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“Philippe Couplet, S.J. (1623-1693) : the man who brought China to Europe” (Publication, 1990)

Year

1990

Text

Philippe Couplet, S.J. (1623-1693) : the man who brought China to Europe. Ed. by Jerome Heyndrickx. (Nettetal : Steyler Verlag, 1990). (Monumenta serica monograph series ; 22). (Coup10)

Type

Publication

Contributors (1)

Heyndrickx, Jerome  (1932-2002) : Ferdinand Verbiest Foundation, Leuven

Mentioned People (1)

Couplet, Philippe  (Mecheln, Belgien 1623-1693 auf See bei Goa) : Jesuitenmissionar

Subjects

Religion : Christianity

Chronology Entries (2)

# Year Text Linked Data
1 1686 Couplet, Philippe. Tabula chronologica monarchiae sinicae [ID D1757].
Virgile Pinot : Le P. Couplet dans la préface de sa chronologie distingue d'abord deux périodes dans l'histoire chinoise : l'histoire antérieure à Fou-hi, qui est regardée par les historiens chinois comme fabuleuse, et la période qui commence avec cet empereur et qui est considérée comme historique. Puisque la première partie est fabuleuse, de l'aveu même des historiens chinois, nous serions en droit d'attendre que le P. Couplet cesse de s'en occuper. Mais il n'en est rien. Il se plaît à rapporter quelques-unes des fables de cette époque préhistorique et notamment les idées que les Anciens Chinois avaient sur la création du monde : le monde fut créé entre la onzième et la douzième heure de la nuit ; la terre, entre la première et la deuxième heure de la nuit ; l’homme, entre trois et quatre heures du matin, la femme, entre trois et quatre heures de l'après-midi. Rêveries sans doute, mais qui ne sont pas sans importance, car elles prouvent à tout le moins que les Chinois n'ont pas cru, comme tant d'anciens philosophes, que les libertins se plaisent à rappeler, que le monde est éternel. En outre, au milieu de ces légendes on trouve quelques traces des vérités premières. Ne dit-on pas par exemple, que le premier homme des Chinois, Puon-cu, est né d'une terre stérile, mais qu'il était pourvu dès l'origine d'une admirable connaissance des choses ? Sans doute, pense le P. Couplet, les premiers Chinois ont reçu des descendants de Noé quelques connaissances des vérités essentielles qui se sont affaiblies ensuite en se transmettant de génération en génération ou qui ont été obnubilées par l'idolâtrie qui s'est établie postérieurement.

D.E. Mungello : Tabula chronologica was the first complete summary of Chinese history to be published in Europa and it concluded with a table of the twenty-two imperial families (dynasties) which includes their names, the number of emperors who reigned in each dynasty, and the total numer of years that each dynasty reigned.
Couplet dated the beginnin of Chinese history from the reign of Fu Xi in 1952 B.C. to the time of Fu Xi were regarded as unauthentic and began the dating of the sixty-year cycles from the reign of Huangdi in 2697 B.C.
2 1687 Couplet, Philippe. Confucius sinarum philosophus [ID D1758].
Darin enthalten sind die ersten lateinischen Übersetzungen der drei konfuzianischen Klassiker : Intorcetta, Prospero. Lun yu und Zhong yong ; Costa, Inácio da. Da xue ; Couplet, Philippe. Tabula chronologica von 1686.

