# | Year | Text |
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1 | 1913 |
Briefe von Victor Segalen an Jules de Gaultier.
"Aucune de ces proses dites 'Stèles' n'est une traduction, quelques unes, rares, à peine une adaptation. Les Stèles chinoises de pierre contiennent la plus ennuyeuse des littératures. Ce n'est donc pas l'esprit ni la lettre, mais simplement la forme 'Stèle' que j'ai empruntée. La 'forme Stèle' m'a paru susceptible de devenir un genre littéraire nouveau. Je veux dire une pièce courte, cernée d'une sorte de cadre rectangulaire dans la pensée, et se présentant de front au lecteur. Je cherche délibérément en Chine non pas des idées, non pas des objets, mais des formes, qui sont peu connues, variées et hautaines j'en fait mon possible pour éviter tout malentendu chinois, toute méprise, toute fausse note. Mais dans ce moule chinois, j'ai placé simplement ce qui j'avais à exprimer." "Le mot Odes est classiquement chinois. La forme en sera un poème court, conçu sur des rythmes chinois : 5 + 7, rejoignant, après tout, pour la longueur du souffle, notre alexandrin." |
2 | 1913 |
Segalen, Victor. Le combat pour le sol [ID D21487].
Brief von Victor Segalen an Pierre d'Ythurbide. "J'ouvre Le repos du septième jour. Et malheureusement, tristement, je n'admire plus. Claudel, en prise avec le carton coloré du Sud, en fait du diorit et du marbre. - Ici, empoignant le grand mythe dur et pur du Fils du Ciel, il a produit un chaos sans consistance, et ce qui est pis que tout, une oeuvre bien ennuyeuse. Il avait un sujet précisément et admirablement dramatique. Il tenait entre ses deux grands poings un conflit, l'un des plus grands conflits qu'on puisse imaginer sous le Ciel puisque le Ciel de Chine rencontrait le Ciel Latin. Le résultat : deux fort longs sermons ennuyeux. J'ai peine à indiquer la pauvreté du décor impérial, les maladresses and un protocole dogmatique qu'il vaut mieux ne pas aborder si l'on en est pas maître. Enfin ceci pouvait se racheter par le conflit signalé : mais un conflit suppose deux adversaires. L'un, le Fils du Ciel, est déjà bien terne, embarrassé, verbeux à l'extrême. L'autre, le Fils de Dieu, n'est pas encore devenu le magnifique Dieu Claudélien. Et je ne puis pas dire autre chose que l'ennui douloureux de voir un aussi grand sujet enterré sous des pelletées de mots." Yves Daniel : Le combat pour le sol, dans le contexte agraire de la civilisation chinoise, rappelle bien évidemment le labeur des paysans qui oeuvrent à la fécondation de la terre, au centre de ce que Segalen appelle la 'splendeur céréale'. Les travaux agricoles quotidiens, dans ce drame, sont suspendus par une mystérieuse malédiction, mais le 'combat' ne prend pas pour autant fin, l'effort des laboureurs devenu inefficace s'élève à la hauteru de l'Empereur, seul à pouvoir combattre 'l'influx' maléfique. Le drame est né de la lecture du Repos du septième jour de Paul Claudel et fut conçu au cours d'une 'nuictée d'opium', 1913. Il existe deux manuscrits, le premier fut rédigé 1913, le second 1918. Le repos du septième jour est le répit hebdomadaire, jour où le travail des champs cesse pour lasser place au recueillement paisible, jour où les acteurs de la création et le Créateur lui-même s’accordent le relâchement au profit de la prière. Le Prologue met en scène un messager impérial qui constate, au milieu des paysans de la province, que la « terre est malade », touchée par une mystérieuse malédiction à propos de laquelle les personnages savent peu de choses. L'acte I se déroule dans la Cité Interdite, les concubines attendent une cérémonie au cours de laquelle on va attribuer un nom particulier à l'une des plus appréciées, « L'Étrangère », qui est occidentale. Mais l'heure est grave car l'« influx » néfaste qui touche l'Empire a forcé l'impératrice à inviter le Fils du Ciel à procéder à des sacrifices particuliers pour ramener l'abondance et la bénédiction. L'Empereur paraît, attristé, offre à l'Étrangère son nom, « Élue-du-Ciel », et annonce qu'il doit s'isoler dans le Temple de la Pureté pour se préparer aux sacrifices. Un cortège pénal interrompt le dialogue : on présente à l'Empereur un homme dont la condamnation ne peut attendre, tant il trouble la paix de l'Empire, un prêtre missionnaire. Sa condamnation est prononcée, et c'est en vain qu'Élue-du-Ciel intercède auprès de l'Empereur qui ne comprend pas sa langue. La deuxième scène se déroule dans les ténèbres d'une salle du Temple, le Fils du