# | Year | Text |
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1 | 1899-1902 |
Lu Xun studiert an der School of Mines and Railways der Jiangnan Military Academy. Er bekommt den ersten Kontakt mit westlicher Wissenschaft, studiert Deutsch und Englisch und liest die Übersetzungen von Yan Fu und Lin Shu.
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2 | 1899-1901 |
Lindenberg, Paul. Fritz Vogelsang [ID D13117, ID D 13118].
Liu Weijian : Roman über die deutsche Besetzung von Jiaozhou (Shandong). Aus dem Blickwinkel des jungen Titelhelden wird ein hässliches Land gezeigt, in dem die Menschen grausam morden, sich um materielle Güter reissen, kuriosem Aberglauben erlegen sowie spiel- und opiumsüchtig sind. Die Besetzung von Qingdao wird als Erlösung der Chinesen von der Unterdrückung der Mandarinherrschaft interpretiert. Die Chinesen zeigen sich nun als freundliche Untertanen, die die Besetzung ihrer Heimat als willkommene Befreiung begrüssen. Lindenbergs eindeutige Rechtfertigung des kolonialen Besitzes findet bei der herrschenden Klasse in Deutschland Anerkennung. Für Lindenberg ist Qingdao ausserdem ein Beispiel für die erfolgreiche "Erziehung" der Chinesen. |
3 | 1899 |
May, Karl. Der schwarze Mustang [ID D13281].
Fang Weigui : Roman über chinesische Eisenbahnarbeiter im "Wilden Westen" Amerikas. Die Chinesen werden ohne Ausnahme als Schurken und Diebe dargestellt. May schreibt : Diese Burschen sind alle Halunken, vom ersten bis zum letzten. Sie stehlen nur dann nicht, wenn es nichts zu stehlen gibt, und ihr Hauptgrundsatz ist der, dass es keine Sünde und Schande, sondern vielmehr ein gutes Werk und eine Ehre ist, den Weissen so viel wie möglich zu übervorteilen. |
4 | 1899 |
Das literarische Echo schreibt über China und die Chinesen :
Ein verarmtes, in Vorurteilen befangenes, nur, wenn es einen Ausländer zu betrügen gilt, pfiffiges Volk, eine altersschwache, in den letzten Zügen liegende Kultur, eine in verschrobener Phantastik untergegangene Kunst – das ist ungefähr das Bild, das man sich von China und seinem Volke macht. |
5 | 1899 |
[Kidd, Benjamin]. Da tong xue [ID D19723].
Erste chinesische Erwähnung von Karl Marx (drei mal) und Friedrich Engels (einmal) : "Untersucht man die verschiedenen Lehren der Neuzeit, dann ist eine Schule zur Frage über die Volksmassen zu erwähnen, nämlich die von Marx aus Deutschland, der das Kapital verfasst hat... Unter den deutschen Gelehrten, die für die Unterstützung der Bevölkerung sind, gibt es einige bekannte Persönlichkeiten, eine davon ist Marx, eine andere Engels." |
6 | 1899 |
Kang Youwei und Liang Qichao über Übersetzungen :
"In the thirty years since the Meiji reform Japan has been seeking new knowledge from all parts of the world. The Japanese have translated and written as many as several thousand books, particularly on political science, economics, philosophy, and sociology. They are all necessary in expanding our knowledge and empowering our nation. The Japanese language is similar to ours, the Japanese have translated all the bood books of new learning on politics, literature, and the military. The Japanese language is 80 percent Chinese. Therefore, translating books from Japanese takes less effort and time. If you want to be able to read books on politics, economics, and philosophy in Western languages, the fastest way may take you at least five or six years. If you study any of those languages in a usual and gradual way, you must spend over ten years, but you may simply spend a few months achieving decent success in learning Japanese." |
7 | 1899 |
[ID D19723].
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8 | 1899-1906 |
Pierre Rémi Bons d'Anty ist Konsul des französischen Konsulats in Chongqing (Sichuan).
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9 | 1899-1901 |
Otto Ferdinand Paul Jäschke ist Gouverneur von Jiaozhou (Qingdao, Shandong).
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10 | 1899 |
Henry Auguste Wilden ist Sekratär des Beijing-Hankou Eisenbahn-Ingenieurs.
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11 | 1899-1900 |
William Richard Carles ist Konsul des britischen Konsulats in Tianjin.
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12 | 1899-1903 |
Lancelot Giles ist Student Interpreter in China.
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13 | 1899-1902 |
Hubert Knipping ist Konsul des deutschen Konsulats in Shanghai.
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14 | 1899 |
Paul Claudel ist Konsul in Fuzhou (Fujian).
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15 | 1899 |
[Dumas, Alexandre fils]. Cha hua nü yi shi. Lin Shu, Wang Shouchang yi [ID D8953].
Yuan Jin : La Dame aux camélias introduced the use of letters and diaries as a narrative form to Chinese fiction and this influenced romantic fiction in particular. Traditional Chinese fiction letters, when they appeared, tended to be letters challenging an enemy to war ; very few were expressions of the innter world of a character. Chinese have been writing diaries for over a thousand years but fiction writers, until the appearance of La Dame aux camélias, had ignored the potential for incorporating the diary form into creative fiction. |
16 | 1899 |
Claudel, Paul. Le sédentaire. Proposition sur la lumière. [1898]. In : Mercure de France ; juin (1899).
