Li, Jianwu. Fuloubai ping zhuan [ID D22809].
Li Jianwu schreibt : "Je me rappelle que j'ai lu Madame Bovary en troisième année à l'Université. Je trouve que l'auteur est très sérieux. Son attitude et sa connaissance de la littérature sont à apprendre et à respecter. J'ai pris la décision d'étudier ses oeuvres."
Im Vorwort schreibt er : "L'écriture est toute son existence, les mots sont toutes ses émotions, et l'art est toute sa vie. Flaubert n'est pas un Balzac, mais un artiste. Stendhal est connu par la profondeur des ses oeuvres, Balzac par la grandeur, mais Flaubert par la perfection. Si sa théorie ne peut pas vous inspirer, ses oeuvres vous descendront droit dans l'âme."
Er schreibt : Un coeur simple donne une telle impression de simplicité, d'aisance et d'émotion, un tournant, dans la littérature de Flaubert, vers plus d'amitié et de pitié humaines, tournant qui ne nous paraîtra pas inattendu chez le créateur de Madame Arnoux. Il écrit Un coeur simple pour George Sand. Saint Julien donne l'impression d'un style plus beau, plus lumineux que toute autre oeuvre de Flaubert. Il n'y a peut-être pas dans la prose française de narration plus nourrie, plus ample et mieux tenue que celle de Saint Julien.
Zhou Xiaoshan : Li Jianwu décrit la jeunesse de Flaubert, et toute la période où il écrivait Madame Bovary, Salammbô, L'éducation sentimentale, La tentation de saint Antoine, Trois contes, Bouvard et Pécuchet. Se servant de la Correspondance et d'autres sources de référence, il fait du livre à la fois un document biographique de valeur et un livre populaire, car la présentation est vivante.
Li Jianwu enseigne aux lecteurs chinois l'histoire de Madame Delamarre, dont Flaubert avait tiré le personnage de Madame Bovary selon le conseil de Louis Bouilhet. Il laisse de côté des origines réelles de cette oeuvre, insistant sur le fait que la manière de traiter l'histoire par l'auteur est beaucoup plus importante que l'histoire elle-même. Il fait une analyse des personnages principaux : Homais, Léon, Rodolphe, Charles, et d'Emma. Ce qui attire en particulier son attention, c'est tout d'abord l'harmoine entre les personnages et les paysages.
Li Jianwu essaie de définir le roman historique en analysant le thème de Salammbô, qui est le fruit d'une passion flaubertienne pour l'antiquité, pour l'Orient. Il apprécie l'auteur français qui fait une recherche archéologique avant d'écrire, il s'extasie devant la valeur descriptive, picturale que Flaubert donne à son oeuvre. Li Jianwu fait une présentation détaillée du roman, chapitre par chapitre. Car le sujet carthaginois semble toujours étranger aux lecteurs chinois quatre ans après la première trauduction de Salammbô. La communication de Carthage avec les Chinois est coupée. Les Chinois n'ont aucun avantage sur les Occidentaux en ce qui concerne la connaissance de l'histoire de Carthage antique.
Li Jianwu considère Salammbô comme le plus parfait roman historique dont la beauté exceptionnelle procède de la composition des mots, des phrases, sont, pour l'essentiel, la reconstitution des idées qu'il a reçues de la part de la critique française au cours de sa recherche sur Flaubert.
Le livre de Li Jianwu se termine par l'analyse de la religion de Flaubert : la passion pour l'art. Il revient sur la théorie d'observation, sur l'impersonnalité, sur la forme et le contenu, sur tout ce qu'il peut trouver, et tout ce qui lui paraît nécessaire de citer sur la théorie artistique de Flaubert. Il nous fait découvrir la valeur unique de la Correspondance pour la recherche sur Flaubert.
Literature : Occident : France