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Chronology Entries

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Dominic Cheung ist Professor of East Asian Languages and Cultures and Comparative Literature an der University of Southern California, Los Angeles.
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Liu Kwang-ching ist Mitglied des Editorial Board des Tsinghua journal of Chinese studies.
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Liu Kwang-ching ist Mitglied des Editorial Committee der University of California Press.
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Liu Kwang-ching ist Mitglied des Joint Committee on Sino-American Cooperation in Humanities and Social Sciences of the American Council of Learned Societies and the Social Science Research Council.
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Lucian W. Pye ist Vorsitzender des National Committee on U.S.-China Relations, Trustee der Asia Foundation und Direktor des Advisory Committee des University Service Centre in Hong Kong.
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Myron L. Cohen ist Fellow der American Anthropological Association, des Royal Anthropological Institute und Mitglied der Association for Asian Studies, des Columbia University Seminar on Traditional China, des Columbia University Seminar on Modern East Asia : China.
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John M.H. Lindbeck ist Mitglied des Advisory Committee on the Hong Kong Universities Service Center, Mitglied des Board of the Chinese Materials and Research Aids Service Center Taiwan und Direktor des National Committee on U.S.-China Relations.
8 2008
Sollers, Philippe. Déroulement du Dao : la Chine dans les romans de Philippe Sollers. [Auszüge].
http://www.pileface.com/sollers/article.php3?id_article=736.
«
Il habite le sans aspect,
il réside dans le sans lieu,
il se meut dans le sans forme,
il se tient en repos dans l'incorporel,
il existe comme s'il n'était pas, vit comme s'il était mort, sort du sans intervalle et y pénètre. »
« Le Dao est si haut que rien ne lui est supérieur, si profond que rien ne lui est inférieur,
il est plus plan que le niveau, plus droit que le cordeau, ses cercles sont plus ronds que ceux des compas, ses angles plus précis que ceux de l'équerre,
il embrasse l'espace temps, si bien que rien ne lui est intérieur ni extérieur,
il communique avec le ciel et la terre sans rencontrer d'obstacle.
Aussi celui qui fait corps avec lui n'éprouve-t-il ni peine ni joie ne contient ni contentement ni colère,
il veille sans inquiétude et dort sans rêve,
quand les êtres apparaissent il les nomme
quand les événements se produisent il leur répond »
Je répète : « Quand les êtres apparaissent il les nomme - Quand les évènements apparaissent il leur répond. » La réponse, la résonance.
Comme tout se répond et résonne, l'art de la guerre en Chine correspond à toutes les autres catégories médicales, poétiques, musicales, etc. Tout a lieu en même temps, en résonance, en corrélation.
Ce qui entraîne logiquement dans l'article 10 (De la topologie) cette remarque désagréable contre tout général vaincu : « Un général malheureux est toujours un général coupable » (Ou encore dans l'article 4, De la mesure dans la disposition des moyens : « On n'est jamais vaincu que par sa propre faute ; on n'est jamais victorieux que par la faute de l'ennemi. »). On peut, de même, rapprocher utilement, en se souvenant que « la victoire est le fruit des comparaisons », deux remarques capitales. Une de l'article 9, De la distribution des moyens : « Si vos espions disent qu'on parle bas dans le camp ennemi et d'une manière mystérieuse, allez à eux sans perdre de temps, ils veulent vous surprendre, surprenez-les vous-mêmes. Si vous apprenez au contraire qu'ils sont bruyants, fiers et hautains dans leurs discours, soyez certains qu'ils pensent à la retraite et qu’ils n'ont nullement envie d'en venir aux mains. » Et la deuxième à l'article 4 : « Une armée victorieuse remporte la victoire avant d'avoir cherché la bataille ; une armée vouée à la défaite, combat dans l'espoir de gagner. » « La Doctrine fait naître l'unité de la pensée, elle nous inspire une même manière de vivre et de mourir, elle nous rend intrépides dans les malheurs et dans la mort. » On a vu, plus dune fois des généraux qui, parce qu'il leur était indifférent de mourir, gagnaient une bataille, par une attaque désespérée, dans les « lieux de mort ». Ce n'est pas fréquent, mais cela arrive. On doit considérer ces généraux comme pleinement accomplis. Tout cela se poursuit dans une autre situation dans Studio. Cette fois nous sommes non plus avec Sun zi mais avec Les 36 stratagèmes. Ce sont des réflexions sur la guerre, mais aussi sur la façon de se comporter dans la vie ou dans la poésie, puisque la vie est une guerre et que la poésie est une guerre comme l'a dit Mandelstam qui savait de quoi il parlait : « Tromper consiste à tromper, puis à cesser de tromper. L'illusion croit et atteint son sommet pour laisser place à une attaque en force. Un coup faux, un coup faux, un coup vrai » ça me fait penser à un film où il y a une partie acharnée de poker. Le gagnant conclut ainsi : le grand poker c’est mal jouer au bon moment. Et encore : « quand le souffle de la discorde balaie l'autre camp, une seule pression de ma part suffirait à résoudre son unité. Se retirer et demeurer à distance c'est faire le lit du désordre. » Et encore : « Rien dans les mains, rien dans les poches, ruse des mauvais jours, ruse des ruses. » De la guerre on peut passer à l'amour, ce qui est évidemment la même chose.