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17 | 1899 |
Claudel, Paul. Bronzes des Song. In : L'écho de Chine ; 27 févr. (1899). [Geschrieben unter dem Namen Figulus].
« ... Car nous voyions là les premiers cette unique collection de bronzes des Song, qui, réunie par le concours du goût le plus fin et de la chance la plus méritée, deviendra un jour ou l'autre, ornement de quelque royal musée, aussi fameuse que les trésors de Bosco-reale ou de Mycènes. ... La première impression, je l'ai dit, est de surprise et presque de gêne. Le sens d'abord et le canon de cet art grotesque et ramassé nous échappent en même temps, la lourdeur de ces lingots et de ces boulets, l'extravagance funèbre, l’insultante originalité, l'exorbitant parti pris des formes nous déconcertent. Tout au plus apprécions-nous la beauté du métal, dont l'épaisse et sonore pulpe, recélant les substances les plus riches, se montre marbrée sous l'action des siècles successifs, d'oxydes bleuâtres et vineux, noirs et verts ; tout au plus admirerons-nous l'élégance concise et robuste des niellures et des arabesques dont les arêtes nettes et grasses se détachent avec une pureté de nervure végétale... » |
18 | 1899 |
Paul Claudel reist per Schiff von Shanghai zur Pagoda Anchorage, über Nantai (Liaoning) nach Fuzhou. Er schreibt an Jean Amrouche : « J'en profitais pour faire de grandes excursions dans le pays. Comme il y avait le bateau qui n'apportait la malle que tous les hui jours ou tous les quinze jours, cela me laissait énormément de liberté. J'avais beaucoup de temps pour lire, pour réfléchir et pour me promener. »
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19 | 1899 |
Claudel, Paul. Propositions sur la lumière, Bouddha. In : Mercure de France ; 1er juin (1899).
Bouddha. « Puisque chaque créature née de l'impression de l'unité divine sur la matière indéterminée est l’aveu même qu'elle fait à son créateur, et l'expression du Néant d'où il l'a tirée. Tel est le rythme respiratoire et vital de ce monde, dont l’homme doué de conscience et de parole a été instituté le prêtre pour en faire la dédicace et l'offrande, et de son néant propre uni à la grâce essentielle, par le don filial de soi-même, par une préférence amoureuse et conjugale. Mais ces yeux aveuglés se refusèrent à reconnaître l’être inconditionnel, et à celui qu'on nomme le Bouddha il fut donné de parfaire le blasphème païen. Pour reprendre cette même comparaison de la parole, du moment qu'il ignorait l'objet du discours, l'ordre et la suite lui en échappèrent ensemble, et il n'y trouva que la loquacité du délire. Mais l'homme porte en lui l'horreur de ce qui n’est pas l'Absolu, et pour rompre le cercle affreux de la Vanité, tu n'hésitas point, Bouddha, à ambrasser le Néant. Car, comme au lieu d’expliquer toute chose par sa fin extérieure il en cherchait en elle-même le principe intrinsèque, il ne trouva que le Néant, et sa doctrine enseigna la communion monstrueuse. La méthode est que le sage, ayant fait évanouir successivement de son esprit l'idée de la forme, et de l'espace pur, et l'idée même de l'idée, arrive enfin au Néant, et, ensuite, entre dans le Nirvana. Et les gens se sont étonnés de ce mot. Pour moi j'y trouve à l'idée de Néant ajoutée celle de jouissance. Et c'est là le mystère dernier et Satanique, le silence de la créature retranchée dans son refus intégral, la quiétude incestueuse de l'âme ssise sur sa différence essentielle. » Yvan Daniel : L'attaque du Bouddhisme est bien plus violente dans Bouddha. Ce texte est essentiel pour comprendre et mesurer l'étendue de la condamnation claudélienne. L'on peut y distinguer quatre parties, dans la première, Claudel explique l’origine du 'roman mythologique' humain de la même façon qu'il le fera dans Sous le signe du dragon, comme le désir d'imposer 'un nom propre' aux 'forces de la Nature', puis décrit brièvement le culte idolâtrique, quelque peu ridiculisé par la multiplication démesurée des statues adorées. La seconde partie est plus importante, elle s'attache à considérer ce que l'on pourrait appeler la pensée chinoise - tant le terme de 'philosophie' semble peu idoine – avant l'arrivée du Bouddhisme. La troisième partie envisage l'hypothèse d'un monde chinois ayant progressé en dehors des influences bouddhiques. Claudel accepte de considérer que la philosophie ancienne des Chinois, du moins celle des 'Classiques' traduits par les jésuites, ne s'oppose pas aux fondement du Christianisme. |
20 | 1899 |
Paul Claudel schreibt in seine Agenda über das Begräbnis eines Bauern : "Prom[enade] le soir. Le chemin qui serpente et se perd dans les tombes. Au ciel la tache rouge jaune clair. Les pas de gens, Emigrant des derniers mois. Le cercueil porté par 6 hommes s’appuyant sur des bâtons. Les torches de bambous. L'homme au turban noir. Ch[ant] inexprimablement touchant des grillons sous l'herbe. Sommeil dans le chagrin."
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