# | Year | Text |
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1 | 1952 |
Michael Saso erhält den B.A. in Classical Humanities der St. Clara University, Silicon Valley.
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2 | 1952 |
Claudel, Paul. Autres poèmes d'après le chinois. In : Oeuvres complètes, Extrême-Orient II. (Paris : Gallimard, 1952).
Li Taï Pé [Li Bo]. Le pêcheur. Auteur inconnu. La lune à l'auberge. Li Y Hane. Désespoir. Tin Tun Ling. L'ombre des euilles d'orange. Thou Fou [Du Fu]. La maison dans le coeur. Tchan Jo Sou. Là-bas une femme chante. Thou Fou [Du Fu]. Ivre de littérature. Tchen Tsé Taï. O pauvres habitants. Tchan Jo Sou. J’ai voulu écrire. Tcheng Tsi. Il fait beau. Li Taï Pé [Li Bo]. Pour encre, poëte. |
3 | 1952 |
Claudel, Paul. J'aime la Bible. In : Revue de Paris (1952).
Er schreibt : « Ma vie n'a pas été perdue puisqu'elle m'a permis de voir partout autour de moi en Extrême-Orient les prémices de la moisson. Je revois en Chine, à côté des pagodes abandonnées les églises remplies, bourrées de la compacte masse vivante et chaude, hurlante, des hommes, des femmes et des enfants... Le temps est fini de la mélancolie et toutes ces amères méditations du pessimisme païen ! » |
4 | 1952 |
Claudel, Paul. L'Asie et le démon. In : Le Figaro littéraire ; année 7, no 345 (29 nov. 1952).
« J'ai habité longtemps l'Asie, mais je n'avais pas la vocation de l'Asie. Elle représentait simplement pour moi cet 'ailleurs' à quoi mon métier de consul et de diplomate me donnait droit. Je n'avais pas de lumière à en attendre et de questions à lui poser. J'étais chrétien et j'en savais plus qu'elle. Et c'est sans doute cette qualité de chrétien qui a déterminé le choix de René Grousset, quand, tout près de sa mort, il m'a légué à vous, si je peux dire, mon cher docteur, en qualité de préfacier : de ce livre de souvenirs que vous avez rapporté d'un long séjour parmi le sable et la neige dans l'antichambre du Diable. René Grousset, lui aussi comme moi, était un chrétien, c'est-à-dire un homme pour qui le surnaturel existe, pour qui les mythologies sont autre chose qu'une création pittoresque de l'imagination, et qui sait se fraver d'un pas paisible à travers les faux-semblants de l'abstraction, comme de ce que vous appelez 'la mascarade démoniaque', un chemin imperturbable. Le Diable, je peux dire que dès mon premier contact avec la terre d'Asie j'ai respiré son odeur suffocante, cette lourde émanation de péché et de néant, cette dégoûtante complaisance à soi-même, qui n'appartient qu'à lui. J'avais pénétré dans le sous-sol caverneux d'une espèce de temple - c'était à Ceylan - et là, tout de son long étendu par terre, abdominal et pareil à un énorme ver, je contemplais Buddha. Je dis Bouddha lui-même et non pas son simulacre seul, car je n'ai aucune raison de démentir l'artiste mongol dont vous parlez dans votre livre quand il affirme qu'il procure à son démon, par le moyen du ciseau et du maillet, une habitation effective. J'ai moi-même assisté en Chine à cette cérémonie de l'incamération du dieu qui consiste à peindre une prunelle fur l'oeil béant de l'idole. Je suis sûr que les Grecs en faisaient autant du temps de Périclès. Plus tard, mon long séjour en Extrême-Orient - comme le vôtre, m'est-il permis de penser, dans le 'no man's land' lamaïque et mongol - m'a permis de méditer longuement sur la double forme de la négation démoniaque. La première qui est celle du refus pur et simple, de l'immobilité dans le retranchement. L'autre qui est celle d'une opposition convulsive. De cet effort pour échapper à la forme que l'on appelle la contorsion... Ici, en Asie, il ne s'agit pas d'une perte, mais d'une absence, on ne sait de quoi, und 'absence réelle'. Ce vide qui joue un si grand rôle dans la philosophie chinoise. Cette vacance dont une multitude homogène est aussi bien l'image que l'océan ou le désert. L'absence de direction et l'absence d'être. Combien de fois là-bas, n'en ai-je pas senti sur moi l'oppression incommensurable ? Combien de fois, quand je montais dans ma chaise à porteurs vers Kouliang, n'ai-je pas interprété cette cloche comme hors du monde dans le repli de la montagne qui disait Non ! Quelle mélancolie !... » |
5 | 1952 |
Tsien Tsuen-hsuin erhält den M.A. der University of Chicago.
