Mischformen gerade ein besonders enges Verhältnis zur Natur besassen.
20 1798
Kant, Immanuel. Reflexionen zur Anthropologie [ID D17034].
Kant schreibt : Wollte Gott, wir wären mit orientalischer Weisheit verschont geblieben ; man kann nichts daraus lernen, und die Welt hat niemals von ihnen als eine Art mechanischer Kunst, Astronomie, Zahlen etc. gelernt. Wenn wir schon okzidentale Bildung durch die Griechen hatten, so konnten wir in die orientalischen Schriften hinein denken, niemals aber haben sie durch sich selbst den Verstand aufgeklärt. Es war zwar einmal ein Weiser, welcher sich ganz von seiner Nation unterschied und gesunde praktische Religion lehrte, die er seinen Zeitläuften gemäss in das Kleid der Bilder, der alten Sagen einkleiden musste ; aber seine Lehren gerieten bald in Hände, welche den ganzen orientalischen Kram darüber verbreiteten und wiederum aller Vernunft ein Hindernis in den Weg legten.

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