# | Year | Text |
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1 | 1733 |
Drei Lazaristen kommen in Guangzhou (Guangdong) an.
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2 | 1733 |
Joseph Henri-Marie de Prémare wird nach Macao verbannt.
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3 | 1733 |
Etienne Fourmont gibt den ersten Chinesisch-Unterricht am Collège royale (Collège de France).
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4 | 1733 |
James Logan acquired for his personal library a copy of the first European printing of Confucius philosophy.
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5 | 1733-1753 |
Heinrich von Brühl ist Leiter der Meissner Porzellanfabrikation.
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6 | 1734 |
Thomas da Cruz ist als Missionar in Jiangnan (Hunan) tätig.
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7 | 1734-1735 |
Romain Hinderer ist als Missionar in Yunnan tätig.
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8 | 1734-???? |
André Deshauterayes studiert Hebräisch, Arabisch, Syrisch und Chinesisch.
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9 | 1734 |
Voltaire. Discours en vers sur l'homme : sur la nature de l'homme.
Voltaire schreibt : Un vieux lettré chinois qui toujours sur les bancs Combattit la raison par de beaux arguments, Plein de Confucius, et sa logique en tête, Distinguant, concluant, présenta sa requête... Mon vieux lettré chercha, d'espérance animé, Un monde fait pour lui, tel qu'il l'aurait formé. Il cherchait vainement, l'ange lui fit connaître Que rien de ce qu'il veut en effet ne peut être... Le Chinois argumente ; on le force à conclure Que dans tout l’univers, tout être a sa mesure. |
10 | 1734 |
Melon, Jean-François. Essai politique sur le commerce [ID D20153].
Melon schreibt : "L'agriculture doit être chez nous le premier object du commerce. Elle ne peut être négligée sans des pertes irréparables. La terre ne manifeste ses vertus et ne répand ses bienfaits que par une culture assidue et laborieuse. Ceux à qui elle refuse ses dons sont obligés de les aller recevoir d'elle à travers les périls d'une longue et pénible navigation. De dire à l'honneur de l'agriculture que les Romains ont tiré des dictateurs de la charrue, que les empereurs chinois ont pris des successeurs dans le labourage et qu'ils ont labouré eux-mêmes, ce sont des lieux communs de déclamation qui ne prouvent que des goûts particuliers, souvent déplacés. Le meilleur encouragement pour le laboureur c'est l'espérance d'une récolte paisible et d'une heureuse vente, à l'abri d'une nouvelle imposition. Il lui faut aussi quelquefois des secours." Basil Guy : Melon derives in part from foreign sources, such as Mandeville, and in part from his experience in government service. His lack of clearly defined principles is nicely underscored on one of the rare occasions when he mentions China. In light of the Chinese example and its supposed efficacy, the author vacillages and is led to change his attack, in order to examine the rôle and importantce of agriculture in a mercantilist society. Michel Lutfalla : Melon conclut que les habitants de la Chine ne sont pas heureux : ils sont trop numbreux et miséreux. Il y a, en effet, un maximum possible ; dès lors qu'il est atteint, comme en Chine, la misère arrêtera le développement de la population. L'argument sera sans cesse repris au cours du siècle. |
11 | 1734-1738 |
Montesquieu, Charles de Secondat de. Quelques remarques sur la Chine [ID D20162].