Einleitung : Couplet schreibt über die chinesische Kosmologie, die konfuzianische Philosophie, die Religion und die Gottesidee der Chinesen. Er macht sich Gedanken über den Ursprung des I-king [Yi jing]. Das I-king ist das älteste der fünf klassisch-kanonischen Bücher der Chinesen. Sein Verfasser war Fohi [Fuxi]. Zuerst beschäftigte sich Fohi mit Himmel, Erde und den Menschen, dann entdeckte er die acht Triagramme. Im Denken Fohis waren alle Phänomene der Natur aus dem Religiösen abgeleitet, aus seinem Glauben an die Beziehung zwischen Menschen, Himmel und Erde. Vor allem hat Fohi das Grundprinzip des I-king gefunden. Die beiden Prinzipien des Kosmos Yin und Yang stammen aus dem Taiji und alle gingen aus dem Chaos, aus dem Nichts hervor. Das Zeichen für Yang ist eine einfache Linie, das Zeichen für Yin eine unterbrochene. Die einfache Linie bedeutet das Vollkommene, die andere das Unvollkommene. Das Vollkommene schliesst in sich ein grösseres Vollkommenes ein ein geringeres Unvollkommenes. Das Taiji ist schon vor der Welt entstanden, in ihm liegt das Urbild der Dinge. Dieses Urprinzip ist auch im Himmel, in der Erde, den Menschen und in den fünf Elementen Metall, Holz, Wasser, Feuer und Erde, verteilt. Wenn es sich bewegt, bringt es das Yang und wenn es ruht, das Yin. Diese Theorie hat Couplet von Zhou Dunyi übernommen. Couplet befasst sich mit der Ordnung und dem Aufbau der Trigramme und beschreibt seine Theorien mit Tafeln. Nach der Interpretation Couplets glaubten die alten Chinesen an die Existenz Gottes und an die Unsterblichkeit der Seele. Er beschreibt den Glauben der Chinesen an den Berggeist und den Wassergeist. In ihnen sieht er Seelen, die in den Bergen oder im Wasser leben.
Coplets Auslegung des Konfuzianismus : Zur Zeit von Konfuzius sind die alten Sitten und Sozialordnungen völlig zerrüttet. Die chinesische traditionelle Tugend sowie der Gehorsam gegenüber den Eltern und die Treue zum Staat besitzen keine Kraft mehr. China verliert seine politische Einheit und spaltet sich in kleine Staaten auf. Konfuzius sucht deshalb die ideale Gesellschaft in Chinas Altertum und darin besteht der zentral Gedanke des Konfuzianismus, die Verwirklichung der idealen Wahrheit in der Gesellschaft.
Die Einleitung enthält auch die ersten Worte aus dem Dao de jing von Laozi : Das Tao oder die höchste Vernunft hat keinen Namen, die ihm entsprechen würde. Es hat den Himmel und die Erde erschaffen, obwohl es keinen Körper hat. Es ist unbeweglich und setzt doch alle Sterne in Bewegung. Ich nenne es Tao, das heisst die höchste gestaltlose Vernunft, weil ich keinen andern Namen weiss. Das Gesetz oder die Ratio (Tao) bringt Eins hervor, Eins bringt Zwei hervor, Drei bringt alle Dinge hervor. Couplet schliesst daraus, dass Laozi von einem ersten und höchsten, doch körperlichen Wesen wusste, das anderen Numina gleichsam wie ein König vorstand.

