Zhao, Wuji
Zao, Wouki
# | Year | Text | Linked Data |
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1 | 1948 |
Zao Wou-ki kommt in Paris an. Henri Michaux a rencontré Zao Wou-ki peu après son arrivé à Paris. Pendant des années, ils se voient presque tous les jours. His first loves had been Paul Cézanne and Henri Matisse and for a while his workis was strongly influence by Paul Klee. Then he was moving towards abstraction. |
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2 | 1950 |
Michaux, Henri. Lecture de huit lithographies de Zao Wou-ki. (Paris : Ed. Euros et R.J. Godet, 1950). Liu Yang : C'est la première fois qu'Henri Michaux écrit en marge de l'oeuvre d'un autre peintre. Le livre luxueux qu’ils conçoivent ensemble, scelle une amitié qui ne se démentira plus. Pour Michaux, Zao Wou-ki sera un 'introducteur en choses chinoises', et Michaux restera aux yeux de celui-ci le 'médiateur le plus aigu entre l'Orient et l'Occident'. Henri Michaux a parlé de Zao Wou-ki : "On m'apporta ses lithographies. Je ne le connaissais ni lui, ni ses peintures. J'écrivis le lendemain les pages qui suivent, à quelques lignes près. Il méritait un plus 'serieux' lecteur. » Michaux a indiqué le caractéristique des Chinois qui aiment beaucoup la lune. « La lune a pris toute vie toute grandeur tout effluve d'avance leur coeur se retire dans l'astre qui reflète." |
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3 | 1952 |
Zao Wou-ki : [catalogue d'exposition] Nov. 5th to Dec. 6th 1952. Texte de Henri Michaux. (New York, N.Y. : Cadby-Birch Gallery, 1952). Henri Michaux schreibt im Vorwort : "Monter en dissimulant, briser et faire trembler la ligne directe, tracer, en amusant, les détours de la promenade et les pattes de mouche de l'esprit rêveur, voilà ce qu'aime Zao Wou-ki, et, tout à coup avec le même air de fête qui anime campagnes et villages chinois, le tableau apparaît, frémissant joyeusement et un peu drôle dans un verger de signes." |
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4 | 1966 |
Zao, Wou-ki. Entretiens avec Geneviève Bonnefoi. In : Henri Michaux. Cahiers de l'Herne. (Paris : Ed. de L'Herne, 1966). Er schreibt : "Henri Michaux est un des seuls qui comprennent vraiment le sentiment oriental. » Henri Michaux a confié aussi à Zaou Wou-ki qu'il préférait l'encre de Chine à l'huile parce que celle-ci était faite par collage superposé, elle paraissait ourde à côté de la peinture traditionnelle chinoise qui prévalait par la force du vide, son souffle et sa fluidité." |
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5 | 1980 |
Michaux, Henri. Jeux d'encre. In : Zao Wou Ki. Encres. (Paris : Cercle d’art, 1980). Michaux a parlé de Wang Wei et exprimé son admiration pour la peinture chinoise. En parlant de Wang Wei, Henri Michaux a dit ces mots : Il y a un peu plus d'un millénaire un poète peintre, Wang Wei, fit avec seulement de l'encre diluée une des plus mémorables cascades de ce monde et quantité de montagnes et des sentiers, des bois, des promontoires et des pins en groupe ou isolés accrochés à des rochers élevés. Pour tous ces spectacles étendus, il usait d'une couleur, une seule ; encore était-elle noire. Mille nuances du pâle au foncé et sa spontanéité prodigieuse faisaient le reste. « Il avait trouvé le moyen de peindre le souffle des nuages… ses montagnes étaient traitées comme des jeux d'encre. » Le maître est-il dit quelque part, « pose l'encre légèrement ici, lourdement là ». C'est le sans matière qui ressuscite la matière, la matière en mouvement. Ainsi le pinceau évasif couvre une grande distance : Tao de la peinture… où simultanément aborde la poésie. Le peuple du pinceau s'est plus à cette peinture, et à travers les siècles s'y exerça. |
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6 | 1988 |
Zao, Wou-ki. Autoportrait. (Paris : Fayard, 1988). Er schreibt : "Il [Henri Michaux] est 'un ami sacré' ! un des seuls qui comprenne vraiment le sentiment Oriental. Mes longues conversations téléphoniques avec Henri Michaux ne nous amenaient pas à parler de la peinture, mais de la Chine. Il évoquait le peuple avec beaucoup de gaieté et d'enthousiasme." Lors d'un entretien, Zao Wou-ki a souligné que les rencontres amicales avec Henri Michaux étaient nourries de discussions techniques sur les pinceaux, les encres, les papiers, à propos desquels il instruisait Michaux ; mais c'est Michaux qui l'a encouragé à se mettre à l'encre de Chine, ce qu'il refusait. Michaux a fait des commentaires sur les dessins de Zao Wou-ki : « Ah ! Cette surprise ! Et quelle joie ! Il avait donc retrouvé son bien héréditaire : les rythmes de la nature, plus importants que la nature, plus importants que la nature, comme ils apparurent à la pensée là-bas. Le 'Yang' l’attendait. Le 'Yin' aussi, immanquablement. Le papier sans épaisseur les avait recueillis tout naturellement. » Michaux trouve que les peintures de Zao Wou-ki constitutent un art plein de vie. Zao Wou-ki apprend à Michaux la technique de la peinture chinoise. |