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Chronology Entries

# Year Text
1 1785
Benjamin Franklin about Chinese heating technology.
"It is said the northern Chinese have a method of warming their ground floors, which is ingenious. Those floors are made of tiles, a foot square and two inches thick, their corners being supported by bricks et on end, that are a foot long and four inches square ; the tiles, too, join into each other, by ridges and hollows along their sides. This forms a hollow under the whole floor, which on one side of the house has an opening into the air, where a fire is made, and it has a funnel rising from the other side to carry off the smoke. The fuel is a sulphurous pit coal, the smell of which in the room is thus avoided, while the floor, and of course the room is well warmed.
I conceive that burning the smoke by obliging it to descent through red coals, would in this construction be very advantages, as more heat would be given by the flame than by the smoke, and the floor being thereby kept free from soot would be more heated with less fire.
I would propose erecting the funnel close to the grate, so as to have only an iron plate between the fire and the funnel, through which plate, the aire in the funnel being heated, it will be sure to draw well, and force the smoke to descend."
On the basis of his assimilation of the Chinese heating technology, Franklin invented a fire place, which was called the Pennsylvania Fire Place.
2 1785
Franklin, Benjamin. Sundry maritime observations.
"The Chinese are an enlightened people, the most antiently civilized of any existing, and their arts are antient, a presumption in their favour."
3 1785
Benjamin Franklin : To Benjamin Vaughan. 24 July (1785).
"I shall be glad of a line from you, acquainting me whether you ever received two pieces I sent you some months since ; one on your penal laws, the other an account of the residence of an English seaman in China". [See : 1786. Franklin, Benjamin. A letter concerning China].
4 1785
Jean-Augustin Renard errichtet den Park des Château d'Arminvilliers mit zwei chinesischen Pavillons für Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre
5 1785-1794
Chrétien Louis Joseph de Guignes ist Konsul des französischen Konsulats in Guangzhou.
6 1786
Antonio Montucci gibt in Florenz Engländern Sprachstudien. Er lernt Josiah Wedgwood kennen.
7 1786-1804
James Horsburgh ist Schiffsoffizier auf Schiffen, die Handel zwischen Bombay und Guangzhou (Guangdong) betreiben.
8 1786-1787
Thomas Truxtun reist von Philadelphia nach China um Handel in Guangzhou (Guangdong) zu treiben.
9 1786
Kant, Immanuel. Mutmasslicher Anfang der Menschenwürde [ID D17032].
Kant schreibt : Auf der Stufe der Kultur also, worauf das menschliche Geschlecht noch steht, ist der Krieg ein unentbehrliches Mittel, diese noch weiter zu bringen… Man sehe nur Sina an, welches seiner Lage nach wohl etwa einmal einen unvorhergesehenen Überfall, aber keinen mächtigen Feind zu fürchten hat, und in welchem daher alle Spur von Freiheit getilgt ist.
10 1786
Chénier, André. Notes sur la littérature chinoise [ID D23362].
Quellen :
Mémoires concernant l'histoire, les sciences, les arts, les moeurs, les usages, & c. des chinois [ID D1867].
Du Halde, Jean-Baptiste. Description géographique, historique, chronologique, politique et physique de l'empire de Chine [D1819].
Mailla, Joseph-Anne-Marie de Moyriac de. Histoire générale de la Chine [D1868].

V. Mém. t. 3 p. 248, la remontrance des lettrés au Nöron de la Chine... lorsque les sages empereurs de la vertueuse antiquité allaient offrir des sacrifices sur quelqu'une des fameuses montagnes de leurs provinces, etc.
P. 259. J'ai parcouru la mer pour chercher, suivant les ordres que vous aviez donnés la précieuse recette de l'immortalité. J'ai découvert une île... un manuscrit..., de la composition apparemment des esprits, s'est offert à mes yeux..., etc. Il faudra observer fortement in Δ 2 [chant de l'Hermès] combien la crainte de la mort a rendu les hommes crédules. Ils ont cherché et cru trouver des moyens de ne pas mourir... charlatans empiriques, souffleurs...
(Souvenons-nous de parler de cette multitude de femmes, d'eunuques, d'esclaves qu'on égorgeait sur la tombe des monarques d'Asie pour qu'ils allassent continuer de les servir).
"On cite comme très extraordinaire l'exemple du célèbre Tseng-nan-fong qui n'a jamais fait de vers. Ou le compare pour cette raison à la fleur haï-tang qui serait la plus belle et la plus parfaite des fleurs, si elle n'était sans odeur." Descript. génér. ou hist. de la Chine, v. 13, p. 702.
"Le Chi-King est divisé en trois parties : la 1ère intitulée Koue-fong 'moeurs des royaumes', contenan les poésies et chansons qui avaient cours parmi le peuple, et 'que les empereurs, lorsqu'ils faisaient la visite de leur empire, ordonnaient de recueillir pour juger par elles de l'état des moeurs publiques."
P. 706. "L'empereur Kien-long, qui depuis cinquante ans occupe le trône de la Chine (il est mort depuis peu), est un des plus grands poètes de son empire. La grande collection chinoise sur l'agriculture renferme plusieurs pièces de ce monarque 'sur divers sujets champêtres, sur un champ nourellement défriché, sur une sécheresse, sur les travaux de l'été, sur une pluie qui a saouvé les riz, sur une plaine bien ensemencée, sur une belle maison, sur une grêle, un éloge du thé, etc. ibid.' p. 710, et mem. t. 8 p. 257 (il faut observer que ce volume, intitulé 'Descript. génér. de la Chine', est presque entièrement copié des 'Mémoires sur les Chinois' faits en grande partie par le père Amiot).