Ciel médite et jeûne, seul. Torturé par la faim, il goûte l'huile de sa lampe, unique nourriture accessible. Il s'interroge, dans un long monologue, sur l'opportunité de la condamnation prononcée, alors une voix intervient : il s'agit de celle du prêtre exécuté il y a peu qui prophétise que le « Ciel descendra ». Mais les conceptions « religieuses » des deux personnages sont si différentes qu'elles conduisent à des incompréhensions et à des quiproquos. Leur seul lien est Élue-du-Ciel qui apparaît et peut maintenant tenter de se faire comprendre. Ces propos de chrétienne, néanmoins, se heurtent aux conceptions de l'Empereur : « Je comprends les mots... l'idée reste creuse... », dit-il. Un cortège rituel interrompt le dialogue : le sacrifice « ordinaire » a lieu, mais il échoue. L'acte II se déroule sur la « Terrasse aux Étoiles », observatoire impérial. Les astrologues sont dans une grande confusion car les présages sont néfastes. Le Duc Grand Astrologue apprend par un eunuque la nouvelle de la maladie d'Élue-du-Ciel. L'Empereur, quant à lui, prononce sur la Terrasse des mots qui ne sont pas « conformes » aux rites. La cour rend l'« Influx » responsable de la mort prochaine de l'Étrangère, craignant la colère du Fils du Ciel. C'est à la scène III que l'un et l'autre se rencontrent. Élue-du-Ciel répond à l'amour terrestre de l'Empereur par une tentative pour le convaincre de l'Amour chrétien du Ciel, sacrifice absolu. Mais les deux ne peuvent s'entendre et l'Empereur lui reproche d'avoir « importé » ses dieux avec elle. La mort, finalement, emporte la jeune femme et toutes les catastrophes touchent l'Empire : mort du prince héritier, pétitions, rébellions... L'Empereur prend la parole pour clore l'acte, mais ses mots, une fois encore, ne sont point « conformes ». L'acte III a lieu dans le Temple du Ciel. Le cérémoniaire s'interroge car rien de ce qui est prévu ne respecte les rites. L'Empereur paraît, vêtu en homme pauvre, le fantôme du prêtre vient à lui, avec Élue-du-Ciel - nous sommes à la dernière « veille de la nuit avant l'aube du printemps ». Le Fils du Ciel refuse aux deux fantômes l'accès de ce Ciel qu'il dit être le sien, mais les deux personnages sont emportés vers les deux, « enveloppés comme de flammes », le laissant dans une grande perplexité. Finalement, la pluie tombe, l'abdication un moment envisagée est oubliée, la malédiction prend fin. L'Empereur renvoie les personnages présents à l'audience : « Voici le riz et voici l'abondance. Allez manger dans le rassasiement. » Lui seul aura encore faim, car il a livré son coeur, « et mêlée aux fumées quelque chose d'insaisissable et d'inconnu s'est enfuie... » Yvonne Y. Hsieh : Segalen first conceived the play as a response to Paul Claudel's Le repos du septième jour. The action takes place in an equally inderterminate era of Chinese history. For the décor of the play, Segalen makes use of the architecture with which he became familiar during his stay in Beijing. In the play, not only is there a prolongued duel between the Chinese and the Latin Heaven, but also a more personal debate between the Emperor and 'l’Etrangère', between him and the martyr, and between the Epress and the foreign favourite. Anne-Marie Grand : Dans une 'lettre circulaire' pour ses amis et adressée à l'un d'eux, il analyse les emprunts de Paul Claudel à l'art chinois et conclut que le champ reste ouvert car pour ce dernier "toute inspiration 'formelle', toute rénovation dans les formes n'a rien à faire ici avec la Chine. Claudel n'a pas vu les ressources nouvelles d'un texte bref et jaloux, adouci de commentaires. Ni tout le symbolisme brutal et originel contenu dans les figurations primitives. Ni cette réthorique prudente de l'ode qui s'avance par une sorte de piétinement ; - ni l'impersonnalité fonctionnelle de l'histoire annalistique. Ni ce dialogue impérial où des réticences, des chutes soudaines de voix remplacent le mot Empereur". Cette lettre est importante dans la mesure surtout où Segalen y recense les formes littéraires chinoises qu'il transplantera dans son oeuvre, les explorant systématiquement les unes après les autres. Il est notable, qu'il ne s'attache qu'à des formes que l'on peut qualifier d'archaïques, ce que confirme même un rapide survol des textes. Les emprunts du poète ne concernent que la littérature la plus antique de la civilisation chinoise : le Shi jing, le Li ji et les Annales historiques. |
3 | 1913 |
Brief von Victor Segalen an Henry Manceron.