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6 | 1952 |
Die Université l'Aurore wird ein Teil der Fudan-Universität. [Aurora-Universität].
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7 | 1952-1954 |
Giuseppe Tucci macht Expeditionen in Nepal (1952, 1954).
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8 | 1952 |
Martin Benedikter studiert Sinologie an der University of California, Berkeley.
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9 | 1952 |
Aufführung einer Adaptation von Othello von William Shakespeare durch die Shanghai Shaoxing Opera Troupe in Shanghai.
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10 | 1952 |
Film : Dao chu re ren lian = 到处惹人怜 [Everyone's darling] unter der Regie von Li Chenfeng nach Malot, Hector. Sans famille. (Paris : Dentu, 1878).
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11 | 1952 |
Film : Zhen zhu lei = 珍珠泪 [Pearly tears] unter der Regie von Yin Haiqing nach Steinbeck, John. The pearl. (New York, N.Y. : Viking Press, 1947.
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12 | 1952 |
Film : Bu zhi dao de fu qin = 不知道的父亲 [Unknown father] unter der Regie von Shu Shi nach Shkvarkin, Vasilii Vasil'evich. Chuzhoi rebenok : komediia v 3 aktakh. (Moskva : Vsekdram, Otdel rasprostraneniia, 1933).
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13 | 1952 |
Zao Wou-ki : [catalogue d'exposition] Nov. 5th to Dec. 6th 1952. Texte de Henri Michaux. (New York, N.Y. : Cadby-Birch Gallery, 1952).
Henri Michaux schreibt im Vorwort : "Monter en dissimulant, briser et faire trembler la ligne directe, tracer, en amusant, les détours de la promenade et les pattes de mouche de l'esprit rêveur, voilà ce qu'aime Zao Wou-ki, et, tout à coup avec le même air de fête qui anime campagnes et villages chinois, le tableau apparaît, frémissant joyeusement et un peu drôle dans un verger de signes." |
14 | 1952 |
Naville, Pierre. La Chine future. Bibliographie critique. In : Population ; année 7, no 4 (1952). [ID D24439].
A.C. : Pour l'auteur de "Psychologie, marxisme, matérialisme", le Chine est "un monde où le Temps et l'Espace sont à peine entrés dans ce que l'Europe d'aujourd'hui nomme l'Histoire". Aussi, est-ce, plutôt que son apparence passée ou présente, son visage future - tel au moins qu'il se l'imagine - qu'il s'efforce de nous faire entrevoir ici, en une soixantaine de courts chapitres qui tentent d'en cerner les divers aspects. Tout en faisant la part de ce que Naville peut concéder à ses convictions et à ses sympathies personnelles, on peut trouver dans cet ouvrage maints renseignements susceptibles de combler quelques-unes des nombreuses lacunes que comporte notre connaissance d'un univers, pour nous si lointain et si différent. Duroselle, Jean-Baptiste. L'Asie des moussons. In : Revue française de science politique ; année 2, no 4 (1952). Le victoire du communisme chinois, qui a tant compliqué le problème indochinois, a donné lieu à diverses études. Je n'insisterai pas sur le petit livre de Pierre Naville, La Chine future, car l'auteur, qui n'est jamais allé en Chine, se contente de nous fournir une masse de réflexions personnelles - intelligentes, certes, et intéressantes - mais dont les bases scientifiques sont parfois discutalbes. Il est favorable au régime nouveau de Mao Tse Tougn, croit à sa durée, et parle de son "rôle plein de responsabilités grandioses, où l'accompagne l'espoir de toute humanité progressiste". |
15 | 1952-1967 |
Gründung der Zhonglian Film Company = Zhong lian ying ye gong si =中聯影業公司in Hong Kong durch eine Gruppe kantonesischer Filmschauspieler.
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16 | 1952 |
Film : Adaptation von Pickwick papers von Charles Dickens unter der Regie von Noel Langley mit chinesischer Synchronisation.
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17 | 1952 |
Hu, Shi. Duwei zhe xue. (1952). [ID D28685].