Voici les pièces en vers traduites dans les 'Mémoires chinois', t. 4 p. 172-193 :
'Le fils affligé' : il y a de belles choses ; 'la jeune veuve' : c'est une chanson du peuple tirée du 'Chi-King' ; elle est charmante, il faut la traduire in 'Boux' [bucolique] ; 'le général d'armée'.
'Le frère' : c'est une des plus belles odes chinoises, elle est admirable, elle est dans la 'Descript. gén. p. 709, et répétée encore dans les 'Mémoires', t. 8, p. 241. Au même endroit, on trouve le commencement d'une ode sur une peste, dont voici un morceau : "On passe à travers les cadavres pour courir à des festins ; tremblez, impies, tremblez : la mort entre dans votre sein avec l'air que vous respirez. Ces yeux pleins d'adultères et d'incestes vont se fermer pour jamais."
'La bergère' : c'est une chanson populaire ; elle est excellente à traduire in 'Boux' [bucolique].
'Louanges de ouen-ouang', 'Louanges de T'ai-gin : elles ont des beautés.
'L'hirondelle' : une hirondelle se donne bien des soins pour nourrir ses petit. quand ils sont assez forts, ils s'enfuyent, 'la pauvre mère fait retentir l'air de ses cris, elle voltige çà et là, approche du nid vide, puis s'en éloigne ; elle passe le jour sans manger et la nuit à gémir. Hirondelle affligée, comment quittas-tu ta mère au sortir de ton nid ? Tu ne songeas pas alors à sa tendresse. Souvien-toi aujourd'hui de ton ingratitude'.
'Le laboureur' : c'est une pièce dans le goût de l'ode 'Beatus ille' ; il y a des naïvetés délicieuses.
'Les contrastes' : 'n0xov'.
'Le tigre' : c'est une belle pièce ; on y raconte comment une mère délivra son fils d'un tigre.
'Les pleintes' : c'est une très belle élégie où une femme déplore le sort des femmes mariées et le sien en particulier.
'Chants funèbres' : ils sont dignes d'être lus.
'L'éloge de la fleur Mei-hoa' est une des plus belles poésies des Chinois. Mem. t. 5 p. 380. On aurait bien dû la graduire ; elle fut faite, à la fin du VIIe siècle, par Soan-King.
Le père Amiot a donné t. 6, p. 179, la traduction (mais par quelle diable d'idée l'a-t-il donnée en vers ?) de l'hymne chantée en l'honneur des ancêtres dans la salle des ancêtres. On la chantait déjà du temps des Tcheou, dont la dynastie finit 255 ans avant J.C., après avoir duré 835 ans.
Il a aussi traduit en vers, t.8, p. 53, l'épitaphe qu'un lettré se compose avant de mourir au IIe siècle.
'L'élegie' d'une épouse répudiée et l'ode champêtre et prophétique, toutes deux tirées de 'Chi-King', sont pleines de choses délicieuses. On les trouve dans les 'Mémoires', t. 8, p. 198-9, et dans la 'Description gén.', p. 707-8.
Les hommes sensés n'ont pas besoin qu'on leur prouve par de nouveaux exemples combien les moeurs, les usages, la vie privée, la nourriture, le climat d'une nation influent sur le génie de sa langue. En voici pourtant un exemple remarquable ; t. 8, p. 235, dans la 34e ode du 'Chi-King', le poète dit d'une nouvelle épouse qu'il célèbre : "ses mains sont comme les tendres rejetons d'une plante, la peau de son visage comme la surface de la graisse fondue, son cou comme le vert blanc qui se forme dans le bois, ses dents comme des grains de melon ; elle a les tempes comme la cigale, les sourcils comme le papillon ; qu'elle sourit agréablement... !"
Je veux copier ici entièrement une pièce d'un poète philosophe. C'est Horace en Chinois :
"Mon palais est une petite chambre qui a trois fois ma longueur. La magnificence n'y est jamais entrée, mais la propreté n'en sort jamais. Une natte est mon lit, une toile doublée ma couverture : cela suffit pour m'asseoir le jour et pour dormir la nuit ; d'un côté est une lampe, de l'autre un vase d'odeurs. Le chant des oiseaux, le sifflement du vent, le murmure d'une fontaine sont le seul bruit que j'entends ; ma fenêtre peut se fermer et ma porte s'ouvrir : mais ce n'est que pour les sages ; les méchants la fuyent. Je ne me rase point comme un bonze, je ne jeune point comme un Tao-sé ; la vérité habite dans mon coeur, l'innocence guide mes actions. Sans maître et sans disciple, je n'use point ma vie à rêver des riens et à écrire des mots ; encore moins à esquisser des traits de satire ou à farder des louanges. Je n'ai ni vues ni projets : la gloire me touche aussi peu que les richesses, et toutes les voluptés ne me coûtent pas un désir. Jouir de ma solitude et de mon repos est ma grande affaire. Le loisir me vient de tous côtés et le fracas me fuit. Je considère le ciel et je m'encourage ; je regarde la terre et je me console. Je suis dans le monde, sans y être. Un jour m'amène un jour ; une année est suivie d'une année ; la dernière me conduira au port et j'aurai vécu pour moi." (Mém. t. 8, p. 158, Descript. gén. p. 710).
V. Mem. t. 8, p. 211, quelques chansons populaires tirées du 'Chi-King' qu'il est bon de connaître.
V. ibid. t. 9, p. 414, un morceau très poétique où un lettré expose que les phénomènes de la nature physique ont fait trouver la poésie, et un autre morceau plus simple, tiré de la préface du 'Chi-King'.
