# | Year | Text |
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1 | 1666 |
Gottfried Wilhelm Leibniz liest De re literaria Sinensium commentarius von Gottlieb Spizel [ID D1706] und kurz darauf China illustrata von Athanasius Kircher [ID 1712].
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2 | 1666 |
Beurrier, Paul. Speculum christianae religionis [ID D19954].
Virgile Pinot : Beurrier e premier théologien qui, à notre connaissance, se soit servi de l'exemple de la Chine pour prouver l'universalité, et par suite la vérité des traditions judéo-chrétiennes. Les différentes religions du monde sont le miroir de la religion chrétienne, pense le P. Beurrier, et il s'efforce de prouver que la religion primitive des Chinois comporte la croyance à tous les dogmes fondamentaux du christianisme : 'Il est très certain, dit-il, que les Chinois ont possédé les mêmes vérités sur la création du monde, sur la naissance du premier homme, sur sa chute, sur le Déluge, la Trinité, la Rédemption, les Anges et les démons, le Purgatoire, la récompense éternelle des justes et le châtiment des coupables qu’avaient aussi les Patriarches'. Et cela, malgré les apparences, n'a rien d'étonnant, puisque Fou-hi est l'un des fils ou des petits-fils de Sem, qui, suivant la Genèse, habitèrent en Orient après la dispersion des peuples. Ou même Fou-hi n'est-il pas Sem en personne, Sem qui a vécu cinq cents ans après le Déluge et a pu fonder ce royaume de la Chine comme beaucoup d'autres ? Comme il a été pendant cinq cents ans le grand pontife de la loi de nature, il a pu aller jusqu’aux bornes de l'Orient comme pieux zélateur du culte divin pour prêcher la religion du vrai Dieu. Nous avons déjà vu Fou-hi identifié avec Adam ou avec Noé pour les besoins de la chronologie. Le P. Beurrier qui ne se préoccupe pas des difficultés de chronologie peut ne faire de Fou-hi qu'un descendant de Noé. Mais, ajoute le P. Beurrier, l'ancienne religion des Chinois ne contient pas seulement des dogmes identiques à ceux de l'Ancien Testament, elle a, elle aussi, son prophète qui annonce la loi nouvelle, ce prophète, c'est Confucius. Le philosophe Confucius a pratiqué une morale pure, il a posé comme principe essentiel de la morale qu'il fallait se rendre parfait soi-même avant de vouloir rectifier les autres ; il a dit souvent : Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fît à toi-même. Mais s'il a enseigné une morale aussi pure et dont les principes se rapprochent étrangement des principes de la morale chrétienne, c'est parce qu'il a été un véritable prophète. Il a annoncé, en effet, qu'il fallait chercher le Saint en Occident, ce qui veut dire : à Jérusalem et à Rome, pense le P. Beurrier. Il a prévu que le Verbe se ferait chair et il a prévu cet événement pour l'année même où il se produisit. Enfin avant de mourir, Confucius 'versa des larmes amères, soit de joie (sic) à cause de la venue future du Messie, soit de pitié pour sa passion'. Le P. Beurrier croit donc, comme le feront plus tard les Jésuites symbolistes que les anciens Chinois ont été en possession des prophéties ce qui explique l'accord singulier que l'on découvre entre leurs croyances et les croyances judéo-chrétiennes. Ce n'est donc pas la religion naturelle, c'est la religion judéo-chrétienne que le P. Beurrier croit découvrir chez les Chinois, mais toute son interprétation repose sur cette hypothèse fragile que Fou-hi est un descendant de Noé. Si l'hypothèse s'écroule ou même si elle ne peut être vérifiée, toutes les concordances que l'on trouvera, loin de servir à la défense du christianisme, ne feront que profiter au déisme. |
3 | 1666 |
Journal du garde-meuble de la Couronne :
Anna von Österreich possédait des meubles et des tissus de la Chine. Louis XIV. se servait pour son usage personnel de meubles de la Chine. |
4 | 1666-1711 |
Louis de France était entouré dès l'enfance de meubles orné de figures chinoises, des tapisseries de la Chine et des étoffes peintes à la chinoise.
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5 | 1666-1798 ca. |
Le Garde-Meuble de la Couronne disposait d'un assortiment d'étoffes de la Chine.
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6 | 1666-1773 |
Jean Simonet gründet und leitet die Porzellan-Manufaktur mit chinoiser Dekoration in Frankfurt a.M.
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7 | 1667 |
Andreas Müller wird Propst an S. Nicolai in Berlin.
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8 | 1667 |
Kaiser Kangxi entlässt die Regenten und übernimmt die Macht.
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9 | 1667 |
Buenaventura Ibáñez und François Pallu sind in Rom um der Propagande Fide über die Missionen in China zu berichten.
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10 | 1667-1670 |
Zweite portugiesische Gesandtschaft unter Emmanuel de Saldanha zu Kaiser Kangxi. Bestätigung des Status von Macao. Er ist portugiesischer Botschafter in China 1667.
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11 | 1667 |
Kircher, Athanasius. China illustrata [ID D1712].