Montesquieu schreibt : "P. Couplet ne veut pas que l'on puisse révoquer en doute l'histoire des tems qui ont suivi Yao, à cause de l'exactitude avec laquelle les événements sont rapportés à leur date et les années disposées par les cycles de soixante ans, en sorte que l'on a une histoire suivie de 4073 ans depuis le règne d'Yao jusqu'à la présente année 1713." "Ces lettres sont pleines de faits très curieux il faut qu'ils disent la vérité lorsqu'ils n'ont pas d'intérêt de la cacher pour être crus lorsqu'ils veulent mentir." "Ces lttres sont très curieuses ce sont des gens qui restent plus long temps dans le pays que les faiseurs de relations ordinaires." "Après le plan du temple du ciel et le temple de la terre ou vomme il dit du Seigneur de la terre il y a des massifs dédiés aux genies tutelaires des montagnes des rivierres [sic] que gagnent donc les jesuites à prouver que les Chinois ne sont pas athées puisqu'ils sont manifestement idolâtres." "A mesure que le christianisme se dépouillait des superstititons juives, il se chargeait des païennes, de la même manière que les liqueurs perdent l'odeur qu'elles avaient conractées dans le vase où elles ne sont plus, pour prendre celles du vase où elles sont. Si la religion s'établit jamais à la Chine, la religion chrétienne orientale sera bien différente de l'occidentale." "Toutes les religions introduites à la Chine ne sont point reçues comme religions nouvelles, mais comme suppléments à l'ancienne : Confucius, en laissant le culte des Esprits, a laissé une porte ouverte à ces suppléments." "Inconvénients arrivés à la Chine par l'introduction des sectes de Foë et de Lao-chium : les guerres et les exécutions sanglantes qui en naquirent. Un empereur de la Chine fut obligé de faire mourir à la fois cent mille bonzes. Le peuple chinois vivait sous une morale, la plus parfaite et la plus pratique qu'aucun peuple qu'il y eût dans cette partie de la Terre. On l'alla entêter, lui et ses empereurs, des illusions d'un quiétisme et d'une méempsycose qui défendait de faire mourir jusqu'aux criminels mêmes et faisait consister tous les devoirs de la morale à nourrir des bonzes." Louis Desgraves : Les Quelques remarques sur la Chine sont suivies de notes sur la Chine et les Indes prises par Montesquieu dans les ouvrages de Philippe Couplet et Athanasius Kircher. Montesquieu a lu attentivement l'oeuvre de Philippe Couplet écrite dans un latin difficile ; il en donne l'essentiel et intervient par des remqrques personnelles pour marquer son désaccord avec la pensée de l'auteur ou le manque de rigueur de son raisonnement. Jacques Pereira : Les jésuites ayant décidément mauvaise réputation, Montesquieu est sans doute enclin à penser qu'ils ont souvent 'intérêt à cacher la vérité'. Toujours est-il qu'il pécherait plutôt par excès de méfiance et qu'il rejette des données qu'il aurait été mieux insprié de retenir, d'autant qu'elles étaient assez fidèlement consignées dans les Geographica. Pourtant, il arrive de saluer le travail des missionnaires et de reconnaître exactement ce qui fait la qualité de leur information. Montesquieu semble s'être fixé pour tâche de rompre définitvement avec cette problématique biaisée de l'idolâtrie et de la superstititon pour des raisons qui sont à la foix de conviction, de prudence et de méthode. Sans perdre de vue qu'il tient compte du pluralisme religieux qui règne en Chine, il réserve à ce rite officiel qu'est le confucianisme. Montesquieu dit assez peu de choses sur Confucius qu'il intègre la plupart du temps dans le collectif 'les législateurs de la Chine' : son nom n'est cité qu'une fois dans L'esprit des lois, il ne lui consacre qu'une pensée et deux fragments du Spicilège. Il ne paraît pas s'attacher à la distinction entre confucianisme et néo-confucianisme, considérant que c'est dès ses origines, c'est-à-dire dans les textes canonique du maître lui-même, que s'affirment le dogme de la matérialité de l'âme et le refus de toute référence précise à la divinité. Il semble que Montesquieu a voulu mettre son ouvrage à l'abri de toute implication intempestive dans la querelle chinoise, jugeant sans doute qu'il ne valait pas la peine d'exposer le contenu politique et moral d'une entreprise, dont il sentait la richesse et la nouveauté, aux humeurs de disputeurs qui s'affrontaient sur une question ressortissant à un domaine religieux étroit, que l'esprit de sa démarche reléguait déjà sur les marges. La question qu'il se posait était de savoir comment la religion s'intègre dans le système politico-social chinois, et rien ne devait un tant soit peu le faire sortir de ce cadre de recherche, dans la fermeté duquel il engageait la cohérence de sa méthode. Aussi s'en tient-il prudemment à la thèse d'un matérialisme doctrinal et philosophique. Confucius est pour lui le chef d'une secte dont il n'a cessé de proclamer la supériorité morale. |
12 | 1734-1739 |
Bau der Amalienburg beim Schloss Nymphenburg von Kurfürst Karl Albrecht für seine Gemahlin Maria Amalia. Darin enthalten ist das Fasanenzimmer mit Wanddekoration nach chinesischer Art, gemalt auf Stofftapeten sowie die blau-weisse Küche mit chinesischen bemalten Szenen und bunte Fliesenbilder mit Blumenvasen und chinesischen Szenen. Nach Plänen von François de Cuvilliés.