Dewey vertrat die Ansicht, dass Logik nichts anderes sei al seine Theorie der Untersuchung (A theory of inquiry). Von daher weicht seine Logik von der früheren Logik ab. Die frühere Logik beinhaltet die deduktive und die induktive Methode, den Obersatz, den Untersatz, die Suche nach Gemeinsamkeiten, Unterschieden und wechselseitigen Übereinstimmungen und Differenzen. Die sogenannte formale Logik (xing shi de luo ji). Diese Logik stützt sich allein auf den Beweis (lun zheng), sie wurde zu einer Form des Beweises, deshalb nannte Dewey sie 'Logik' (lun li xue). Sie ist formal, sie ist logisch (lun li)… Seit dem 19. Jahrhundert konzentrieren sich die Philosophen im Besonderen auf die induktive Methode der Logik. Dewey sagt : das könne nicht funktionieren ; die Methode des Denkens ist keine formale Methode ; der Mensch muss jederzeit auf die wahren Schwierigkeiten und die lebendigen Probleme reagieren und kann sich nicht an mechanische Formen klammern. |
18 | 1952 |
Pan, Kaipei. Tao Xingzhi jiao yu si xiang de pi pan. (Beijing : Da zhong shu dian, 1952). 陶行知敎育思想的批判
Posthumous attack on Tao Xingzhi and John Dewey : 1) Tao and Dewey's brand of pragmatism denied the possibility of a 'scientific' system of historical laws, derived from analysis of 'objective' situations, and denied that social problems could be solved through the application of a universally valid theoretical system. 2) Tao and other Deweyan educators failed to understand that education was part of the social 'superstructure' and could have meaning only as the instrument of a social class. Tao's faith that education could be a primary force for social betterment was, in the Marxist view, part of a stubbornly persisting error, the 'theory of national salvation through education'. |
19 | 1952 |
Angela Jung Palandri chose Ezra Pound for her Ph.D. in English and Comparative Literature : Ezra Pound and China [ID D29081].
"My first contact with Pound was in 1952. I was then a foreign student from China still struggling with the English language. Early that year I attended a seminar at the University of Washington in Seattle. Sitting next to me was a young man who kept on writing Chinese characters in his notebook. Mistaking him for a student of the Chinese language, I pointed out that some of his ideograms were written incorrectly. He showed me the book from which he was copying. It was The cantos of Ezra Pound. My initial interest in Pound was aroused primarily by the poet's interest in Chinese. When research failed to satisfy my curiosity, I decided to write to Pound at St Elizabeths Hospital. Imagine my surprise when Pound's first letter dated Febr. 27, arrived : 'I will try to answer your questions when you get here in April. I like to get letters but can not do much in the way of replay'. The second letter from Pound was dated March 4. Along with this letter was a separate page containing a Chinese quatrain of sixteen ideograms. The four-character line is typical of the Confucian odes which Pound had translated… During my four months in Washington D.C., I visited Pound regularly once a week. Upon arriving, I wrote to Pound. I was given an appointment on the following Saturday… First he brought a chair for me and then he brought two armsful of books. Among them were the Analects and Fenollosa's essay, his Money pamphlets, the bilingual edition of Cavalcanti's Rima and the Stone classic edition of his translation of Confucius interleafed with Chinese text. 'The only way to learn the literature of a foreign language is to have the original text with the translation', he explained'. There was a pirated, bilingual edition of James Legge's translation of the Four books of Confucius. The margins inside were covered with notes or comments. 'This little book has been my bible for years', remarked Pound, 'the only thing I could hang onto during those hellish days at Pisa. Had it not been for this book, from which I drew my strength, I would really have gone insane, so you see how I am Indebted to Kung'… 'I have never heard how Chinese poetry should be read, but I like to play with it my own way'. He began to chant his Chinese verse in the old fashioned sing-song Manner I had been taught as a child. He drummed his fingers on his knee to mark the duration and stress of each syllable. 'Occidentals have a lot to learn from the Chinese, the ideogrammic method as well as the metrics, the Chinese tones are very musical. They make you sing. That's the way poetry should be in any language'. My visits thereafter were less exciting but more pleasant. The most important event for Pound and for me, was T.S. Eliot's visit on June 21. Pound turned to me and said : 'If you have any questions to ask Mr. Eliot, here is your chance. After all, it isn't every day that you meet such an eminent personality. I had prepared a list of question…" |
20 | 1952 |
Letter from Ezra Pound to Marianne Moore ; 29 Jan. (1952).
'If the esteemed ed eggregia Marianne will merember [sic] that Kung [Confucius] did not claim invention but transmission only'. |