Gibbon, Edward. Miscellaneous works [ID D26760].
Principes des Poids, des Monnoies, et des Mesures des Anciens. (1759)
Je ne connois que la Chine qui ait fermée ses mines d'argent. La raison en est sensible, et fait l'éloge de ce peuple de législateurs. Isolée dans l'univers, la Chine ignore la richesse relative et le commerce étranger. L'augmentation ou la diminution des métaux n'intéressent nullement le commerce intérieur et les arts.
Extraits raisonnées.
Mr. Needham pretended that these Egyptian letters werde the same as the old Chinese characters.
De l'Orient, des Indes, &c.
Comme les voyageurs ne sont point d’accord sur la mesure du pied Chinois M. D'Anville consulta le P. Gaubil, missonnaire à Pekin. Ce Père s'assura que le pied impérial étoit au pied de roi comme 500 à 508, c'est à dire onze pouces neuf lignes et sept dixièmes de lignes, et par conséquent douze pouces sept lignes et deux dixièmeés de lignes du pied Anglois.
193 li sont égaux à un dégré du grand cercle ; cependant les mathématiciens Chinois y comptent unanimement 200 li. On pourroit attribuer cette différence à leur peu d'habileté, ou au désir de n'employer qu’un nombre rond ; si l'on ne savoit que telle fut la décision de l'empereur Cam-hi et que personne n'osa y contredire ni la rectifier.
Telle est la mesure des li actuels ; mais M. D'Anville croit en avoir trouvé de plus petits dans les diècles reculés. Un rapport des parasanges au li dans le quinzième siècle lui en donne de ceux-ci de 272 au dégré. La mensuration même d’un dégré dans le huitième lui en fournit de 338 ; et la distance de Pekin à une ville Tartare lui en fait, du troisième siècle avant J.C. de 405 au dégré. Tout cela est fort ingénieux et paroît même assez vraisemblable. Je voudrois avoir eu les mêmes secours sur les polids qui sont en même tems la seule monnoie d'or ou d'argent que connoissent les Chinois. Les réponses vagues et obscures des missionnaires m'ont engagé à consulter les voyages d'un négociant qui a passé six mois à Canton. Il n'a pu connoître que les objets du commerce, mais il doit être assez instruit là-dessus. Selon lui, 10 li = 1 candarin ; 10 foan ou candrians = 1 mace ; 10 tsean ou maces = 1 tael, Les Chinois le nomment leang ; 10 leang ou tales = 12 oz. 2 dwt. 4 gr. Poids Anglois = 12 onces environ de Paris ; 16 tales = 1 cattie ou livre Choinoise. L'écu d'Angleterre (5 chelins) 5 l. T. 12 ½, passe à la Chine pour 8 maces ; par conséquent, un tael = 10 maces = 6s. 3d. = en gors 7 l T.Os.
Le Père le Comte me paroît le mieux instruit, sur les revenus de la Chine. Ce que la cour reçois en argent ne passe pas 22 millions de taels, 6,875,000 l.s. Mais il faut ajouter une somme bien plus considérable pour toutes les denrées que les provinces sont obligées de fournir en ris, en bled, en draps, en soies, en sel, en vernis, &c. &c. qu’on peut évaluer à cinquante de tales 15,625,000 l.s. Le total du revenu peut monter à 72 millions de tales 22,500,000 l.s. L'Hindostan, moins peuplé et moins commerçant, a rendu bien davantage à son prince ; mais le commerce des Indes engloutit les trésors de l'Amérique, et l'avarice tyrannique des Mogols ne laisse au commerçant que les richesses qu'il peut leur cacher. Le P. Du Halde avoit évalué ce revenu à 200,000,000 tales, 62,500,000 l.s. après une exagération pareille j'ai peine à le croire. Il dit cependant que l'empereur entretient 160,000 hommes auprès de sa personne, et plus de 770,000 pour la défense de la grande muraille et des provinces en tout 930'000 hommes ; avec 565,000 chevaux pour remonter sa cavalerie.
La Chine, dans un dénombrement fait au commencement du règne de Cam-hi, contenoit 11,052,872 familles, et 59,788,364 hommes en état de porter les armes, sans y comprendre les lettrés, les bonze, les mariniers, &c. Un pareil calcul nous donneroit pour le moins 200,000,000 d'habitants. Les détails qu'il donne sur les denrées que les provinces envoyoient en cour ont un air d'authenticité. Entr'autres j'y trouve en bled et ris 40,155,490 sacs, chaque sac du poids de 120 livres. Cette quantité énorme reviendroit à 15,494,722 quartiers d'Angleterre, et vaudroit ici plus de 30,000,000 livres sterling. Je sais que les denrées sont à meilleur marché à la Chine, mais cette somme me paroît aussi incroyable que peu nécessaire. Vanité Chinoise !
Extraits de mon journal.
Erwähnung von :
Viani, Sostegno ; Mezzabarba, Carlo Ambrogio. Relazione di quanto è successo in Cina à Monsigre. Carlo Ambrogio Mezzabarba Patriarca d'Alessandria e Legato Apostolico. = Istoria delle cose operate nella China de Monsignor Gio. Ambrogio Mezzabarba, scritta dal padre Viani : opera data a adesso la prima volta alla luce. (Parigi : Appresso Monsù Briasson, 1739).
Fourmont, Etienne. Linguae sinarum mandarinicae hieroglyphicae grammatica duplex. (Paris : Ex Typographia Josephi Bullot, 1742)
Index expurgatorius. (1768-1769).
M. de Voltaire rejects with a magisterial haughtiness the famous inscription, which relates the origin of Christianity in that country, and asserts with a decisive a confidence that Christianity was absolutely unknown in China in the time of Charlemagne. If he will take the trouble of reading a very curious dissertation in the Estratto della Letterature Europea, per l’anno, 1761, p. 1, 2, 2, and which is perfectly agreeable to the principles of M. De Guignes, (V. Mém. De l’Acad. Tom. 30.) he may see the two following positions established upon the most convincing proofs. 1. It is certain from the Chinese historians, the Nestorian writers, and the Arabian and European travellers, that a very considerable Christian church subsisted in China from the 7th to the 14th century, which at first flourished very much under the peculiar protection of the emperors. 2. That the inscription carries every mark of authenticity, and is perfectly agreeable to the history of those times and even to the character and doctrines of the Nestorian sect. I am not insensible that before this question was so accurately examined, some learned men have had doubts concerning the inscription ; but where they doubted, Voltaire decided. Though his objections are very contemptible, yet I am still more offended at the haughtiness of his unbelief, than at his unbelief itself.
History : General
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Literature : Occident : Great Britain