# | Year | Text |
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1 | 1925 |
Giuseppe Tucci reist nach Bombay.
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2 | 1925-1930 |
Giuseppe Tucci unterrichtet Italienisch, Chinesisch und Tibetisch an den Universitäten Shantiniketan und Calcutta.
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3 | 1925 |
Li Jieren wird Professor der Chengdu-Universität.
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4 | 1925-1927 |
Alberto Castellani ist Professore des Istituto degli studi superiori di Firenze.
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5 | 1925 |
Larrat, Jean-Claude. André Malraux et la Chine des années 1920.
On peut discerner dans l'oeuvre d'André Malraux, au cours des années 1920, deux façons bien distinctes d'aborder la question de la Chine. D'une part, il met l'accent sur les événements sociaux et politiques en montrant que la Chine entre pleinement dans l'Histoire du monde contemporain. Il demande alors à ses lecteurs d'abandonner l'image d'une Chine vouée à l'immobilisme par son ancrage dans des traditions millénaires, ainsi que de rejeter le mythe d'une Chine barbare prête à déferler sur l'Europe pour y anéantir la civilisation chrétienne. D'autre part, cependant, il reste fasciné par l'étrangeté de l'ancienne Chine et se montre soucieux de discerner le rôle que jouent encore les traditions - piété filiale, morale confucéenne, taoïsme, etc. - dans la Chine des années 1920. Mais surtout, comme d'autres intellectuels européens d'alors, il est encore plus intéressé par l'hypothèse que la pensée et la sagesse traditionnelles chinoises pourraient en quelque façon porter remède à la crise intellectuelle et morale que connaît l'Europe au début du XXe siècle, et plus particulièrement au désarroi auquel l'individualisme bourgeois a conduit la jeunesse européenne. Il est assez difficile de dresser un inventaire précis des sources dont Malraux a pu tirer sa connaissance de la Chine. Beaucoup de ses contemporains ont cru qu'il avait participé aux événements de Canton, en 1925. C'était faux, mais Malraux, lors de son deuxième séjour en Indochine (en 1925) avait néanmoins établi des liens étroits avec la communauté chinoise de Cho Lon et avec le Kuomintang, qui étaient la principale source de financement de son journal, L'Indochine. Il a certainement obtenu ainsi sur les événements de Canton et sur la situation, en général, des informations plus nombreuses et plus précises que celles dont la presse indochinoise et la presse européenne pouvaient se faire l'écho – notamment sur les problèmes que posait l'alliance tactique des communistes avec le Kuomintang nationaliste, avant et après la mort de Sun Yat-sen (en 1925). |
6 | 1925 |
Film : Xiao peng you = 小朋友 = Little friends, unter der Regie von Zhang Shichuan. Basiert auf Bao Tianxiao's Übersetzung Ku er liu lang ji, eine Adaptation von Malot, Hector. Sans famille. (Paris : Dentu, 1878).
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7 | 1925-1984 |
Henri Michaux : Quellen
Lao-tseu. Tao-te-king : le livre de la voie et de la vertu. Trad. par Stanislas Julien [ID D2060]. Les pères du système taoiste : I. Lao-tzeu, II. Lie-tzeu, III. Tchoang-tzeu. Par Léon Wieger [ID D5546] [Vermutung]. Les quatre livres. Trad. de Séraphin Couvreur. T. 1 : Ta hio : La grande étude. T. 2 : Tch'ouen ts'iou : l'invariable milieu. T. 3 : Lun yü : les entretiens de Confucius et de ses disciples. T. 4 : Les oeuvres de Meng tzeu. [ID D2576]. Li ki ; ou, Mémoires sur les bienséances et les céremonies. Trad. de Séraphin Couvreur [ID D2642]. Li, Bo. Lu shui qu [Chant à la lune]. Li, Bo. Les fleurs dans un miroir. Owen, G. The evolution of Chinese writing. (Oxford : H. Hart, 1910). Purcell, Victor. The spirit of Chinese poetry : an original essay. (Singapore : Kelly & Walsh, 1929). Werner, E.T.C. The Chinese idea of the second self. (Shanghai : Shanghai Times, 1932). |
8 | 1925 |
Henri Michaux a commencé en 1925 à peindre à l'encre de Chine. Il n'aime pas la peinture à huile, mais il est sensible à l’encre. C'est justement la cause de son admiration pour la peinture et la calligraphie chinoises. Cette adoration l'amène à l'enthousiasme pour toute la culture chinoise. Que Henri Michaux se soit intéressé aux arts chinois et y ait trouvé un langage nouveau et une considération nouvelle, cet effet se rapporte à sa propre expérience.