http://www.schloss-nymphenburg.de/deutsch/p-burgen/amalien.htm. |
13 | 1735 |
Eberhard David Hauber bearbeitet die Karte von Johann Baptist Homann.
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14 | 1735-1795 |
Regierung von Kaiser Qianlong.
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15 | 1735-1795 |
Unter der Regierung von Kaiser Qianlong wird die Religion der Muslime toleriert, aber der Bau von neuen Moscheen und die Wallfahrt nach Mecca verboten. Die angeblich ‚aufrührerischen' und ‚anti-mandschurischen' Bücher in Arabisch und Chinesisch werden konfisziert.
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16 | 1735-1741 |
André Pereira ist Vize-Provinzial für China.
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17 | 1735-1745 |
Etienne Fourmont ist wissenschaftlicher Mitarbeiter der Académie des inscriptions et belles-lettres.
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18 | 1735 |
Du Halde, Jean-Baptiste. Description géographique... de la Chine [ID D1819].
Quellen : Bouvet, Joachim. Portrait historique de l'Empereur de la Chine [ID D1774]. Chavagnac, Emeric de. Contancin, Cyr. Couplet, Philippe. Tabula chronologica monarchiae sinicae [ID D1757]. Dentrecolles, François-Xavier. Gaubil, Antoine. Gerbillon, Jean-François. Gollet, Jean-Alexis. Goville, Pierre de. Fontaney, Jean de. Foucquet, Jean-François. Tabula chronologica historiae Sinicae [ID D19807]. Hervieu, Julien-Placide. Jacquemin, Claude. Jacques, Jean-Baptiste. Jartoux, Pierre. Le Comte, Louis. Lettres édifiantes et curieuses [ID D1793]. Magalhaens, Gabriel. Mailla, Joseph-Anne-Marie de. Martini, Martino. Sinicae historiae decas prima [ID D1703]. Noël, François. Nyel, Jean-Armand. Parrenin, Dominique. Version litterale du commencement de l'histoire Chinoise depuis Fou hy jusques a Yao. Brief vom 12. Aug. 1730 an Jean Jacques Dortous de Mairan. Parrenin, Dominique. Brief vom 11. Aug. 1730 über die chinesische Geschichte von Fu Xi bis Yao. Porguet, Louis. Prémare, Joseph-Henry. Régis, Jean-Baptiste. Nouvelle géographie de la Chine et de la Tartarie orientale. Tartre, Vincent de. Verbiest, Ferdinand. Visdelou, Claude. Du Halde schreibt im Vorwort : "C'est Tchu hi [Zhu Xi], écrivain de réputation, qui est auteur de l'histoire, nommée Cang mou [Tong jian gang mu], & il a suivi pour la chronologie Se ma ouen kong [Sima Qian] autre auteur très-célèbre." Du Halde schreibt über über seine Geschichte : "Quoiqu'il en soit des differentes opinions de ces Critiques, la Chronologie de l'Histoire Chinoise ne se conduit pas moins sûrement depuis Yao, jusqu'au temps présent, en ce qui regarde la suite des Empereurs, & les faits les plus importans de leurs régnes. C'est ce qui se développera encore mieux, lorsqu'on entendra parler dans la suite de cet Ouvrage les Empereurs, & tout ce qu'il y a eu de plus illustres Chinois dans chaque dynastie, dont les discours auparavant dispersez, ont eté rafmassez & revüillis par le feu Empereur Cang hi... C'est l'opinion commune de ceux qui ont tâché d'approfondir l'origine de cet Empire ; que les fils de Noë se répandirent dans l'Asie Orientale, que leurs descendans pénétrerent dans la Chine, environ deux cens ans après le Déluge ; & que ce fut dans la Province de Chen si que les premiers Peuples sortis du Couchant vinrent d'abord s'établir." Du Halde schreibt über chinesische Dramen : "Les Tragédies Chinoises sont entremêlées de chansons dans lesquelles interrompt assez souvent le chant, pour réciter une ou deux phrases du ton de la déclamation ordinaire ; nous sommes choqués de ce qu'un Acteur au milieu d'un dialogue se met tout d'un coup à chanter, mais on doit faire attention que, parmi les Chinois, le