Er schreibt : "Je ne peux que te donner raison quand tu vois dans Stèles un démenti spontané à l'attitude d'exotisme littéraire que je t'exposais autrefois – non pas démenti : éclatement de la formule. C'est seulement de m'exprimer que j'ai tenté là-dedans. Je dois dire que l'exotisme m'a beaucoup facilité la tâche : en me permettant – non pas des sujets, je les tiens en défiance, - mais une forme, des cadres, des décors nouveaux." |
4 | 1913-1940 |
Robert Charles Joseph Emile Jacquinot de Besange ist als Missionar in Shanghai, davon einige Jahre als Professor für Englisch an der Université l'Aurore. [Aurora-Universität].
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5 | 1913-1917 |
Pasquale d'Elia ist als Missionar in Xujiahui (Shanghai).
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6 | 1913 |
Erste professionelle Aufführung von Rou quan = The merchant of Venice von William Shakespeare in der Übersetzung von Lin Shu und Wei Yi von Lamb, Charles. Tales from Shakespeare [ID D10417] durch die Xin min she (New People's Group) unter der Regie von Zheng Zhengqiu in Shanghai.
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7 | 1913 |
Aufführung von The woman lawyer = The merchant of Venice von William Shakespeare durch die Shanghai Eastern Girls' High School in der Adaptation von Bao Tianxiao.
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8 | 1913 |
Aufführung von The taming of the shrew von William Shakespeare durch die Chun liu she (Spring Willow Society) in Changsha.
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9 | 1913-1927 |
Proust, Marcel. A la recherche du temps perdu [ID D24100].
Einige seiner seltenen Erwähnungen Chinas. Er schreibt : « Un des jours les plus graves de la crise où, pendant le ministère Rouvier, on crut qu'il allait y avoir la guerre entre la France et l'Allemagne, comme je dînais seul chez Mme de Guermantes avec M. de Bréauté, j'avais trouvé à la duchesse l'aire soucieux. J'avais cru, comme elle se mêlet volontiers de politique, qu 'elle voulait montrer par là sa crainte de la guerre, comme un jour où elle était venue à table si soucieuse, répondant à peine par monosyllabes ; à quelqu 'un qui l'interrogeait timidement sur l'objet de son souci elle avait répondu d 'un aire grave : La Chine m'inquiète. » « dans la province de Canton, en Chine, on ne peut pas vous offrir un plus fin régal que des oeufs d'ortolan complètement pourris. » « Vous connaissez l'histoire de cet homme qui croyait tenir dans une bouteille la princesse de la Chine. C'étais une folie. » « Très bien, vous serez reçu, vous aurez certainement une mention, et Mme la duchesse vous donnera un dictionnaire chinois. » « Je lui ai traduit cette lettre, reprit l'interprète lorsqu'ils furent seuls. Quand elle fut traduite, il a été je ne sais où. Puis il est revenu me chercher pour m'amener ici en me promettant deux louis. - Qu'as-tu à me dire, Chinois ? demanda Henri. – Je ne lui ai pas dit Chinois, dit l'interprète en attendant la réponse du mulâtre. [...]. Il m'aurait tué, ce Chinois-là ! se sit de Marsay. » |
10 | 1913 |
Brief von Romain Rolland an Jean-Richard Bloch.
Er schreibt : "J'ai vu jouer Sada Yacco et sa troupe. J'en ai la même impression que vous de vos Japonais : l'horreur d'un homme qui tombe au milieu d'une fourmilière. – Tout autres, les Chinois. Je les comprends. Et je suis tout près de les aimer". |
11 | 1913 |
Apollinaire, Guillaume. Alcools : poèmes. (1898-1913). (Paris : Mercure de France, 1913).
