2002
Publication
# | Year | Text | Linked Data |
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1 | 1903 |
Liu, Shipei. Zhongguo min yue jing yi [ID D20540]. Liu schreibt : "L'Etat était alors fondé par le rassemblement du peuple ; sans ce dernier, il n'y aurait pas le prince ; ainsi le prince fut élu par le peuple. Tout comme ce qui est dit dans le Contrat du peuple : 'Le peuple est le souverain, le prince n'est que son serviteur'. A l'époque antique, c'était au peuple qu'appartenait tout le pouvoir d'Etat. C'est la raison pour laquelle il est dit dans le Shang shu que le peuple est le fondement de l'Etat." Wang Xiaoling : Liu Shipei semble être le seul qui ait mené une recherche approfondie en opérant une comparaison précise entre les textes les plus représentatifs de la pensée chinoise de chaque époque et les passages du Contrat social de Jean-Jacques Rousseau. Son ouvrage est inspiré de Lusuo min yue lun, traduit par Yang Tingdong [ID D20514]. Liu s'efforça de rapprocher la pensée de Rousseau de celle des penseurs chinois malgré leur différence fondamentale due aux deux systèmes que formait l'ensemble des conceptions sociopolitiques de l'Europe et de la Chine à cette époque. Comme beaucoup de ces compatriotes, Liu se soucia de sauvegarder le 'savoir national'. Mais différent de ceux qui prirent pour fondement le savoir chinois et rejetèrent la pensée politique occidentale, Liu chercha à faire renaître la culture nationale 'en accommodant la pensée occidentale à celle de la Chine'. Il essaya d’établir des analogies entre la pensée occidentale et extrême-orientale, tout en montrant que la Chine ne se trahissait pas elle-même en se transformant en un Etat démocratique, car l'idée démocratique se trouvait dès l'origine dans la culture chinoise. Bien que Liu Shipei tâche d'établir la "quintessence du Contrat social chinois" dans son ouvrage, ce à quoi il aboutit n'est plus un concept purement chinois : à l'expression elle-même ainsi qu'à son contenu sont attachées des idées nouvelles qui dépassent la limite de la notion traditionnelle de primauté du peuple. Désormais le peuple ne se borne pas à être considéré comme "fondement de l'Etat" (min wei bang ben), c'est à lui de prendre les décisions dans les affaires d'État et d'élire les hommes du gouvernement qui ne sont que ses représentants ; le peuple a le droit de les révoquer, si ces derniers l'empêchent d'exercer ses droits. En réalité, cet ouvrage a été conçu plus à des fins politiques que scientifiques, nous comprendrons donc plus aisément son caractère polémique. Liu Shipei chercha à établir des analogies entre la pensée occidentale et extrême-orientale, tout en montrant que la Chine ne se trahissait pas elle-même en se transformant en un Etat démocratique. Selon lui, l'idée démocratique s'était déjà trouvée dès l'origine dans la culture chinoise. Il différait ainsi des "conservateurs obstinés" qui prirent pour fondement le savoir chinois (zhongxue wei ti) et rejetèrent la pensée politique occidentale. Liu essaie de rapprocher la pensée chinoise de la doctrine rousseauiste sur deux point essentiels : la notion de 'pacte social' et celle de 'souveraineté du peuple'. Selon lui, ces deux notions n'étaient point étrangères à la Chine. En rapprochant le texte canonique chinois du Contrat du peuple, il tente de justifier l'idée du 'pouvoir du peuple' non seulement par la pensée moderne occidentale, mais de plus par la pensée classique chinoise. Cependant, selon Rousseau, l’homme ne doit renoncer en aucun cas à sa liberté, et l'inégalité est condamnable seulement quand elle est contraire au droit naturel, alors que pour Liu Shipei, la liberté personnelle pourrait être sacrifiée si certains en abusaient en portant atteinte à celle d'autrui et par là transgressaient le principe de l'égalité. |
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2 | 1907 |
Shen, Shu [Liu Shipei]. Wu zheng fu zhu yi zhi ping deng guan [ID D20581]. Liu schreibt : "Selon Rousseau, les hommes primitifs étaient égaux et indépendants, c'est un principe immuable et prouvé par la science. Il s'ensuit donc que l’inégalité parmi les hommes n'est arrivée que postérieurement : elle ne relève pas de la nature humaine. Les trois droits fondamentaux de l’homme : égalité, indépendance et liberté, bien que tous dotés par le Ciel, c’est l'égalité qui est la plus importante." |
# | Year | Bibliographical Data | Type / Abbreviation | Linked Data |
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1 | 1898 |
[Rousseau, Jean-Jacques]. Min yue tong yi. [Ed. Kang Youwei, Liang Qichao]. (Shanghai : Tong wen yi shu, 1898). Übersetzung von Rousseau, Jean-Jacques. Du contrat social. (Amsterdam : M.M. Rey, 1762). [Erste Übersetzung des 1. Kapitels ; Übersetzung aus dem japanischen Text Minyaku-yaku-kai von Nakae Chômin]. 民約通義 |
Publication / Rous73 |
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2 | 1907 |
Shen, Shu [Liu Shipei]. Wu zheng fu zhu yi zhi ping deng guan. In : Tian yi bao ; no 4-5, 7 (1907). [Enthält eine Eintragung über Jean-Jacques Rousseau]. 無政府主義之平等觀 |
Publication / Rous117 |
# | Year | Bibliographical Data | Type / Abbreviation | Linked Data |
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1 | 2000- | Asien-Orient-Institut Universität Zürich | Organisation / AOI |
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