Passion Fixe.
« En chinois, les canards mandarins, yuan yuang, sont réputés inséparables. L'expression est devenue le symbole du couple amoureux. Que font par ailleurs les amants ? Ils sont souvent à cheval (faire l’amour), ils descendent de cheval (jouir). Ils connaissent l'âme dissoute, xiao hun, c'est à dire ce que nous nommons en terme technique et réfrigérant d'orgasme. ça les détend. Il leur arrive de jouer de la flûte ou d'allumer le feu de l'autre coté de la montagne, ce qui se comprend sans peine. La branche fleurie désigne le sexe masculin, la chambre des fleurs ou la pivoine, le sexe féminin.
Pour tout ça il faut aller voir la bibliothèque chinoise qui est énorme. Voilà une question de jardin, nous surmontons notre nature mammifère. Une femme qui monte un homme est dite avaler et cracher, le libertinage, lang, est comparé à un flot d'écume, le printemps, cela va de soi, fait allusion à l'excitation. Tout cela fait partie du jeu des nuages et de la pluie, yun yu, rien de bien nouveau sous la lune. Le saule est l'arbre par excellence de cette région. Il évoque la taille féminine souple, et au pluriel, la formule « Fleurs et saules » indique les bordels, les lupanars ou, comme on disait autrefois les maisons closes. « Si l'Occident n'offre guère d'écrits sur la vie sexuelle en Chine, c'est en partie que les observateurs, vu cette carence, ont eu du mal à recueillir sur place des données pertinentes. Je n'ai pas trouvé, dans ce domaine de publication occidentale qui méritât une attention sérieuse ; quant aux choses de rebut, j'en ai rencontré d'incroyables quantités. » Van Gulick remarque enfin, et cela nous intéresse, que jusqu'au treizième siècle la séparation des sexes n'avait rien de rigoureux, et que l'on parlait et écrivait librement des relations sexuelles. Marco Polo, qui parlait turc et mongol mais pas chinois, a vu les choses « du dehors ». il a quand même entendu parler des courtisanes de la ville de « Kinsaï » (aujourd'hui Hangzhou, ancienne capitale de la Chine sous les Song du Sud, fameux jardins, Pagode des six harmonies datant de 970) : « Ces dames sont extrêmement compétentes et accomplies dans l'usage des charmes et des caresses, et savent les mots qui répondent convenablement à chaque sorte de personne ; en sorte que les étrangers qui en ont une fois joui ne se possèdent plus du tout, et sont à ce point captivés par leur douceur et leur charme qu’en rentrant chez eux, ils disent qu'ils ont été au « Kinsaï » c'est à dire dans la cité céleste, et c'est sans patience qu'ils attendent le moment où il leur sera donné d'y retourner. » Maintenant, voici quelques phrases données comme étant l'oeuvre d'un penseur du vingtième siècle :
« L'émerveillement ouvre ce qui est fermé. »
« L'attente sereine est confiante. »
« Dans la pensée, toute chose devient solitaire et lente. »
« La pensée heureuse trouve sa voie. »
Ce qui est dit dans ce qui suit c'est vraiment ce que je voulais faire avec Paradis :
« Quand on le déroule, ce livre remplit l'univers dans toutes ses directions, et, quand on l'enroule, il se retire et s'enfouit dans son secret.
Sa saveur est inépuisabletout y est réelle étude. Le bon lecteur en l'explorant pour son plaisir y a accès ; Dès lors jusqu'à la fin de ses jours, il en fait usage, sans jamais pouvoir en venir à bout. »
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William C. Kirby ist Mitglied des Editorial Board von Min guo shi [Republican History].
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William C. Kirby ist Mitglied des Editorial Board des The China quarterly.
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Albert E. Dien ist Mitglied des Advisory Board des Pacific Heritage Museum.
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Albert E. Dien ist Mitglied des Advisory Board der Chinese Culture Foundation, San Francisco.
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Albert E. Dien ist Mitglied des Executive Committee des Center for Buddhist Studies der Stanford University.