chant est fair pour exprimer quelque grand mouvement de l'âme, comme la joie, la douleur, la colère, le sésespoir ; par exemple, un homme qui est indigné contre un scélérat, chante ; un autre qui s'anime à la vengeance, chante ; un autre qui est prêt de se donner la mort, chante." Cet ouvrage est considérable pour la connaissance par l'occident de la civilisation chinoise, du à l'historien jésuite français Jean-Baptiste Du Halde, dont Voltaire a dit: "Quoiqu'il ne soit point sorti de Paris, et qu'il n'ait point su le chinois, [il] a donné, sur les Mémoires de ses confrères, la plus ample et la meilleure description de l'empire de la Chine qu'on ait dans le monde". Ce volumineux travail, qui reste l'une des publications majeure en Europe au XVIIIe siècle, est basé sur les lettres, inédites ou imprimées, de 17 jésuites. L'arrivée des jésuites en Chine marque un événement très important dans l'histoire des échanges culturels. Par l'intermédiaire des missionnaires, qui servent de passerelle entre l'Orient et l'Occident, la Chine et l'Europe se rencontrent et se découvrent au niveau spirituel. L'irruption massive de la culture occidentale dans l'Empire céleste contribue à transformer la pensée et la culture chinoises à la fin des Ming et au début des Qing, alors que la diffusion de la culture chinoise en Europe influence l'évolution socio-culturelle de l'Occident. Ainsi, le travail de Du Halde exerce une grande influence sur l'Europe : Voltaire, après l'avoir lu, marque un très grand intérêt pour le confucianisme jusqu'à louer de façon extravagante la Chine. Dans son Essai sur les mœurs, il idéalise la Chine comme "la nation la plus sage et la mieux policée de tout l’univers". Le confucianisme, qu'il appelle 'la religion des lettrés', lui sert de modèle pour la religion raisonnable qu'il appelle de ses vœux. A ses yeux, les Chinois, plus rationnels que les Occidentaux, méritent d'être suivi par les Français. En fait, une telle interprétation, erronée, du soi-disant rationalisme chinois déclenche une vague de sinomanie en Europe, qui stimule le mouvement de la Lumière et la Révolution française. Outre une description géographique extrêmement détaillée, on trouve aussi dans cet ouvrage des considérations sur toutes les facettes de la civilisation chinoise : les empereurs et le gouvernement, les institutions militaires et policières, la noblesse, l'agriculture et l'artisanat, le 'génie', la 'magnificence' et la physionomie des Chinois, la religion, l'éthique et les cérémonies, la science et la médecine, la monnaie et le commerce, la langue et le système d'écriture, la fabrication de la porcelaine et l'élevage des vers à soie. Y figure aussi la première publication d’un abrégé de la relation des explorations de Béring, qui constitue la première description de l'Alaska. Elle est illustrée de la 'Carte des Pays traverses parle Capitaine Beerings' premier imprimé à nommant l'Ile St. Lawrence. Basés sur les manuscrits que Bering avait présenté au roi de Pologne, lequel avait laissé Du Halde en disposer pour l'inclure dans son ouvrage. Figurant très vite en bonne place dans toutes les bibliothèques savantes, ce travail sera traduit dans la plupart des langues européennes. Sa traduction en langue anglaise, parue dès 1738, est notamment à l'origine de l'engouement pour la Chine qui s'empare de l'Angleterre pendant plusieurs générations. L'ouvrage est magistralement illustré de 22 planches gravées (scènes de genre, types, musique), certaines signées : A. Humblot delin. Graveurs : F. Baillieul, Baquoy, Desbrulins, Delahaye, Fonbonne, Guélard, Haussard, Le Parmentier, Lucas, Maisonneuve. Nombreuses illustrations dans le texte, bandeaux, cul