Virgile Pinot : Le P. Couplet écrit en effet sa préface à la traduction de Confucius à l'usage des jeunes missionnaires qui vont en Chine pour catéchiser les infidèles, mais surtout pour tâcher de convertir les Lettrés, les mandarins, et, s'il est possible, l'Empereur. Or, les Chinois cultivés ne veulent se rendre qu'à la raison, ce qui ne veut pas dire qu'ils soient rationalistes, c'est-à-dire prêts à renoncer aux principes de leurs raisonnements, si on leur démontre qu'ils sont faux ; mais ils veulent que les vérités qu'on leur apporte cadrent avec leurs principes immuables. Le P. Couplet essaie donc de montrer aux jeunes missionnaires qu'ils peuvent prêcher sans crainte le christianisme aux Lettrés de la Chine, et même avec des chances de succès, s'ils sont assez habiles pour faire apercevoir aux Chinois la concordance entre les témoignages des annales chinoises et les témoignages de la Bible sur les origines du monde et la religion des premiers hommes. Les concordances de temps, prouvées par le P. Couplet dans sa Chronologie mènent à des concordances de principes philosophiques et d'idées religieuses que le P. Couplet dégage et que le reviseur accentue, dans la préface du Confucius Sinarum philosophus.
Par sa Chronologie, le P. Couplet s'efforçait de prouver qu'il y a dans l’histoire de la Chine deux périodes distinctes, une période fabuleuse et une période historique, mais que les Chinois ont souvent confondues, parce qu'ils ont perdu le souvenir du Déluge universel. Établis en Chine peu de temps après le Déluge, deux seuls ans à peine, sous la conduite de Noé ou de l'un de ses descendants. ils ont pu conserver dans leurs traditions des idées saines sur la formation du monde et la création du premier homme. Mais comme l'origine de ces idées leur a bien vite échappé, ils ont placé au début de leur histoire une période fabuleuse à laquelle ils ont rapporte ces traditions anté-diluviennes dont ils ne trouvaient pas l'explication. D'où nécessité de ramener le début de la période historique à une époque où suivant les données de la Genèse, Noé et ses descendants ont pu se trouver en Chine. Et c'est la raison pour laquelle le P. Couplet exclut de la période historique les deux premiers empereurs. Mais une fois l'origine de cette période historique fixée à une époque légèrement postérieure au Déluge, tout se suit dans l'histoire chinoise, et les Chinois, sans aucun commerce avec les autres peuples du monde, ont pu conserver inaltérées les idées philosophiques et religieuses qu'ils ont reçues de Noé ou de ses descendants. Si Fou-hi, premier empereur de la Chine a reçu des descendants de Noé la connaissance du vrai Dieu, Hoam-ti [Huangdi], troisième empereur, éleva un temple au Souverain Empereur du ciel, qui fut, probablement le premier temple du monde. Il régla les sacrifices que ses successeurs maintinrent inchangés pendant de nombreux siècles, persuadés que le Souverain Empereur du ciel ne les accepterait pas s'il n'y avait outre 'le culte pur de l’âme' l'exactitude des pratiques traditionnelles. Mais ce culte ne s'adressait pas à des idoles, car un auteur dont le livre a échappé à l'incendie de Ym Hoam Ti déclare qu'avant l'entrée en Chine de l'Idole Fo il n'y avait pas d'images de faux dieux, il n'y avait pas de statues en Chine. De cette affirmation on ne peut conclure que deux choses : ou que les Chinois étaient athées, ou qu'ils reconnaissaient le vrai Dieu. Athées, ils ne l'étaient pas, témoin ces sacrifices que les empereurs faisaient à des dates fixes, car 'si l'on avait vu Aristote ou un autre philosophe fléchir les genoux à des époques déterminées, adresser des prières en levant les yeux et les mains vers le ciel, ne penserait-on pas que ce philosophe a reconnu l'existence d'un dieu, même s'il n'en a jamais fait mention dans ses ouvrages ?. Or ce Dieu ne peut être que le vrai Dieu, comme le prouve l'antiquité de l'empire chinois et de sa religion, preuve que viennent corroborer encore toute sorte d’autres arguments : les Chinois en effet n'ont jamais eu dans leur religion de sacrifices sanglants tels que les Priapées et les Saturnales des Romains. Ils sont toujours restés étrangers aux superstitions ridicules que l'on trouve par exemple chez Homère et Hésiode, que pourtant on considère comme des sages. Ils ont toujours eu une morale très pure, où l'on retrouve même certains préceptes du christianisme, tel le précepte de Confucius : 'Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fît à toi-même'. Donc les Chinois qui ne sont ni athées ni superstitieux et qui ont une morale pure ont certainement adressé leurs sacrifices au vrai Dieu, et l'on peut admirer la Providence 'qui a favorisé la nation chinoise plus que presque toutes les autres, qu'ils n'ont pas voulu désigner par elles autre chose que le vrai Dieu'. Le P. Couplet voulait en somme démontrer que les Chinois avaient participé à la révélation primitive, qu'ils avaient dès l'origine connu le vrai Dieu, qu'ils lui avaient élevé un temple et rendu un culte, que ce culte était demeuré inaltéré pendant une longue suite de siècles, qu'il exigeait non seulement la pureté du cœur, mais encore la modestie et l'humilité - la vertu essentielle du chrétien suivant Arnauld -, toutes conditions qui prouvent que les Chinois ont connu la véritable religion. Si l'on ajoute qu'ils ont eu de tout temps une morale très pure dont le principe est la charité et l'amour du prochain, ne peut-on proposer aux Chinois la religion et la morale chrétiennes, et les Chinois risquent-ils de trouver une contradiction entre leurs principes religieux et les principes du christianisme ?