Pupille Christ de l'oeil Vingtième pupille des siècles il sait y faire Et changé en oiseau ce siècle comme Jésus monte dans l'air Les diables dans les abîmes lèvent la tête pour le regarder Ils disent qu'il imite Simon Mage en Judée Ils crient s'il sait voler qu'on l'appelle voleur Les anges voltigent autour du joli voltigeur Icare Énoch Élie Apollonius de Thyane Flottent autour du premier aéroplane Ils s'écartent parfois pour laisser passer ceux qui portent la Sainte-Eucharistie Ces prêtres qui montent éternellement en élevant l'hostie L'avion se pose enfin sans refermer les ailes Le ciel s'emplit alors de millions d'hirondelles À tire d'aile viennent les corbeaux les faucons les hiboux D'Afrique arrivent les ibis les flamands les marabouts L'oiseau Roc célébré par les conteurs et les poètes Plane tenant dans les serres le crâne d'Adam la première tête L'aigle fond de l'horizon en poussant un grand cri Et d'Amérique vient le petit colibri De Chine sont venus les pihis longs et souples Qui n'ont qu'une seule aile et volent par couples Puis voici la colombe esprit immaculé Qu'escortent l'oiseau-lyre et le paon ocellé Le phénix ce bûcher qui soi-même s'engendre Un instant voile tout de son ardente cendre Les sirènes laissant les périlleux détroits Arrivent en chantant bellement toutes trois Et tous aigle phénix et pihis de la Chine Fraternisent avec la volante machine |
12 | 1913 |
Su, Manshu. Tao Yuan xuan yan. In : Min li bao (21. Juli 1913).
Er schreibt : "In the old days, when Greece was fighting for its independence, the English poet Byron joined in the military actions of the Greeks, wrote poems to encourage them and lamented their past glory, saying, 'Greece ! Change thy lords, thy state is still the same ! Thy glorious day is o'er, but not thy years of shame'." |
13 | 1913 |
Letter from G. Lowes Dickinson to Edward Morgan Forster. Peking, 8 June 1913.
Dear Forster, China is a land of human beings. India, as it glimmers in a remote past, is supernatural, uncanny, terrifying, sublime, horrible, monotonous, full of mountains and abysses, all heights and depths, and for ever incomprehensible. But China ! So gay, friendly, beautiful, sane, hellenic, choice, human. Dirty ? Yes. Peking, the last day or two, is all but impossible even in a rickshaw – pools, lakes, of liquid mud. One understands the importance of the sedan chair, and the wall side, 150 years ago in Europe. Poor ? Yes. But never were poor people so happy (I speak with all the superficiality you care to credit me with). A Chinese home in Peking is beyond description exquisite : its courtyard, with trees and flowering shrubs, its little rooms and hall, paper-windowed, perfect in proposition and design, its gaily painted wooden cloisers. And you approach them by a slum. A level, rational people – a kind of English with sensitiveness and imagination. An immense background, I admit, of ghosts and devils – just to add spice to life – one prays to them, when things go a bit wrong ; otherwise one laughs at them. No reaches into the infinite ; but a clear, non-restricted perception of the beautiful and the exquisite in the Real. But the hand of the Powers, or rather the foot, is on her throat, I don't know whether she can pull through, Said one of them to me : 'Get up, you brute ! 'I'll get up', says China, 'when you take away your foot !' 'No ! You get up, and I'll take away my foot !' The same gentleman remarked : 'British rule in India is excellent – at water closets'. This, of course, is technically incorrect. He was mad, but a madman of genius. He called at 3, and talked till 7.30, when I had to dismiss him – remarking, at intervals, 'But I came to hear you talk' – whereupon he was swept away even more on the flood. Yes, China is much as I imagined it. I thought I was idealizing, but I now doubt it. Of Course, Lama priests are sturdy beggars and Buddhist priests aren't much better. Then the country ! Round Peking, it's Italy. You go out to the hills, and wander from monastery to monastery, each more exquisitely placed than the last. Happy people who have travelled in the interior tell even more wonderful tales. Hunan, Rose tells me, is a land of beautiful mountains, fields of flowers, and farmers tilling their own land who are also scholars and gentlemen. He told one of them about intensive methods of cultivating rice. And when they parted the Chinaman said : 'You, a stranger, have come to us and honoured and delighted us with your talk. I shall consecrate to you a corner of my farm, and try the experiment you suggest'. Then they are the only democratic people – in their manners as well as their institutions – perfectly self-respecting, perfectly courteous and friendly, and altogether declining to be hustled into doing anything they think unreasonable. If such a people could be lifted onto a higher economic level, without losing these qualities, we should have the best society this planet admits of. Whereas I believe everything in India will have to be, and ought to be, swept away – except their beautiful dress and their beautiful brown bodies – there they do score off the ugly but fascinating Chinese. But their caste ! And their whole quality of mind. No, it's all wrong. C'est magnifique – mais ce n'est pas la vie, any more than the Middle Ages were. I'm rather surprised at all this that has tumbled out of my pen. I suppose the 'Subconscious' has been working it up, unbeknown to me. Take it for what it's worth, and not too solemnly. It has truth in it – a little scintilla of that dry flint. Well, you did well in India. Does it seem like a dream, now you're home ? I must get on to Japan before long, but plans are difficult to make. If you write, best address at 11 Edwardes Square. Shall you write a book on India ? I shall write a book of essays called 'East and West', gracefully alluding, in a remote way, to facts. |
14 | 1913 |
Gründung der Deutschen Evangelischen Gemeinde Tianjin durch Jakob Ziegler.