Das Buch enthält Schriften über das Wissen der Missionare über Geschichte, Geographie, Naturwissenschaften, Religion und Sprache in China. Seine Quellen sind Schriften von Jesuiten, Martino Martini, Michael Boym, Heinrich Roth, Johann Grueber, Giovanni Battista Ramusio. Das Werk enthält : Wiedergabe der nestorianischen Inschrift der Stele von Xi'an von 781, übersetzt von Michael Boym : Monumenti Sinico-Chaldaei ante mille circiter annos ab Evangelicis Christianae Legis propagatoribus in quodam Chinae Regno, quod Xemsi dicitur, erecti, et anno tandem 1625 primum insigni Christianae Legis emolument detecti. Bericht von Johann Grueber über seine Reise von Beijing nach Tibet und Mogul. Eine erste Abhandlung über die chinesischen Lacktechniken von Philip Buonanni. China-Karte mit Angabe der Reiserouten von Giovanni da Pian del Carpini, Benedikt der Pole, Marco Polo, Bento de Goes, Francis d'Orville und Johann Grueber. Martini, Marino. Auszüge aus Novus atlas sinensis [ID D1698]. Das Fragment Boym, Michael. De Sinensium literatura. Boym, Michael. Auszüge aus Flora sinensis [ID D1701]. Die französische Übersetzung enthält zusätzlich das erste chinesisch-französische Wörterbuch von Michael Boym. Kircher behauptet eine Abhängigkeit der chinesischen Kultur von Ägypten. Er erklärt, dass die chinesischen Schriftzeichen Symbole in Gestalt verschiedener Figuren haben. Die Schrift kenne kein Alphabet, auch keine Vokalbezeichnungen, sondern jedes Symbol habe seinen eigenen Aussprachewert. Die Symbole sind aber nicht nur vom Sinnlich-Bildlichen abgeleitet, sondern bezeichnen auch Abstrakta und Begriffe. Man bildet die Zeichen aus Punkten und Linien, die eng zusammengesetzt werden. |
12 | 1667 |
Milton, John. Paradise lost : a poem written in ten books. (London : Peter Parker, 1667).
Milton erwähnt China drei mal : Book 3 "On Hills where Flocks are fed, flies toward the Springs Of GANGES or HYDASPES, INDIAN streams; But in his way lights on the barren plaines Of SERICANA, where CHINESES drive With Sails and Wind thir cany Waggons light." Quellen : Gonzalez de Menoza, Juan. The historie of the great and mightie kingdome of China, and the situation thereof : togither with the great riches, huge citties, politike gouernement, and rare inuentions in the same [ID D1627]. Heylyn, Peter. Cosmographie [ID D26314]. Walter S.H. Lim : 'Serenica' draws attention to the Gobi Desert over which the Chinese werde reputed to have traveled in sail-powered wagons. Book 10 "His Eye might there command wherever stood City of old or modern Fame, the Seat Of mightiest Empire, from the destind Walls Of CAMBALU [Beijing], seat of CATHAIAN CAN." Walter S.H. Lim : Khanbalik or Cambula, earlier made familiar to the European reader by Marco Polo, refers to the Mongol capital established by Kublai Khan in the aera of what is present day Beijing. This capital city in China functiones for Milton as one of the controlling symbolic centers of oriental authority together with 'Samarkand'. Book 10 "As when two Polar Winds blowing adverse Upon the CRONIAN Sea, together drive Mountains of Ice, that stop th' imagin'd way Beyond PETSORA Eastward, to the rich CATHAIAN Coast." Walter S.H. Lim : Milton makes reference to China, but relates it to the dark context of Sin and Death's journey across chaos to gain possession of Satan's recently colonized Eden. Sin and Death's voyaging to the terrestrial world after the Fall is imaged with reference to the severe challenges of distant ocean travel. Milton makes reference to the major icy obstacles of the Northwest passage which, if discovered, would open up a direct sea route to Cathay, Japan, and India. Walter S.H. Lim : At first glance, China and India may strike the reader as incidental geopolitical sites captures in Paradise lost only in passing as the epic poet unfolds the satanic journeying from hell to Eden. On closer consideration, however, one finds that Milton's China and India possess complex cultural significations : associations with the dream of economic possibilities : anxieties relating to early modern European expansionist ambitions in Asia ; questioning of the place of 'absolutist' theological convictions in a culturally pluralistic world. Even as Milton finds himself grappling with the implications of holy nationhood in the face of the English people's recalcitrant repudiation of God's plans for the establishment of a free England, he finds he must take into account the significance of foreign societies and cultures when interpreting England's political condition at the present time. Milton's interest in China's and India's cultural otherness owes much to what the fact of their difference can spell for the very ideals he has long envisioned for England as God's christian commonwealth. Even as Milton alludes to China and India to flesh out the terms of his theological understanding and political vision, he finds himself pressured at some level to grapple not so much with what are sorely lacking in these sites of cultural difference as with what some of the strengths and virtues (economic, political, etc.) visible there may reveal about England's particular cultural and political experience. |
13 | 1667 |
Jean-Baptiste Colbert gründet die Manufacture royale des meubles de la Couronne für Gobelins unter der Direktion von Charles Le Brun.
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14 | 1667-1670 |
Alvaro da Silva ist Gouverneur von Macao.
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15 | 1668 |
Prospero Intorcetta kommt in Macao an.
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16 | 1668 |
Johann Adam Schall von Bell wird posthum von Kaiser Kangxi rehabilitiert.
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17 | 1668 |
Yang Guangxian wird von Kaiser Kangxi ins Exil geschickt.
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18 | 1668 |
Konferenz aller verbannten Missionare in Guangzhou (Guangdong).
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19 | 1668 |
Antonio de Santa Maria Caballero. Tratado sobre algunos punctos tocantes a esta mission de la gran China. ([S.l. : s.n., 1668).
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20 | 1668-1672 |
Russische kommerzielle Mission nach China unter Seitkul Ablin. Er hält sich einen Monat in Beijing auf und wird Kaiser Kangxi vorgestellt.
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