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9 | 1925 |
Jing Yinyu kommt in Lyon an.
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10 | 1925-1928 |
Jing Yinyu ist pensionnaire des Institut franco-chinois de Lyon und als Student 1928 eingeschrieben. Er reist in die Schweiz, wo er Romain Rolland in Villeneuve trifft.
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11 | 1925 |
Lu, Xun. Lun zhao xiang zhi lei. [On photography]. 論照相之類
Er schreibt : "J'ai vu quelques dizaines de photos d'hommes célèbres, Tolstoï, Ibsen, Rodin, tous déjà âgés ; Schopenhauer, le visage tourmenté ; Wilde avec cet air un peu idiot qu'il avait déjà à l'époque où il porta des vêtements sophistiqués ; Romain Rolland un peu bizarre ; Gorki, un vrai clochard. Tous portaient sur leur visage les traces de souffrances et de luttes". |
12 | 1925 |
Brief von Yian Tsouan Lin an Romain Rolland.
Er schreibt : « J'aurai le plaisir d'aller vous voir à Villeneuve comme le jeune Kanjiro Tokutomi rendit la visite à Tolstoï. Je suis sûr que vous me donnerez des affections paternelles. Instruisez-moi. Apprenez-moi comment vivre. Traitez-moi comme votre fils. J'ai la volonté mais ne sais pas le moyen de l'employer. » |
13 | 1925 |
Jing Yinyu übersetzt La véridique histoire de Ah Q von Lu Xun ins Französische.
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14 | 1925 |
Londres, Albert. La Chine en folie [ID D3165]. [Auszug].
Shanghaï Foi d'homme libre, on ne peut passer cette ville-là sous silence. Quand tous les coins du monde seront devenus des Shanghaï, le monsieur ayant encore le goût des choses de l'esprit devra, sur-le-champ, acheter un revolver, le poser sur sa tempe, penser une dernière fois à sa famille, jouer à pile ou face, perdre et se brûler la cervelle. Il est des cités où l'on fait des canons, d'autres des étoffes, d'autres des jambons. À Shanghaï, on fait de l'argent. C'est la matière première et dernière. Si l'on se promenait avec un panier et qu'on pressât le nez des passants, on rentrerait chez soi, fortune faite. On m'avait dit qu'à Shanghaï on ne parlait que l'anglais. C'était un affreux mensonge. Tout alphabet y est inconnu. La langue de ce pays n'est pas une langue de lettres, c'est une langue de chiffres. On ne s'aborde pas en se disant « Bonjour, comment allez-vous ? » mais : « 88. 53 - 19. 05 - 10. 60. » Pour devenir millionnaire, inutile de savoir lire, savoir compter suffit. C'est un veau d'or adipeux. Si Lénine a vu Shanghaï il est excusable ! C'est en Chine et ce n'est pas une ville chinoise. Elle enferme un million de Chinois, cela ne prouve rien encore. Ce million de Chinois ne fait pas plus Shanghaï que mille poux sur un poney ne font le cheval. Vous connaissez les scènes de delirium tremens qui ont lieu à Paris sur les escaliers de la Bourse, au coup de midi. Dans chaque capitale respectable d'Europe et d'Amérique, on trouve un pareil établissement à l'usage des pauvres bougres, victimes de l'alcoolisme financier. Or, un jour, Mercure ayant obtenu le don d'ubiquité, tout essoufflé, apparut sur le parvis de ces temples et dit : « Petits frères, faites silence, j'apporte une parole qui vaut son poids de platine. Je suis venu à telle allure que, si à la place d'ailes, j'avais eu des roues à mes talons, j'en aurais crevé tous les pneus. Bref! Je ne regrette rien car mon message est beau, écoutez : en Extrême-Orient, il est une ville s'appelant Shanghaï. Elle a devant elle les routes de toutes les mers et, dans son dos, quatre cents millions d'individus à faire boire, manger, jouer, à éclairer, à raser et à tondre. On l'ouvre au marché des Blancs, Avis. » Ce fut une ruée. De New York, de Chicago, de Manchester, de Londres, de Lyon, de Hambourg, de Milan, d'Amsterdam, de Barcelone, de Constantinople, de Tokyo, de Bagdad, tous les gentlemen de banques et tous les sarafs de bazar se jetèrent, ventre à terre, sur la ville promise. Ainsi naquit Shanghaï, de mère chinoise et de père