Victor Segalen besucht einen Chinesisch-Kurs an der Ecole de langues orientales in Paris und besteht das Dolmetscher Examen der französischen Marine. Durch die Bekanntschaft mit Claude Farrère und Henry Manceron beginnt sich Segalen mit der Idee zu befassen, eine Reise nach China zu unternehmen.
Briefe von Victor Segalen an Jules de Gaultier : "Je me suis donc mis à l'étude du chinois. Tout compte fait, j'attends beaucoup de cette étude, en apparence ingrate, car elle me sauve d'un danger : en France, et mes projets actuels menés à bout, quoi faire ensuite, sinon‚ de la littérature ! J'ai peur de la recherche du 'sujet'. Alors que jusqu'ici, c’est toujours le sujet qui s'est imposé et m’a tenaillé jusqu’à son avènement, ou son enkystement provisoire. En Chine, aux prises avec la plus antipodique des matières, j'attends beaucoup de cet exotisme exaspéré."
"Mes études de chinois, servies par le plus lucide des professeurs, ne détonnent pas dans la note exotique, puisqu'elles représentent la pensée, certes, la plus antipodique que je puisse désirer."
Brief von Arnold Vissière an Victor Segalen : "Des leçons de chinois données par un jeune homme originaire de Han-k'eou pourront vous être utiles, si vous ne perdez pas de vue que sa prononciation diffère parfois de celle de Pékin et s'il s'applique à vous parler dans son meilleur Kouan-houa (langage mandarin). N'insistez donc pas pour imiter fidèlement sa manière d'articuler les mots ; je vous indiquerai plus tard les nuances à observer, à cet égard, pour prononcer comme les Chinois de Pékin."
Qin Haying : L'examen qu'il subit porte notamment sur la langue chinoise écrite, mais en dehors des cours, il apprend aussi la langue parlée auprès d'un Chinois résidant à Brest, ce qui l'amène à se sensibiliser à la diversité de prononciations dialectales du chinois et le prépare à ses futures méditations sur la différence fondamentale entre le mot dit et le mot écrit.
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