2002
Publication
# | Year | Text | Linked Data |
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1 | 1937 |
Michaux, Henri. Portrait du Chinois. [In : Oeuvres complètes]. Er schreibt : « Le Chinois est sensible à la nature ; non comme l'Allemand ou l'Anglais, mais comme le hareng ou la fourmi. Le Blanc s'entoure d'un jardin, mais il n'est pas dans l'esprit de la nature. Le Chinois, au contraire, 'est de la Nature', plein de contradictions, de règles aussi, de compromis et toujours florissant. « La peinture chinoise semble la nature même, non par des tableaux en trompe l'oeil, tout au contraire, le peintre doit saisir les harmonies profondes, essentielles. Trois mois dans la montagne et la peindre en trois traits. » Anne Chamayou : Le texte resserré dans l'espace d'un portrait, cherche dans la releation du Chinois et de la Nature l'unité de sa composition ; tout y est en effet centré sur le leimotiv de la nature. |
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2 | 1972 |
Michaux, Henri. Emergences – résurgences. (Genève : A. Skira, 1972). Er schreibt : « […] c'est la peinture chinoise qui entre en moi en profondeur, me convertit. Dès que je la vois, je suis acquis définitivement au monde des signes et des lignes. Les lointains préférés au proche, la poésie de l'incomplétude préférée au compte rendu, à la copie. Les traits lancés, voltigeants, comme saisis par le mouvement d'une inspiration soudaine et non pas tracés prosaïquement, laborieusement […] voilà qui me parlait, me prenait, m'emportait. » |
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