T. 8 et Descript. gén. p. 711, un morceau du poème de Moukden de l'empereur Kien-long... comme ce poème a été traduit en français, je veux tâcher de me le procurer.
Il y a une fable ésopienne, t. 8, p. 265 : un bonhomme se promène dans la forêt, il demande au bûcheron pouquoi il n'abat point tel arbre : c'est qu'il n'est bon à rien. Il dit qu'on tue et cuise un oiseau. Il y en a deux : l'un est muet, l'autre chante. Lequel faut-il tuer ? Celui qui est muet. Ainsi, l'un vit parce qu'il n'est bon à rien, l'autre meurt pour la même raison, etc.
(Celui qui a fait la table des matières des 'Mémoires chinois' fait deux articles, l'un 'Chi-King' et l'autre 'Ché-King', et dans le cours de l'ouvrage il employe l'un et l'autre de ces deux mots qui ne désignent pourtant que le même livre. Il était bien aisé de ne pas se permettre une distraction aussi embarrassante pour le lecteur).
Il existe dans la 'Description générale' une chanson du temps d'Yao, et la même avec une autre, t. 8 des 'Mémoires' p. 192. J'ai copié sur un autre papier celle qui se trouve dans la 'Description générale', c'est à la page 693.
Dara-shekoo, fils du mogol Schajehan, a traduit en persan un ouvrage écrit en langue shanscrite que l'on croyait perdu. On a traduit cette traduction persane en anglais (j'en voudrais bien avoir un exemplaire). M. D'Ancarville, dans ses 'Recherches sur les monuments indiens', p. 75 et suiv., en a mis en français deux morceaux. Le premier est bien to ton des livres de Zoroastre, qui sont bien postérieurs. M. D'Ancarville croit qu'on peut le regarder comme un morceau de l'ancienne théologie sept. que Brouma apporta de Scythie dans l'Inde. Le second morceau est une très belle hymne, semblable à celles qu'on attribue à Orphée, et d'un ton peut-être plus magnifique. Elle est adressée à Ruder (Rudra). C'est le nom de dieu qui fut donné aussi à Brouma et bien après à Chiven et à Vichenou.
Lactance et plusieurs pères grecs se sont appuyés, en faveur de Jésus-Christ et du christianisme, des témoignages d'Orphée, des Sybilles, etc., et les ont regardés comme des prophéties. La peinture que fait Platon des supplices de l'homme juste a fait regarder Platon comme un prophète. Yao et les auteurs du 'Chou-King' ont été bien près de passer pour tels aussi aux yeux de nos missionnaires ; mais il n'ont pas pu douter que le sage Coung-Tsée, que nous nommons Confucius, ne fût certainement un prophète, puisqu'il a dit et écrit 'que le Saint viendrait de l'Occident'. Ils ont démontré que les Chinois, qui, sur la foi de ce passage, ont été chercher le culte du dieu Fo dans l'Inde, crurent trop tôt avoir trouvé leur fait, et que la prédiction du philosophe ne regardait autre que Jésus-Christ, ou peut-être aux missionnaires. On voit par là que les livres des Hébreux ne sont pas seuls, malgré les railleries de Pascal, à avoir prophétisé des Jésuites.
Je trouve, Mém. t. 1, p. 311, que 'le Chi-King et Li-Ki ont été traduits par le père de la Charme'. On ajoute que les manuscrits du 'Chou-King' et du 'Chi-King' sont en Europe. Sont-ce les manuscrits de l'original ou de la traduction ? La traduction du 'Chou-King' a été publiée.
On lit là même ces mots : "ces qing King sont je crois, les livres profanes les plus anciens du monde". Il faut examiner, et je ne crois pas impossible de s'assurer, si les anciens livres des Indiens et des Parses, et entre autres cet ouvrage en langue shanscrite traduit en persan et depuis en anglais, et publié aujourd'hui en Angleterre, ne sont pas aussi anciens que les plus anciens des cing 'King'. Quoiqu'il en soit, le 'Tchunt tsieou', le dernier des 'King', est un ouvrage de Coung-tsée que nous nommons Confucius. Ce philosophe naquit cinq cent cinquante ans avant J.-C. Il est certain que les écrits d'Homère, d'Hésiode, d'Orphée, ou même d'Onomocrite, étaient alors publiés, et l'histoire d'Hérodote venait de paraître.

Sekundärliteratur
Bien, Gloria. Chénier and China [ID D23376].
Political morality and Confucius did not form the focus of Chénier's attention to China. Hist 'Notes' show a particular interest in the 'Shi jing' and although Grosier had pointed out that the anthology was supposedly compiled by Confucius, Chénier does not mention this attribution. Rather, he complains of the Jesuits' inconsistency in transliterating the title sometimes as 'Chi-King', and at other times as 'Che-King', remarking that the reader could have been spared this annoying distraction. But he was not so annoyed with inconsistencies in spelling as not to wish that the whole collection could be translated. He noted every one of the poems from this anthology available in the 'Mémoires', where he also found mention of a complete translation.
Chénier's interest in the 'Shi jing' was not as a source of knowledge of a foreign people, or of the state of their public morals, as might have been the case for his predecessors ; rather, he saw how customs, manners, private lives, and diet and climat of a nation influenced the genius of her language, and after asserting that further examples of this are hardly necessary, he nevertheless cites one, taken from the 'Shi jing'.