de lampe, ornements. Figurent aussi 43 cartes et plans (cartes des provinces chinoises, carte de la Corée). Les cartes sont dues à d'Anville, elles sont basées sur les travaux des jésuites. Exemplaire particuliérement frais et désirable. vols. in-quarto, 43 fine engraved maps, the great majority of them folding and 21 plates, text printed in double-columns. Nicolas Frérét schreibt an Antoine Gaubil 1735 : Ce que vos lettres m'apprennent des différents écrits envoyés en Europe me confirme dans la pensée que vos PP. d'Europe tiennent bien des thrésors enfouis. Je me flattois que le R. P. du Halde en auroit profité pour son grand ouvrage sur la Chine, mais mon attente a été trompée. Vous verrez sans doute cette collection cette année cy et vous jugerez par vous-meme si le public a tort d'être mécontent de ce qu'on luy fait payer 200 1. d'un ouvrage dont on semble avoir cherché à grossir le volume sans en augmenter la matière et dans lequel il ne trouve presque rien qu'il n'eust desja dans les livres communs. Virgile Pinot : Du Halde a corrigé ou altéré les textes, mais sa Description est aussi une défense des jésuites. C'est l'oeuvre d'un homme prudent qui ne veut pas prendre parti dans les questions dangereuses, où tous les jésuites eux-mêmes ne sont pas d'accord, comme celle de la chronologie chinoise, ou dans les questions épineuses comme celle de la rivalité des PP. de Pékin et les figuristes. L'ouvrage perd par là beaucoup de sa précision. La Description de la Chine, à l'époque à laquelle elle parut, n'apportait rien de bien nouveau aux savants. C'était une mise au point pour les demi-savants ou pour les gens du monde de ce qu'il y avait de plus intéressant dans les écrits antérieurs des jésuites sur la Chine : Nouveaux mémoires du P. Le Comte ou Lettres édifiantes. C'était une somme des connaissances acquises mais dont quelques-unes étairent acquises depuis longtemps déjà : ce n'était pas une révélation. Le P. du Halde est dépassé par ses confrères de Pékin, et, grâce à eux, par des savants comme Mairan, Fréret, de l'Isle, qui ont été directement en relations avec les missionnaires. Quant au public qui n'a pas de correspondance avec Pékin, le P. du Halde reste malgré tout une source importante pour la connaissance de la Chine ancienne et moderne, d'ailleurs la seule qui soit accessible. Mais cette source n'est pas absolument pure, les philosophes qui y puiseront verront les Chinois, de gré ou de force, à travers les idées des jésuites. Theodore Nicholas Foss : The first dates given by Du Halde relate to the reign of the Emperor Yao. Du Halde begins his history with the emperor Yao, 2337 B.C. Du Halde mention Zhu Xi and Sima Qian by name - that they had written historical works, waws at the least known by him, but he did not know that Mailla had been working on a translation of Tong jian gang mu. He chose to exclude Foucquet's Tabula chronologica from his chronological exposition not merely because Nian Xiyao did not have a reputation as an historian, but rather because of Foucquet's bizarre chronological views which, expressed in his Figurist writings, had embroiled him in deep conflict. Foucquet did not accept Du Halde's chronology. Lee Eun-jeung : Du Halde schreibt, Konfuzius überrage die griechischen Philosophen seiner Zeit, wie Thales, Pythagoras und Sokrates. Denn sein Ruhm sei im Laufe der Jahre immer weiter gewachsen und habe schliesslich den höchsten Punkt erreicht, den menschliche Weisheit überhaupt erstreben kann. Konfuzius zeichne sich dadurch aus, dass er sich darauf konzentriert, vom sittlichen Grundgesetz der Wesen zu sprechen. Später warf man ihm vor, dass er als Redakteur der Briefe wie auch als Autor die