Claudia von Collani : Couplet was convinced that to succeed in China the missionaries had to go back to the original Chinese religion, as described in the canonical and classical books of China. The problem was to find the ancient pure teaching behind the falsified comments of later times. It was widely thought that religion hidden in the old books of China should be identical with the first belief of mankind, with the first monotheism. Already according to the ancient mythology there was a Golden Age at the beginning of mankind during which the human beings were virtuous and innocent. Repeatedly Couplet refers to this age, as there are many hints at it in the ancient Chinese books. In particular the figures of the wise rulers of ancient China described in the Shu jing or Shi jing.
The Chinese people succeeded for nearly three thousand years to be free from idolatry andf atheism, this changed according to Couplet after the arrival of Buddhism in China and consequently the religious situation in China of the 17th century was not any more high. Couplet notes that in a petition to Ying Huangdi there was stated, that only after the arrival of Buddhism in the year 65 A.D. there are idolatry and pictures of idols in China. Buddhism, however, is the religion of the uneducated people. There is another fatal religion, Taoism. Taoism is full of superstitition and the Taoist teach immortality on Earth. Couplet refuses to describe other terrifying things like divination and magic there. The worst in the eyes of him are the Neo-Confucianists of the Song-dynasty. They are the true culprits of the deterioration and adulteration of the old and pure teachings.
Accodring to Couplet the Chinese language was developed from the first original language independently of other languages. This happened after the confusion of tongues and dispersion of nations on the plain of Shinear. Because of the Chinese isolation, their language remained unadulterated. This is proved by the Great Age of the Chinese books.
  • Document: Pinot, Virgile. Chine et la formation de l'esprit philosophique en France (1640-1740). (Paris : P. Geuthner, 1932). Diss. Faculté des lettres, 1932.
    http://classiques.uqac.ca/classiques/chine_ancienne/auteurs_chinois.html. S. 230-232. (Pin10, Publication)
  • Document: Ho, John. Quellenuntersuchung zur Chinakenntnis bei Leibniz und Wolff. (Hong Kong : Lai Hing, 1962). Diss. Univ. Zürich, 1962. S. 25-31, 94-95. (HoJ1, Publication)
  • Document: Liu, Weijian. Die daoistische Philosophie im Werk von Hesse, Döblin und Brecht. (Bochum : Brockmeyer, 1991). (Chinathemen ; Bd. 59). Diss. Freie Univ. Berlin, 1990. [Hermann Hesse, Alfred Döblin, Bertolt Brecht]. S. 17, 24. (LiuW1, Publication)
  • Document: Collani, Claudia von. Figurismus in Franken ? : Hermann Schell und der Daoismus. In : Würzburger Diözesan-Geschichtsblätter ; 62 (2001). (Col12, Publication)
  • Person: Couplet, Philippe

Cited by (1)

# Year Bibliographical Data Type / Abbreviation Linked Data
1 2000- Asien-Orient-Institut Universität Zürich Organisation / AOI
  • Cited by: Huppertz, Josefine ; Köster, Hermann. Kleine China-Beiträge. (St. Augustin : Selbstverlag, 1979). [Hermann Köster zum 75. Geburtstag].

    [Enthält : Ostasieneise von Wilhelm Schmidt 1935 von Josefine Huppertz ; Konfuzianismus von Xunzi von Hermann Köster]. (Huppe1, Published)