Chénier's interest in Chinese literature was not primarily philological, any more than it was primarily moral, ethical, or historical. This will become clear by quoting one poem in full ; 'Chiang Chung-tzu' from the 'Kuo-feng' section of the 'Shi jing' in Cibot's translation :
« O Tchong-tsée ! je t'en prie, ne viens pas dans notre hameau, ne romps plus les branches de nos saules. Je n'oserois t'aimer, la crainte de mon pere & de ma mere me retient. Mon cœur pourroit se tourner vers toi, mais puis-je oublier ce que m'ont dit mon pere & ma mere ?
O Tchong-tsée ! je t'en conjure, ne montes pas sur notre muraille, ne rompt plus les branches de nos mûriers. Je n'oserois t'aimer, la crainte de mes freres me retient. Mon cœur pourroit se tourner vers toi, mais puis-je oublier ce que m'ont dit mes freres ?...
O Tchong-tsée ! je t'en supplie, n'entre pas dans notre jardin, ne romps pas les branches de nos arbres de Sandal. Je n'oserois t'aimer, la crainte de mes parens me retient. Mon cœur pourroit se tourner vers toi, mais puis-je oublier ce que m’ont dit mes parens ? »
There is a fourth poem which Chénier resolved to translate into a 'bucolique'. It is not taken from the 'Shi jing', but dates from a later period, probably the Six dynasties (3rd to 6th century) : “Quand le soleil commence sa course, je me mets au travail ; et quand il descend sous l'horizon je me laisse tomber dans les bras du sommeil. Je bois l'eau de mon puits, je me nourris des fruits de mon champ. Qu'ai-je à gagner ou à perdre à la puissance de l'empereur ? »
What interested Chénier in the Chinese poems was not their presentation of 'details and things of rustic life' in general, any more than it was what they told of specifically Chinese customs and habits. Rather, he praised several poems, and prose passages as well, for what he found fresh and 'naive'. It was the China of antiquity, and not the contemporary scene, which interested Chénier. His interest in China centered on her classical literature. He stated intention to use the literary material as a source for his own poetry is consistent with his belief in 'inventive imitations', on which much has been written in the context of his Hellenism. He considered Chinese literature not simply from a historical and philological point of view but was able to appreciate the 'intimate side' and the 'philosophical import' of the poetry ; that is, he could see the poetry as poetry, even through the roughest approximations made by the Jesuits. In this, he was ahead of his time.
His interest in the imaginative side of the Chinese character, especially as expressed in poetry, anticipated the shift from the moral and rational interests of the 'philosophes' to the new inspirations and themes of romanticism in the next century. The 'Notes' were not made available to scholars until 1899, they were published in 1901, far too late for them to salvage the tarnished image of Chine held at the end of the eighteenth century, and too late for them to influence the course of French literary history.

Lu, Jin. Du goût de Chénier pour la poésie chinoise [ID D23366].
Lu Jin : Chénier admire l'Antiquité grecque, communément considérée comme la rivale de l'Antiquité chinoise – et il ne peut entrevoir la poésie chinoise qu'à travers une traduction très approximative, parfois même fautive, problème dont il pouvait prendre toute la mesure puisque lui-même s'étai rendu comte que la poésie est intraduisible.
La pluspart des poèmes que Chénier note sont tirés du 'Shi jing', Le classique de la poésie ou Le canon des poèmes, premier recueil de poèmes chinois qu'on date du VIe oud du VIIe siècle avant notre ère.
Il est curieux que Chénier puisse trouver des bsautés dans ces poèmes traduits d'une langue si étrangère à celles qu'il connaît. Les beautés qu'il arrive à ressentir ne sont sûrement pas les mêmes que dans la version chinoise car, dans toutes les langues, les mots ne renvoient pas simplement aux choses. Or, dans les poèmes, ce sont les mots qui sont beaux et non pas les choses, de sorte qu'il est non seulement impossible de rendre la beauté des mots dans une autre langue, mais qu'il est même difficile de le faire dans une même langue avec des mots différents.
Ce que Chénier apprécie dans la poésie chinoise, ce n'est certainement pas la beauté d'une langue qu'il ignore, ni la rime ou le rythme qui sont perdus dans la traduction, mais il a dû pouvoir y goûter les images et les associations d'idées qui sont souvent conservées. On pourra se demander pourquoi Chénier a pu, presque seul en son temps, être sensible à la beauté de la poésie chinoise.
Le vrai poète est capable de saisir les rapports entre les objets et crée 'un langage ardent et métaphorique'. Les métaphores qu'il invente peuvent choquer les petits esprits qui refusent tout ce qui n'est pas convention. Il est donc naturel que Chénier ait pu apprécier les métaphores chinoises, inhabituelles pour un Français, parce que plus que tout autre, il a un esprit assez étendu pour apercevoir les 'rapports des choeses entre elles'.
Une fois comprise l'importance primordiale de la naïveté dans l'esthétique de Chénier, son enthousiasme s'offre sous un tout autre jour quand il affirme d'un poème chinois qu'il y trouve 'des naïvetés délicieuses'. Il y apprécie alors la profonde originalité de ces poèmes, car son génie poétique lui permet de goûter des métaphores qui paraissent singulières au lecteur français moyen : il est capable d'y apercevoir la beauté des images et d'associer les objets aux états d'âme qu'ils représentent. Son amour de la nature, une nature concrète, sensuelle et palpitante, s'étend à tous les objets qui s'y trouvent. De même, le fait qu'il admette un vocabulaire précis et particulier, qui pourrait choquer la délicatesse des ses contemporains raffinés, l'éloigne définitivement du classicisme.