Informationen aus China im Interesse eines bereits vorgeprägten Bildes 'gefilter' habe. Berücksichtigt man, dass sich die Jesuiten im Streit um die chinesischen Riten befanden, ist nachzuvollziehen, dass sie tatsächlich bemüht waren, der öffentlichen Meinung ein dem Jesuitenstandpunkt dienliches, positives Bild von China zu liefern. Dennoch ist es nicht so, dass Du Halde ausschliesslich Positives über China weitergegeben hätte. Er geht auf negative und rückständige Aspekte Chinas ein, wie z.B. auf dem Gebiet der Mathematik und Astronomie. Er kritisiert die Betrügereien der chinesischen Kaufleute ; die Ehrlichkeit sei nicht die bevorzugte Tugend der Chinesen, insbesondere nicht, wenn sie es mit Fremden zu tun hätten, und überhaupt sei der Eigennutz die grösste Schwäche dieses Volkes. Jürgen Offermanns : Im Mittelpunkt konfuzianischer Kritik und damit der Du Haldes steht der asoziale Effekt der inneren Lehre des Chan-Buddhismus. Sie zerstört die Ordnung im Staat und untergräbt die Moral. Der Quietismus versteinerter Bonzen, nichts denkend und nichts fühlend, versetzt die Menschen noch unter die Stufe von Tieren. Die atheistische Lehre des Chan-Buddhismus war eine Gefahr für die soziale Ordnung. Du Halde macht zwischen Aberglaube und Atheismus einen qualitativen Unterschied. Der Aberglaube der äusseren Lehre des Chan-Buddhismus ist durch die intellektuelle Rückständigkeit seiner Anhänger bedingt und geprägt. Bedauernswerte Geschöpfe, die von ihren Passionen und Ängsten getrieben werden. Es ist die Religion des einfachen Volkes. Du Haldes Ziel war es, die von den Jesuiten erworbenen Chinakenntnisse in Europa bekannt zu machen und für die ihre Mission zu werben, die innerhalb der Kirche selbst heftig umstritten war. Päpste und Dominikaner- und Franziskanermönche warfen den Jesuiten vor, durch ihre Methode der Anpassung an die chinesische Tradition, wie die Verehrung des Konfuzius und die Ahnenverehrung, christliche Dogmen zu verraten. Nicht nur der elegante Stil, sondern auch die faszinierenden Kupferstiche förderten die Popularität von Du Haldes Werk. Nicht ohne Humor und Ironie, aber nie verletzend schildert dieser die chinesischen Sitten und Gebräuche. Jacques Pereira : Pour Du Halde, la justice chinoise est rendue par un corps de magistrature compétent, soutenu et retenu à la fois par des principes de la piété filiale et du retour d'autorité. Il est en outre contrôlé par l'empereur lui-même et ses tribunaux pékinois. De cette façon, la machine judiciaire constitute un appareil d'un haut niveau de cohérence et d'intégration qui devait éviter bien des dérapages que nombre de cours de justice européennes connaissent assez régulièrement. Les informations sur la procédure chinoise arrivent dans une Europe qui n'a pas à tirer gloire de ses propres manières de conduire les affaires. Le texte de la Description tend à mettre en évidence que l'appareil judicicaire est suffisamment intégré pour que les mandarins soient tenus par la discipline hiérarchique et par le corps des mêmes lois qu'ils appliquent : on ne peut leur reprocher que leur négligence, puisque leur rigueur pourra toujours être tempérée dans la révision de l'affair et, en dernier ressort, par une décision gracieuse de l'empereur. Dans les faits, la justice chinoise est équitable, humaine mais ferme, scrupuleuse dans les sentences extrêmes. Du Halde n'hésite pas à montrer qu'elle supporte la comparaison avec l'européenne dans bien des domaines de la procédure. S'agissant de la question de l'égalité devant loi, il tien même des propos qui manifestent une certein hardiesse. |
19 | 1735 |
Leibniz, Gottfried Wilhelm. Discours sur la théologie naturelle des Chinois [ID D16302].