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15 | 1913-1914 |
Friedrich Solger ist Professor für Geologie and der Beijing-Universität.
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16 | 1913-1933 |
Edmund Dipper ist nach einem Deutschland-Aufenthalt Arzt und Leiter des deutschen Hospitals in Beijing, 1913-1929, 1932-1933. Er führt eine eigene Praxis.
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17 | 1913 |
Song Faxiang besucht die Philadleophia branch des U.S. Mint Inspector General of Mints des Chinese Ministry of Finacne.
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18 | 1913 |
Ezra Pound and Mary McNeil Fenollosa.
Qian Zhaoming : In 1960 Pound said : "I met her [Mrs. Fenollosa] at Sarojini Naidu's and she said that Fenollosa had been in opposition to all the profs and academes, and she had seen some of my stuff and said I was the only person who could finish up these notes as Ernest would have wanted them done. Fenollosa saw what needed to be done but he didn't have time to finish it." Letter from Pound to Dorothy Shakespear ; 2 October, 1913. "Dined on Monday with Sarojini Niadu [Naidu] and Mrs Fenolosa [Fenollosa], relict of the writer on chinese art, selector of a lot of Freer"s stuff, etc. I seem to be getting orient from all quarters. I'm stocked up with K'ung fu Tsze [Confucius] and Men Tsze [Mengzi] etc. I suppose they'll keep me calm for a week or so." The second meeting between Mrs. Fenollosa and Pound took place in the Café Royal on the evening of 6 October. Amont the party also were Sarojini Naidu and William Heinemann, the publisher who brought out Fenollosa's posthumous Epochs. By then, Pound not only had perused Pauthier's French translation of Confucius and Mencius but had gone through the early chapters of H.A. Giles' History of Chinese literature. Mrs. Fenollosa was impressed and satisfied. A third meeting between the two was scheduled on 29 September, 1913.. Letter from Pound to Dorothy Shakespeare ; 7 October, 1913. "I find the chinese stuff far more consoling. There is no long poem in chinese. They hold if a man can't say what he wants to in 12 lines, he'd better leave it unsaid. THE period was 4th cent. B.C. – Chu Yüan, Imagiste." Pound recalled forty-five years later : "… and after a couple of weeks I got a note : would I come to that hotel in Trafalgar Square at any rate, it is where my grandfather stayed. There she [Mrs. Fenollosa] was, gone like a priestess at an altar, and she merely said, 'You're the only person who can finish this stuff the way Ernest wanted it done'. Then she sent me his manuscript…" Pound's meeting with Mary Fenollosa opened up a new phase in his career – the phase marked by his Chinese studies. In the Chinese models provided by Giles – notably Qu Yuan and Liu Che – Pound found an art more objective than the Greek, more suggestive than the Provençal, more precise than the modern French, and more brilliant and resourceful than the medieval Japanese. To illustrate his Imagist theories now, he would have to include, amont other things, the Chinese voice. |
19 | 1913 |
Dorothy Pound resumed her Chinese lessons using Walter Caine Hillier's The Chinese language and how to learn it. As Dorothy had such a passion for Chinese culture, Ezra Pound shared with her virtually everything remarkable in Giles' History of Chinese literature.
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20 | 1913-1915 |
Ezra Pound, acting as secretary to W.B. Yeats spent the winters at Stone Cottage in Sussex to assimilate the lessons of Chinese poetry and Japanese No drama. Pound began to work on the notebooks by Ernest Fenollosa.
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