Chénier n'est pas effarouché par les tournures fortes et originales de la poésie chinoise, et il a dû voir la possibilité de se les approprier pour qu'elles deviennent ses ressources poétiques, par le processus qu'il nomme 'imitation inventrice' et qui, selon lui, 'enrichit les auteurs les plus justement renommés pour leur originalité'.
C'est l'esthétique de Chénier qui lui a ouvert l'accès à la poésie chinoise, car il y trouve des affinités avec ses propres conceptions. Il reste ouvert à tous les objets de la nature qui l'inspirent, mais ces objets ne sont james que des objets : ce qui lui importe, c'est leur âme, ou l'âme du poète inspiré qui emploie un language métaphorique. De même, il recherche de nouvelles combinaisons de mots qui enrichissent et renouvellent le langage poétique.
11 1786 ca.
Errichtung des Kinesisk lysthus, des chinesischen Pavillons von Andreas Johannes Kirkerup und Erik Pauelsen in Dronninggaard, Naess bei Kopenhagen. (Heute im National Museum). Die Wandgemälde und der umlaufende Fries im Innern im oberen Bereich der Wand sind eine aus Designs of Chinese buildings von William Chambers. Die an der Brüstung angebrachten Schriftzeichen stammen ebenso von Chambers. Die Wände sind mit Malereien bedeckt, deren Themen aus Kêng tschi t'u = Ackerbau und Seidengewinnung in China des Malers Tsiao Ping Schen [Lou, Shou. Geng zhi tu] [ID D4129] stammen. Die Bildvorlage wurde jedoch verändernd kopiert. Die bei Tsiao aus dem Arbeitsleben entstammenden Szenen wurden in solche aus dem Familienleben verwandelt. So erscheint die Teeblätter sortierende Familie hier Tee trinkend.
12 1786
Benjamin Franklin showed his position against accumulation of debts as a practice adverse to the economy and cited the high interest in China as a salutary means of discouraging borrowing. He started that interest in 3 percent per month, for 10 months in China, or 30 per cent per ann., which promoted industry, kept down the price of land, & made freehold more common.
13 1786-1788
[Franklin, Benjamin ]. A letter from China. In : The Columbia magazine, Philadelphia ; vol. 1, Sept. 1786.
For the Columbia Magazine.
The following letter, not before published, is curious, as it contains the natural observations of an unlearned man, on the internal present state of a country seldom penetrated by Europeans, and therefore very little known to us. 'Letter from a gentleman in Portugal to his friend in Paris, containing the account of an English sailor who deserted in China from Capt. Cooke's ship. Translated from the French'.
[Franklin, Benjamin] : To the Editor of the Repository.
A letter concerning China.
The editor is happy to lay the following piece before the public, which he has received from an unknown quarter. In : The Repository ; vol. 2, May 1, 1788.
The letter was first attributed to Franklin by Jared Sparks 1839 : "This jeu d'esprit was first published in The Repository for May, 1788. A correspondent, who was for several years personally and intimately acquainted with Dr. Franklin, writes to me : 'He was very fond of reading about China, and told me, that if he were a young man he should like to go to China'. In the form of a pretended narrative of a sailor, he has embodied in the following letter some of his knowledge derived from books, with fanciful descriptions of his own. In a few passages his peculiar manner of thought and style is very apparent".

A. Owen Aldridge : The letter is unique in Franklin's literary career, and for this reason doubts have been expressed concerning Franklin's authorship, particularly because of the nature of the work itself, imaginative fiction. Franklin was capable of writing in this genre and style, but throughout his extensive literary career prior to the 'Letter' he did not choose to do so. The date of the letter is historically significant, for it appeared less than two years after the sailing of the 'Empress of China'. Presumably Franklin composed the letter on the passage back from Europe in 1785 after serving as ambassador to France. He derived the inspiration from Captain James Cook, whom he had known in England. While in France, 1784, he received a copy of Cook's Voyages by Richard Howe and by Benjamin Vaughan.
In Franklin scholarship, the letter has been almost entirely ignored, perhaps because of its exotic subject matter or perhaps because scholars have subconsciously characteristics alien to Franklin.
If the letter is the product of an unlearned man, it cannot be Franklin's. Nor can it be Franklin's if it is translated from the French. All indications of style and provenance, however, indicate that it is the work of an American of greater than average literary talent. The main reason for doubting Franklin's authorship is the nature of the work itself : imaginative fiction. Franklin was capable of writing in this genre and style, but throughout his extensive literary career he did not choose to do so. The Chinese letter is pure fiction. A close reading would have aroused suspicion of the authenticity of the Chinese letter. It names only three Chinese cities, Macao, Canton and Peking, but describes none of them. The seaman mentions 'a great river', but 'does not remember its name' ; he also travels to a province in the tea country, but 'does not recollect the name'. The only other geographical location is 'Nooky-Bay', still a puzzling reference. The author's purpose in writing was presumably to demonstrate his literary skill, for as it has no ideological, political, theological, social, or philosophical aim. Even the passage on religion is anecdotal rather than controversial. At the time, Franklin was old, he had just returned from France, and his leadership was being sought in Pennsylvania and national politics. It is inconceivable that he would in the circumstances write a purely fanciful letter about China.
[See also : Benjamin Franklin : To Benjamin Vaughan. 24 July (1785)].
14 1786-1789
Thomas Randall ist Vize-Konsul des amerikanischen Konsulats in Guangzhou.
15 1787-1789
Thomas Truxtun reist von Philadelphia nach China um Handel in Guangzhou (Guangdong) zu treiben.
16 1787
Johann Wolfgang von Goethe sieht im Museum von Neapel einige Stücke chinesischen Kunstgewerbes, die er ausnehmend schön findet, obwohl ihm chinesische Formen fremd bleiben, schätzt er die sorgfältige Arbeit.