Hans Poser : Leibniz bedient sich darin der Übersetzungen von Niccolò Longobardo, um anhand von ihnen zu zeigen, dass dessen Deutung der alten chinesischen Texte als atheistisch unhaltbar sei. Vielmehr findet sich nach Leibniz eine Gottesvorstellung, die gaänzlich der des Christentums entspricht. Eine Zusammenstellung der Übersetzungen zeigt : "Das Urprinzip der Chinesen heisst 'li', das bedeutet Vernunft oder Urgrund der ganzen Natur, Vernunft und allumfassende Substanz ; und, vom 'li' als 'li' gehen fünf Tugenden aus : Die Ehrfurcht, die Gerechtigkeit, die Frömmigkeit, die Weisheit und der Glaube"... "Konfuzius wie Platon haben an den Einen Gott geglaubt". Auch die Unsterblichkeit der Seele und der Gedanke eines Gottesstaates wird von Leibniz als Lehrinhalt der chinesischen Überlieferung gesehen. Karin Yamaguchi : Leibniz versucht nachzuweisen, dass die chinesischen Lehren von der Entstehung der Welt "eine vernünftige Deutung zulassen". Dies ist seine Grundüberzeugung und nicht das Ergebnis seiner Auseinandersetzung mit den chinesischen Lehren. Seine These, die chinesische Philosophie lasse sich vernunftgemäss deuten, impliziert folgendes : Die Kenntnis der ewigen Wahrheiten ist in den chinesischen Lehren nachweisbar, zumindest werden sie nicht verletzt. Der chinesischen Philosophie liegt eine Logik zugrunde, die mit unserer Logik, der Logik der aristotelisch-scholastischen Tradition, kompatibel ist. Das Widerspruchsprinzip sowie der Satz vom zureichenden Grund finden bei den Chinesen Anwendung. Sie sind daher im Besitz der Wahrheiten der Natürlichen Religion. So können ihre Lehren dem Christentum auch nicht widersprechen, vielmehr sind die Wahrheiten der chinesischen Lehren im Christentum enthalten. |
20 | 1735 |
Crébillon, Prosper Jolyot. L'écumoire, histoire japonoise = Tanzaï et Néadarné [ID D10158].
Crébillon schreibt : "Thien-min, roi des Tartares, ayant fait la conquête de la Chine en 1618, les arts et les sciences y florirent sous son petit-fils, l'empereur Cang-hi, et parmi les lettrés qui s'y distinguèrent Ching-han fut en Asie ce qu'a été Erasme en Europe. Il joignit une grande gâité et une saine critique à une vaste érudition. Après avoir fait les plus gros volumes sur les plus graves matières, il finit par se persuader qu'il n'y avait rien de sûr, on prétend même qu'il osa croire que la plupart des sciences n'étaient que conjecturales ; ce fut dans cet état de délire ou de raison, je ne sais lequel, qu'il composa ces métamorphoses. L'amour doit être le prix de lui-même." |