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Chronology Entries

# Year Text
1 2003-2004
Axel Schneider ist Gastprofessor am Institute for History der National Cheng-chi University Taipei.
2 2003
Liang, Qin. Remarks at the Commemoration of the 70th anniversary of the visit of George Bernard Shaw to Shanghai, 23 April 2003.
http://www.ceibs.edu/ase/Documents/arts/SunYatSen-Shaw/QL-E.htm.
Today
we are here to commemorate the 70th anniversary of the visit to Shanghai of George Bernard Shaw.
First, I would like to, on behalf of the Chinese side, welcome you all to today’s commemoration and express our greatest pleasure of having the presence of Shanghai municipal leaders, Consul General of Ireland and representatives from other Consulates General in Shanghai. I would also like to extend our congratulations to the cultural representatives from Ireland and China for the historical meeting today.
Great Irish writer, playwright and winner of the Nobel Prize for literature, George Bernard Shaw is famous for his great contribution to the world literature. He visited Shanghai on February 17th, 1933 to sympathize with the Chinese nation fighting for democracy and national independence.
Madam Song Qingling, widow of Sun Yat-Sen received Bernard Shaw at 29 Rue Moliere, currently Sun Yat-Sen’s Former Residence. Both of them were honorary chairpersons of the World Committee against Imperialist War at that time. Shaw had called Madam Song in advance to say he had no desire to go ashore in Shanghai unless he could meet her in person. Therefore, their meeting becomes the core activity of the historical visit.
On the cruise ship and at Madam Song’s house, they talked as close friends on such topics as the Chinese people’s resistance against Japanese invasion, the Nanjing Government, the United Front, Lloyd George, Stalin, women’s issues, literature, the press and so on. They also took photos in the garden, thus leaving a historical record of this friendly exchange between China and Ireland.
Present at the lunch hosted by Madam Song were also main leaders from the China Civil Rights League and cultural representatives like Cai Yuanpei, Yang Xingfo, Lu Xun and Lin Yutan. Shaw sat in the seat of honour at a round table learning how to use the chopsticks and remarking affectionately that friends are best because you can always keep in touch with them.
For both China and Ireland, today’s commemoration is another way of keeping in touch with each other. We wish that cultural exchanges between our two countries will promote the friendly association of our two peoples in a broader range of areas. Last but not least, I wish the commemoration every success.
3 2003-2004
Martin King Whyte ist Mitglied des Review Committee der East Asian Studies Concentration der Harvard University, Cambridge Mass.
4 2003-
Li Wenchao ist Professor an der Technischen Universität Dalian und wissenschaftlicher Mitarbeiter am Institut für Philosophie der Technischen Universität Berlin.
5 2003
Deborah S. Davis ist Director of Graduate Studies, East Asian Studies.
6 2003
Gavan McCormack ist Visiting Professor am Social Science Research Institute der International Christian University.
7 2003
Elizabeth J. Perry ist Mitglied des Editorial Board der Tsinghua sociological review.
8 2003-
Mark Selden ist Series editor von Asia.com.
9 2003-
Kenneth G. Lieberthal ist Mitglied des Editorial Board von China : an international journal.
10 2003
Joël Bellassen ist Vize-Direktor des Centre de recherche de didactique de l'écriture chinoise der Wuhan-Universität.
11 2003-
Stanley Rosen ist Berater der Hong Kong Student Association.
12 2003
Sollers, Philippe. Splendeur et subtilités du taoïsme. In : Le monde ; 23.5.2003.
http://www.philippesollers.net/taoisme.html.
Lecteur
bénévole, improbable et sincère, tu n'as, ces temps-ci, qu'un livre à te procurer d'urgence pour le méditer sans cesse pendant les années à venir : le merveilleux Huainan zi, tome II des Philosophes taoïstes de "La Pléiade". Il t'est aussi nécessaire que la Bible, Homère, Shakespeare ou les Essais. La traduction et les notes de ce grand classique chinois sont exceptionnelles. Tu pourras aussi admirer quelques reproductions de statuettes, de manuscrits ou d'objets puissamment évocateurs : un immortel, une danseuse, des bannières funéraires, un brûle-parfum en forme de cœur montagneux de jade. Certaines de ces pièces ont été découvertes seulement en 1972, en pleine tempête maoïste. Te voici donc devant la Chine éternelle dont tu sais si peu de choses, puisque tu n'as jamais pu compter sur les religions ou les philosophes pour t'informer vraiment à ce sujet.
Où sommes-nous ? Dans le sud de la Chine, au IIe siècle avant notre ère, sous les Han. L'auteur, Liu An, reçoit, à 7 ans, le titre de marquis de Fuling. C'est un enfant précoce, passionné de lecture et de musique, doué pour la composition littéraire, ne s'intéressant pas à l'équitation ni à la chasse, passe-temps favoris des jeunes nobles de son époque. A 15 ans, il est prince de Huainan. Il accueille aussitôt des savants venus de toute la Chine, développant ainsi une cour brillante, littérature, science, pensée. A 40 ans, il est en pleine gloire. C'est un prince, c'est un écrivain. Il a une femme, un fils, une fille. Mais aussi une concubine et un autre fils. Son neveu, Wu, devient empereur, tout semble aller bien, mais les ennuis commencent vite. Il est bientôt suicidé ou exécuté pour raison d'Etat.