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Albert E. Dien ist Berater der Society for Asian Art des Asian Art Museum, San Francisco.
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Victor C. Falkenheim erhält den B.A. der Princeton University.
16 2009
David S.G. Goodman erhält den D.Litt. der University of Technology, Sydney.
17 2009-
Lee Leo Ou-fan ist Mitarbeiter der Cambridge histories online.
http://histories.cambridge.org/public_home.
18 2009
Peter Nolan erhält den Ehrendoktor der Copenhagen Business School.
19 2009
Philippe Sollers : "La voix de Barthes me manque". In : Magasin littéraire ; janvier 2009 : http://www.magazine-litteraire.com/content/inedits/article.html?id=12435.
Propos
recueillis par Aliocha Wald Lasowski.
Aliocha Wald Lasowski : Le regard que Roland Barthes porte sur la Chine témoigne-t-il d'un intérêt identique, partagé et croisé, entre la Chine et le Japon ? Eprouve-t-il, comme vous, au contact de la Chine « cette passion pour tout ce qui touchait à la pensée, à la poésie, à la peinture et à l’histoire de cette civilisation», pour reprendre votre expression dans Passion fixe ?
Philippe Sollers : Bizarrement, je ne crois pas. Barthes s'est intéressé au Japon. L'Empire des signes contient des ouvertures éventuelles vers la Chine, mais je ne pense que sa civilisation, sa pensée, sa poésie, sa peinture l'aient beaucoup intéressé. Quand nous y étions en 1974, je me souviens très bien, lorsque nous croisions un car de Japonais (il y avait alors très peu de touristes étrangers), nos guides nous demandaient immédiatement si nous voyions bien la différence entre les Japonais et eux, ce qui, pour moi, sautait aux yeux ! Mais peut-être que pour un occidental classique, tout cela est vite noyé dans la notion d'Asie. La Chine, c'est trois mille ans d'histoire, le Japon, beaucoup moins, c'est moins profond, moins intéressant. La passion de la Chine, c'est vraiment moi. [...]
Revenons sur ce voyage en Chine : quel souvenir en gardez-vous ?
Ce voyage a été pour Barthes une épreuve. Il s'ennuyait, il n'avait pas tellement envie de voyager à l'époque. Ses notes et ses carnets le disent bien. Pour moi, au contraire, c'était exaltant, ce périple déclenchait une émotion très vive, moins sur le plan de la ritournelle politique, comme on l'a trop dit, que pour la découverte intense des paysages, du lieu même chinois. Les corps chinois m'ont tout de suite interpellé avec une grande force. Je me demandais tout le temps, à Pékin ou à Shanghai, ce que serait la Chine dans vingt, trente ans. Nous y sommes, pratiquement ! Moi, j'allais faire du vélo dans Pékin. A Shanghai, je descendais voir les gens extrêmement silencieux, des milliers, qui à six heures du matin faisaient du Tai Shi suan (la gymnastique traditionnelle).
L'avenir m'a paru être tout à fait chinois, notamment en observant les chinoises. Avec Barthes, nous avons assisté dans un stade bourré de monde à un match de volley-ball entre l'Iran et la Chine. L'équipe masculine iranienne a vaincu l'équipe chinoise, puis ce fut au tour des sportives iraniennes. Elles sont arrivées bruyantes et agitées, et les chinoises, restées muettes et concentrées, les ont écrasées. La disproportion du match hommes-femmes était intéressante, la Chine a beaucoup à nous dire sur ce plan-là, et sur plein d'autres.
C’est l’époque où j'apprenais le chinois. J'en ai fais deux ans, pour comprendre un peu. Au-delà ce qu’on a appelé le maoïsme, il s'agissait bien plus de comprendre comment fonctionne cette merveilleuse civilisation. [...]
Vous évoquez mai 68. Qu'est-ce que ça a représenté pour Barthes ?
Ca l'a bousculé, il n’a pas été hostile. Avec Tel Quel, on s'est beaucoup agité à ce moment-là. Si 68 l'a dérangé dans ses habitudes, Barthes a considéré que ce n’était pas une si mauvaise chose. 68, c'est surtout une transmission de générations. Je crois même que Barthes a repris un slogan du Quotidien du Peuple à l'époque de Pékin : « Nous avons besoin de têtes brûlées et pas de moutons. » Pour le qualifier, je reprendrais volontiers la formule d'Orwell, parlant de lui-même : « C'était un anarchiste conservateur.» Avec décence, avec ce qu'Orwell appelle magnifiquement la décence ordinaire. Barthes est un esprit antitotalitaire, très sensible à tout ce qui pouvait donner des signes de fascisme.
20 2009
Charles Le Blanc erhält den Ehrendoktor der Université de Moncton.

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