17 1787
Goethe, Johann Wolfgang von. Der Triumph der Empfindsamkeit : eine dramatische Grille. (Leipzig : Georg Joachim Göschen, 1787).
2. Akt : Enthält einen Saal in chinesischem Geschmack.
4. Akt : Enthält ein zum englisch-chinesischen Garten umgewandelten Park der Unterwelt.
18 1787
Herder, Johann Gottfried. Ideen zur Philosophie der Geschichte der Menschheit [ID D1955].
Quellen :
Le Comte, Louis. Nouveaux mémoires sur l'état de la Chine [ID D1771].
Du Halde, Jean-Baptiste. Description géographique... [ID D1819].
Mémoires concernant l'histoire, les sciences, les arts [ID D1867].
Gaubil, Antoine. Le Chou-king [ID D1856]. [Shu jing].
Pallas, Peter Simon. Sammlung historischer Nachrichten über die mongolischen Völkerschaften [ID D16796].
Quelle zu Tibet : Georgi, Agustin Antonio. Alphabetum tibetanum [ID D17081].

Herder schreibt zu seinen Quellen : Um die fleissigen Versuche eines Deguignes, Bayers, Gatterers u.a., die kühneren Hypothesen Baillys, Pauws, Delisle u.f., die nützlichen Bemühungen in Sammlung und Bekanntmachung asiatischer Sprache und Schriften sind Vorarbeiten zu einem Gebäude, dessen ersten sichern Grundstein ich zu sehen wünschte.
Im umfangreichen handschriftlichen Nachlass Herders in der Staatbibliothek Berlin, befinden sich eine Reihe von Büchern über China und Ostasien, sowie Zusammenfassungen des Shu jing und Yi jing.

Herder schreibt : Südwärts am Fluss der grossen Asiatischen Gebürge haben sich, so viel uns aus der Geschichte bekannt ist, die ältesten Reiche und Staaten der Welt gebildet ; auch giebt uns die Naturgeschichte dieses Welttheils Ursachen an die Hand, warum sie sich nicht sowohl Nord- als Südwärts bilden konnten… In diesem hohen, zerschnittenen, steilabhängigen Lande, der Steppen- und Bergregion unsrer alten Welt, mussten also lange Zeit und in manchen Strichen vielleicht immer, Sarmaten und Scythen, Mongolen und Tatern, halbwilde Jäger und Nomaden wohnen. Das Bedürfniss und die Gegend machte die Menschen barbarisch : eine einmal gewohnte Gedankenlose Lebensart bevestigte sich in den abgetrennten oder umherziehenden Stämmen und bildete bei roheren Sitten jenen beinah ewigen National-Charakter, der alle Nord-Asiatischen Stämme von den südlichen Völkern so ganz unterscheidet… Da aber, was die Vernunft noch nicht thun kann, der Despotismus thun muss, so entstanden im südlichen Asien jene Gebäude der Policeien und Religionen, die uns wie Pyramiden und Götzentempel der alten Welt in ewigen Traditionen dastehn ; schätzbare Denkmale für die Geschichte der Menschheit, die uns in jeder Trümmer zeigen, wie viel der Bau der Menschen-Vernunft unserm Geschlecht gekostet habe.

Sina

Im östlichen Winkel Asiens unter dem Gebirge liegt ein Land, das an Alter und Kultur sich selbst das Erste aller Länder, die Mittelblume der Welt nennt, gewiß aber eins der ältesten und merkwürdigsten ist: Sina. Kleiner als Europa, rühmt es sich einer größern Anzahl Einwohner, als in Verhältnis dieser volkreiche Weltteil hat; denn es zählt in sich über 25 Millionen und zweimal Hunderttausend steuernde Ackerleute, 1572 große und kleine Städte, 1193 Kastelle, 3158 steinerne Brücken, 2796 Tempel, 2606 Klöster, 10809 alte Gebäude u. f.181, welche alle von den 18 Statthalterschaften, in welche das Reich geteilt ist, samt Bergen und Flüssen, Kriegsleuten und Gelehrten, Produkten und Waren in langen Verzeichnissen jährlich aufgestellt werden. Mehrere Reisende sind darüber einig, daß außer Europa und etwa dem alten Ägypten wohl kein Land so viel an Wege und Ströme, an Brücken und Kanäle, selbst an künstliche Berge und Felsen gewandt habe als Sina, die, nebst der Großen Mauer, alle doch vom geduldigen Fleiß menschlicher Hände zeugen. Von Kanton bis nahe bei Peking kommt man zu Schiff, und so ist das ganze mit Bergen und Wüsten durchschnittene Reich durch Landstraßen, Kanäle und Ströme mühsam verbunden; Dörfer und Städte schwimmen auf Flüssen, und der innere Handel zwischen den Provinzen ist reg und lebendig. Der Ackerbau ist die Grundsäule ihrer Verfassung: man spricht von blühenden Getreide- und Reisfeldern, von künstlich gewässerten Wüsten, von urbar gemachten wilden Gebirgen; an Gewächsen und Kräutern wird gepflegt und genutzt, was genutzt werden kann; so auch Metalle und Mineralien, außer dem Golde, das sie nicht graben. Tierreich ist das Land, fischreich die Seen und Ströme; der einzige Seidenwurm ernährt viele Tausende fleißiger Menschen. Arbeiten und Gewerbe sind für alle Klassen des Volks und für alle Menschenalter, selbst für Abgelebte, Blinde und Taube. Sanftmut und Biegsamkeit, gefällige Höflichkeit und anständige Gebärden sind das Alphabet, das der Sinese von Kindheit auf lernt und durch sein Leben hin unablässig übt. Ihre Polizei und Gesetzgebung