Qu'est-ce que ce gros livre étrange ? Une encyclopédie, une mosaïque de contes et de réflexions ? Un poème enveloppant, un traité métaphysique, un roman cosmique et moral ? Les présentateurs de cette édition ont le mot juste : il s'agit, pour eux, d'une "projection holographique à partir d'un point focal" (forme dynamique de la synthèse). Tout tient dans ce mot, dao, dont on ne finit pas de donner l'interprétation stable et changeante. Le lecteur occidental doit s'habituer à dire dao et non plus tao (de même qu'il se rend désormais à Beijing et non plus à Pékin).
Dans le même mouvement, il devra se demander s'il comprend réellement ce dont on lui parle. Le dao, la Voie, pénètre tout, orchestre tout, s'éprouve plus qu'il ne se définit, est un principe d'alternance (yin, yang), mais reste insondable quoique connaissable. A travers lui, on peut développer des considérations sur l'astronomie, l'histoire, la médecine, le magnétisme, l'alchimie, les miroirs solaires, les instruments de mesure, la musique, la guerre, le gouvernement, la navigation par les étoiles, le gouvernail axial, l'insémination de l'huître pour obtenir une perle, les plantes, les couleurs, les animaux, les rites, la mythologie. L'essentiel, ici, est de percevoir que tout se répond, est en "résonance" (ganying). Le ciel est rond, il couvre ; la terre est carrée, elle engendre ; la quadrature du cercle n'a rien d'absurde grâce au dao ; la vie et la mort sont équivalentes ; les saisons rythment le temps ; l'harmonie imprègne toute chose ; les affinités électives suivent leur cours. Vous passez de propositions sur le néant et le vide à de petites fables sur ce qui s'ensuit dans l'existence. "Le dao est si haut que rien ne lui est supérieur, si profond que rien ne lui est inférieur. Il est plus plan que le niveau, plus droit que le cordeau ; ses cercles sont plus ronds que ceux du compas, ses angles plus précis que ceux de l'équerre. Il embrasse l'espace-temps si bien que rien ne lui est intérieur ni extérieur ; il communique avec le ciel et la terre sans rencontrer d'obstacle. Aussi celui qui fait corps avec lui n'éprouve-t-il ni peine ni joie, ne connaît ni contentement ni colère ; il veille sans inquiétude, dort sans rêve. Quand les êtres apparaissent, il les nomme ; quand les événements se produisent, il leur répond."
Le saint chinois est à l'image des résonances des lumières spirituelles : "La sainteté est comme le ciel. Eloignez-la, elle se rapproche ; conviez-la, elle prend ses distances ; examinez-la, elle ne se livre pas ; contemplez-la, elle ne sera jamais vide. Mesurée à l'aune d'un jour, elle est insuffisante, à l'échelle d'une année, elle est surabondante" (chapitre XX, "De la synthèse ultime, Taizu"). Voilà, c'est tout simple, éblouissant, subtil, évident, mystérieux. On est convaincu sans savoir pourquoi, le comment s'impose au pourquoi. Ce qui ressort de cette description minutieuse de la réalité concrète (et parfois fantastique), c'est un esprit libre et indépendant, souple, silencieux, insouciant. "Je désire vivre, mais je n'en fais pas une affaire. Je hais la mort, mais je ne la refuse pas." Ou encore : "On saute du néant à l'être et de l'être au néant sans qu'il y ait ni fin ni commencement. Personne ne sait d'où il est éclos."
Nous qui vivons désormais sur une planète de plus en plus lourde, fermée, bavarde, morbide, nous écoutons ces messages comme s'ils venaient d'une éclaircie que nous refusons de voir. "Les hommes d'autrefois appréciaient les saveurs sans être avides ; ceux d'aujourd'hui sont avides sans apprécier les saveurs." En somme, l'être humain est avide par manque de vide. Le saint, lui, "a fait un pacte avec l'état brut du grand chaos et se tient au milieu de la clarté parfaite". Ou encore : "Il habite un endroit sans aspect, il réside dans le sans-lieu. Il se meut dans le sans-forme, se tient en repos dans l'incorporel. Il existe comme s'il n'était pas, vit comme s'il était mort, sort du sans-intervalle et y pénètre." Ou encore ceci, très pratique, venant de l'immortel Lao zi : "Connais ton masculin, garde ton féminin, deviens le ravin du monde."
13 2003
Sun, Ganlu. Ci di shi gu xiang = 此地是故乡 : "I vaguely remembered it was in an afternoon break that I was reading Camus on a folding chair in a post office... the rods of a passing tram scrubbing the wires with a rustling sound, I began to have a faint vision of Shanghai, a sketch that was being extended and revised in the realm of sounds."
Twenty years later, when China was confronted with the Sars crisis in 2003, Sun was still urging his readers to go back to Camus : "Great Camus found the absurdity of the world through La peste, but the fashionable people are finding sashion through Sars".
14 2003
Mario Botta erhält den Auftrag auf dem Gelände der Universität Qinghua in Beijing ein Museum für zeitgenössische Kunst zu bauen.
15 2003-2015
Kjeld Erik Brodsgaard ist Director of Asia Research Centre, Copenhagen Business School.
16 2003
Hans van de Ven ist Organisator der Konferenz "Robert Hart and the Chinese Maritime Customs Service" der Queen's University Belfast.
17 2003-
Andrew G. Walder ist Mitglied des Advisory Board von China : an international review.
18 2003-
William L. Parish ist Vorsteher des Department of Sociology der University of Chicago.
19 2003-
Wang Gungwu ist Präsident des World Congress of Library and Institutes for Chinese Overseas Studies, Athens, Ohio.
20 2003-2004
Donald S. Lopez ist Helmut F. Stern Professor of Humanities des Institute for the Humanities der University of Michigan.

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