Zao, Wou-ki. Autoportrait. (Paris : Fayard, 1988).
Er schreibt : "Il [Henri Michaux] est 'un ami sacré' ! un des seuls qui comprenne vraiment le sentiment Oriental. Mes longues conversations téléphoniques avec Henri Michaux ne nous amenaient pas à parler de la peinture, mais de la Chine. Il évoquait le peuple avec beaucoup de gaieté et d'enthousiasme."
Lors d'un entretien, Zao Wou-ki a souligné que les rencontres amicales avec Henri Michaux étaient nourries de discussions techniques sur les pinceaux, les encres, les papiers, à propos desquels il instruisait Michaux ; mais c'est Michaux qui l'a encouragé à se mettre à l'encre de Chine, ce qu'il refusait.
Michaux a fait des commentaires sur les dessins de Zao Wou-ki : « Ah ! Cette surprise ! Et quelle joie ! Il avait donc retrouvé son bien héréditaire : les rythmes de la nature, plus importants que la nature, plus importants que la nature, comme ils apparurent à la pensée là-bas. Le 'Yang' l’attendait. Le 'Yin' aussi, immanquablement. Le papier sans épaisseur les avait recueillis tout naturellement. » Michaux trouve que les peintures de Zao Wou-ki constitutent un art plein de vie. Zao Wou-ki apprend à Michaux la technique de la peinture chinoise.
Art : Painting and Calligraphy
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Literature : Occident : Belgium