ist Regelmäßigkeit und genau bestimmte Ordnung. Das ganze Staatsgebäude in allen Verhältnissen und Pflichten der Stände gegeneinander ist auf die Ehrerbietung gebaut, die der Sohn dem Vater und alle Untertanen dem Vater des Landes schuldig sind, der sie durch jede ihrer Obrigkeiten wie Kinder schützt und regiert: könnte es einen schönern Grundsatz der Menschenregierung geben? Kein erblicher Adel; nur Adel des Verdienstes soll gelten in allen Ständen; geprüfte Männer sollen zu Ehrenstellen kommen, und diese Ehrenstellen allein geben Würde. Zu keiner Religion wird der Untertan gezwungen und keine, die nicht den Staat angreift, wird verfolgt; Anhänger der Lehre Konfuzius', des Laotse und Fo, selbst Juden und Jesuiten, sobald sie der Staat aufnimmt, wohnen friedlich nebeneinander. Ihre Gesetzgebung ist auf Sittenlehre, ihre Sittenlehre auf die heiligen Bücher der Vorfahren unabänderlich gebaut: der Kaiser ihr oberster Priester, der Sohn des Himmels, der Bewahrer der alten Gebräuche, die Seele des Staatskörpers durch alle seine Glieder; könnte man sich, wenn jeder dieser Umstände bewährt und jeder Grundsatz in lebendiger Ausübung wäre, eine vollkommenere Staatsverfassung denken? Das ganze Reich wäre ein Haus tugendhafter, wohlerzogner, fleißiger, sittsamer, glücklicher Kinder und Brüder.

Jedermann kennet die vorteilhaften Gemälde der sinesischen Staatsverfassung, die insonderheit von den Missionarien nach Europa geschickt und daselbst nicht nur von spekulativen Philosophen, sondern von Staatsmännern sogar, beinah als politische Ideale bewundert wurden; bis endlich, da der Strom menschlicher Meinungen sich in entgegengesetzten Winkeln fortbricht, der Unglaube erwachte und ihnen weder ihre hohe Kultur noch selbst ihre sonderbare Eigentümlichkeit zugestehen wollte. Einige dieser europäischen Einwürfe haben das Glück gehabt, in Sina selbst, obgleich ziemlich sinesisch, beantwortet zu werden, und da die meisten Grundbücher ihrer Gesetzgebung und Sittenverfassung samt der weitläuftigen Geschichte ihres Reichs und einigen gewiß unparteiischen Nachrichten vor uns liegen, so wäre es übel, wenn sich nicht endlich ein Mittelweg zwischen dem übertriebnen Lobe und Tadel, wahrscheinlich die richtige Straße der Wahrheit, auffinden ließe. Die Frage über das chronologische Altertum ihres Reichs können wir dabei völlig an ihren Ort gestellt sein lassen; denn so wie der Ursprung aller Reiche des Erdbodens mit Dunkel umhüllt ist, so mag es dem Forscher der Menschengeschichte gleichgültig sein, ob dies sonderbare Volk zu seiner Bildung ein paar Jahrtausende mehr oder minder bedurft habe; genug, wenn es diese Bildung sich selbst gab und wir sogar in seinem langsamen Gange die Hindernisse wahrnehmen, warum es nicht weiterkommen konnte.

Und diese Hindernisse liegen in seinem Charakter, im Ort seiner Wohnung und in seiner Geschichte uns klar vor Augen. Mongolischer Abkunft ist die Nation, wie ihre Bildung, ihr grober oder verschrobener Geschmack, ja selbst ihre sinnreiche Künstlichkeit und der erste Wohnsitz ihrer Kultur zeigt. Im nördlichen Sina herrschten ihre ersten Könige: hier wurde der Grund zu dem halbtatarischen Despotismus gelegt, der sich nachher, mit glänzenden Sittensprüchen überzogen, durch mancherlei Revolutionen bis ans Südmeer hinab verbreitet. Eine tatarische Lehnverfassung war Jahrhunderte hin das Band, das die Vasallen an den Herrscher knüpfte, und die vielen Kriege dieser Vasallen gegeneinander, die öftern Umstürze des Throns durch ihre Hände, ja selbst die ganze Hofhaltung des Kaisers, seine Regentschaft durch Mandarinen, eine uralte Einrichtung, die nicht erst die Dschengis-Khaniden oder Mandschu nach Sina gebracht haben; alle dies zeigt, welcher Art und welches genetischen Charakters die Nation sei: ein Gepräge, das man bei der Ansicht des Ganzen und seiner Teile, bis auf Kleider, Speisen, Gebräuche, häusliche Lebensart, die Gattungen ihrer Künste und ihres Vergnügens, schwerlich aus den Augen verliert. Sowenig nun ein Mensch seinen Genius, d.i. seine angeborne Stammart und Komplexion, zu ändern vermag, sowenig konnte auch durch jede künstliche Einrichtung, wenn sie gleich jahrtausendelang währte, dies nordöstliche Mongolenvolk seine Naturbildung verleugnen. Es ist auf diese Stelle der Erdkugel hingepflanzt, und wie die Magnetnadel in Sina nicht die europäische Abweichung hat, so konnten aus diesem Menschenstamme in dieser Region auch niemals Griechen und Römer werden. Sinesen waren und blieben sie, ein Volksstamm mit kleinen Augen, einer stumpfen Nase, platter Stirn, wenig Bart, großen Ohren und einem dicken Bauch von der Natur begabt; was diese Organisation hervorbringen konnte, hat sie hervorgebracht, etwas anders kann man von ihr nicht fordern.