américo-anglo-franco-germano-hollando-italo-japono-judéo-espagnol. Banque, Bank, Banking, Banco. Dix, vingt, cent, deux cents. Il n'y a que cela ! Vous n'osez plus lever les yeux. Vous marchez vite, serrant votre portefeuille. Vous tournez à droite. Là, vous hasardez un œil : Banco, Banking, Bank, Banque. Vous défaillez, la sueur au front. Vous vous asseyez sur le rebord du trottoir. Mais on vous frappe sur l'épaule avec un bâton. C'est un grand démon d'hindou, uniforme bleu, turban rouge, barbe noire. Vous sursautez. Quoi ? dites-vous, serais-je aux Indes ? Indes ? Non ! Vous êtes dans la concession internationale. C'est le policeman anglais. Je ne dois pas rester là. Je gêne le trafic Bon, je m'en vais, Je marche. J'ai toujours peur pour mon argent. Je marche, les yeux à terre. Tudieu ! Voilà maintenant que c'est écrit sur le bitume, en mosaïque : Banking, Bank, Banque, Banco. Je cours. Mais un petit policier jaune m'accroche. Pour courir c'est que je me suis mal conduit. Du moins il le pense. Incroyable, dis-je, je suis revenu à Tokyo, sans m'en apercevoir. Non ! J'erre seulement dans la concession japonaise. Je crie : « Vive le mikado ! » On me relâche. Je vais. J'ai juste l'argent nécessaire pour continuer mon voyage. Si je ne sors pas de cette ville infernale, les banques vont me le prendre sous prétexte de me le changer. Je connais le jeu. Voilà six mois qu'elles me font le coup. Après je serai forcé d'en appeler à mon consul et il me rapatriera à fond de cale, comme les veaux frigorifiés. Pas de ça. Fuyons. Bank, Banque, Banking, Banco. C'est trop. Je m'abats sur la chaussée. Je reviens à moi dans les bras d'un agent de police annamite, son petit abat-jour pointu sur la tête. - Quoi ? criai-je, suis-je déjà à Hanoï ? — Toi, pas Hanoï, toi Shanghaï, concession française. - Merci, cher enfant du Tonkin. Maintenant, indique-moi un hôtel. — Bon hôtel, pour toi pas loin ! — Oui, mon frère, où donc ? — Facile trouver. À gauche, entre deux banques. Je m'effondrai, définitivement. D'un bout à l'autre, Shanghaï a vingt kilomètres. Si vous ne vous rendez pas compte de ce que les fils de Sem et de Japhet ont pu construire sur ces terrains jaunes, c'est que vous ne serez jamais dignes de comprendre l'élégance d'un cube de pierre. Au centre est New York, mais un New York qui voudrait crâner plus haut que la peau de son crâne. Tout le long du quai du Whangpoo (et c'est long !), c'est Saint-Denis. C'est même Saint-Etienne : il n'y a pas trop de deux saints pour faire monter toutes ces fumées au paradis. Voilà des jardins et des femmes pas plus hautes que ça et qui ont des bosses dans le dos. C'est le quartier japonais. La Japonaise, sitôt son enfant né, sans doute pour se venger, le porte par-derrière ! Plus loin, aux fenêtres, hommes et femmes dépérissent comme ces arbres qui n'ont plus de terre autour de leurs racines : la rue des réfugiés russes. Voici la concession française. C'est la seule. Les autres sont confondues dans la concession internationale. Deux cent mille Chinois vivent sous nos lois. Il y a un conseil municipal, tout comme à Pontoise et à Paris. Et un consul général Auguste Wilden, que ses administrés de couleur appellent dans leurs lettres suivant le jour : « Votre Grandeur, Mon Colonel, Votre Sainteté, Votre Majesté, voire Mon Curé. » Puis il y a la ville chinoise. Celle-ci, je la remercie d'avance. Elle assurera le bonheur de mes vieux jours. Je vais rentrer à Paris, je raflerai toutes les pinces à linge que je trouverai. Je reviendrai sur le Whangpoo et m'installerai à la porte de la cité indigène. Avant d'y pénétrer, tout le monde achètera mon petit instrument pour se boucher le nez. Je reviendrai milliardaire. Maintenant, lâchez dans tout cela autant d'autos de luxe que vous imaginerez, des écuries entières de poneys endiablés, des trams électriques sans rail, des légions de brouettes, trente mille coolies-pousses vous filant dans les jambes comme des lapins mécaniques, et vous pourrez servir chaud : vous aurez Shanghaï, exposition permanente des races, des mœurs et des tares du globe. La piraterie, le jeu, les cocktails - un million de dollars -c'est le nom du cocktail de Shanghaï - l'opium, la morphine, la cocaïne, l'héroïne (préparez-vous, jeune et vieille garde de l'intoxication, Shanghaï va lancer l'héroïne) trouvent dans Shanghaï la ville de leur éternel printemps. « Le soir vous aurez à déposer telle somme à tel endroit, sinon dans huit jours une bombe éclatera sous vos comptoirs. Si, à la place de l'argent, je rencontre des policiers, j'irai en prison, mais, par d'autres soins, deux bombes au lieu d'une vous seront réservées. » C'est la circulaire hebdomadaire du larron chinois aux banques, bank, banking, banco. Shanghaï n'a qu'une pensée : le jeu. Le patron joue à la hausse ou à la baisse. Le boy joue au Mat-Hiang, le coolie joue sur ses doigts. La somme ne fait rien à l'affaire. L'un hasarde dix mille taëls, l'autre un sapèque, mais comme les chrétiens à la sainte table : tous sont égaux. Le maître entre jouer sur le comptoir d'une banque, le chauffeur l'attend en jouant sur le trottoir. Quand ils remontent en auto et qu'ils ont gagné tous deux, ne vous trouvez pas sur leur chemin. La voiture file, ivre de joie. Ils écrasent tous les chiens. Mais on en devient fou. Et la folie, à Shanghaï, se traduit par une manifestation peu connue. Ces malheureux Shanghaïens ont fait confectionner des voitures dont le marchepied est juste à la hauteur des trottoirs. Dès le matin, ils sautent dedans, restent debout et le poney part, bride abattue. On n'entend plus sur le bitume que le sabot courageux de la petite bête. Tous les deux cents mètres, le cheval, devenu mécanique, s'arc-boute sur ses pauvres jarrets de derrière. La voiture s'arrête d'un coup. L'homme bondit dans une banque. Il en sort et rebondit dans la voiture. Il fait ça de neuf heure et demie à midi et de deux heures à quatre heures, au triple galop, debout, toujours debout ! On m'a dit que ce n'étaient pas des fous mais des « brokers » : courtiers de change. Je n'en crois rien car le lendemain j'ai bien regardé et j'ai vu que c'étaient des fous. Quand le soir tombe, ces gentlemen endossent le smoking et vont au cercle sportif, danser. À l'heure troublante du tango, on éteint les lumières. Peine perdue ! Leur tatouage apparaît quand même : ils ont tous un dollar sur le front ! |
15 | 1925 |
Aufführung von Nora von Henrik Ibsen durch die Shanghai xi ju xie hui (Drama Society) in Shanghai unter der Regie von Hong Shen, in der Übersetzung von Ouyang Yuqian mit Wang Youqing als Nora..
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16 | 1925 |
Aufführung von Nora von Henrik Ibsen durch das Beijing ren yi xi ju zhuan men xue xiao (Beijing People's Art Drama College) in Beijing.
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17 | 1925 |
Mao, Dun. Tan tan Wan'ou zhi jia [ID D26254].
He Chengzhou : Mao Dun discusses the contrast between Nora's superficial contentedness and her inner nervousness, the mixed emotions of fear, expectation and determination, and the use of dialogue as a means of exposition in the play. |
18 | 1925 |
Ouyang, Yuqian. Pofu. In : Ju ben hui kan (1925).
Einakter, beeinflusst von Nora von Henrik Ibsen. 泼妇 |
19 | 1925 |
Yu, Shangyuan. Bing bian. In : Chen bao fu kan (1925).
Theaterstück, beeinflusst von Nora von Henrik Ibsen. 兵变 |
20 | 1925 |
Lu, Xun. Za yi (1925). [ID D26466].
Lu Xun schreibt : "It is said that the youth are fond particularly of Byron, and I think this is generally true. As far as I am concerned, I still remember how I enjoyed and was excited and envouraged by reading his poems. Another reason for the exceptional affection for Byron among the Chinese in those days was that he had assisted the independence cause of Greece. During the last years of the Qing dynasty, revolutionary thought prevailed among a section of Chinese youth. Any cry for revenge and rebellion was bound to have a response." |