Alle Nachrichten sind darüber einig, daß sich die mongolische Völkerschaften auf der nordöstlichen Höhe Asiens durch eine Feinheit des Gehörs auszeichnen, die sich bei ihnen ebensowohl erklären läßt, als man sie bei andern Nationen vergebens suchen würde; die Sprache der Sinesen ist von dieser Feinheit des Gehörs Zeuge. Nur ein mongolisches Ohr konnte darauf kommen, aus dreihundertdreißig Silben eine Sprache zu formen, die sich bei jedem Wort durch fünf und mehrere Akzente unterscheiden muß, um nicht statt Herr eine Bestie zu nennen und jeden Augenblick die lächerlichsten Verwirrungen zu sagen; daher ein europäisches Ohr und europäische Sprachorgane sich äußerst schwer oder niemals an diese hervorgezwungene Silbenmusik gewöhnen. Welch ein Mangel an Erfindungskraft im Großen und welche unselige Feinheit in Kleinigkeiten gehörte dazu, dieser Sprache aus einigen rohen Hieroglyphen die unendliche Menge von achtzigtausend zusammengesetzten Charakteren zu erfinden, in welchen sich nach sechs und mehr Schriftarten die sinesische Nation unter allen Völkern der Erde auszeichnet! Eine mongolische Organisation gehörte dazu, um sich in der Einbildungskraft an Drachen und Ungeheuer, in der Zeichnung an jene sorgsame Kleinfügigkeit unregelmäßiger Gestalten, in den Vergnügungen des Auges an das unförmliche Gemisch ihrer Gärten, in ihren Gebäuden an wüste Größe oder pünktliche Kleinheit, in ihren Aufzügen, Kleidungen und Lustbarkeiten an jene eitle Pracht, an jene Laternenfeste und Feuerwerke, an lange Nägel und zerquetschte Füße, an einen barbarischen Troß von Begleitern, Verbeugungen, Cerimonien, Unterschieden und Höflichkeiten zu gewöhnen. Es herrscht in alle diesem so wenig Geschmack an wahrem Naturverhältnis, so wenig Gefühl von innrer Ruhe, Schönheit und Würde, daß immer nur eine verwahrloste Empfindung auf diesen Gang der politischen Kultur kommen und sich von demselben so durchaus modeln lassen konnte. Wie die Sinesen das Goldpapier und den Firnis, die sauber gemalten Züge ihrer krausen Charaktere und das Geklingel schöner Sentenzen unmäßig lieben, so ist auch die Bildung ihres Geistes diesem Goldpapier und diesem Firnis, den Charakteren und dem Schellenklange ihrer Silben durchaus ähnlich. Die Gabe der freien, großen Erfindung in den Wissenschaften scheint ihnen, wie mehreren Nationen dieser Erdecke, die Natur versagt zu haben; dagegen sie ihren kleinen Augen jenen gewandten Geist, jene listige Betriebsamkeit und Feinheit, jenes Kunsttalent der Nachahmung in allem, was ihre Habsucht nützlich findet, mit reicher Hand zuteilte. In ewigem Gange, in ewiger Beschäftigung gehen und kommen sie des Gewinnes und Dienstes wegen, so daß man sie auch in ihrer höchstpolitischen Form immer noch für ziehende Mongolen halten könnte; denn bei allen ihren unzähligen Einteilungen haben sie die Einteilung noch nicht gelernt, Bewerbsamkeit mit Ruhe also zu gatten, daß jede Arbeit einen jeden auf seiner Stelle finde. Ihre Arzneikunst wie ihr Handel ist ein feines, betrügerisches Pulsfühlen, welches ihren ganzen Charakter in seiner sinnlichen Feinheit und erfindungslosen Unwissenheit malt. Das Gepräge des Volks ist eine merkwürdige Eigenheit in der Geschichte, weil es zeigt, was durch hochgetriebne politische Kultur aus einem Mongolenvolk, unvermischt mit andern Nationen, werden oder nicht werden konnte; denn daß die Sinesen in ihrer Erdecke sich, wie die Juden, von der Vermischung mit andern Völkern frei erhalten haben, zeigt schon ihr eitler Stolz, wenn es sonst nichts zeigte. Einzelne Kenntnisse mögen sie erlangt haben, woher sie wollten; das ganze Gebäude ihrer Sprache und Verfassung, ihrer Einrichtung und Denkart ist ihnen eigen. Wie sie das Einimpfen der Bäume nicht lieben, so stehen auch sie, trotz mancher Bekanntschaft mit andern Völkern, noch jetzt uneingeimpft da, ein mongolischer Stamm, in einer Erdecke der Welt zur sinesischen Sklavenkultur verartet.

Alle Kunstbildung der Menschen geschieht durch Erziehung; die Art der sinesischen Erziehung trug nebst ihrem Nationalcharakter mit dazu bei, warum sie das, was sie sind, und nicht mehr wurden. Da nach mongolischer Nomadenart kindlicher Gehorsam zum Grunde aller Tugenden, nicht nur in der Familie, sondern jetzt auch im Staat, gemacht werden sollte, so mußte freilich daher mit der Zeit jene scheinbare Sittsamkeit, jenes höfliche Zuvorkommen erwachsen, das man als einen Charakterzug der Sinesen auch mit feindlicher Zunge rühmt; allein was gab dieser gute Nomadengrundsatz in einem großen Staat für Folgen? Als in ihm der kindliche Gehorsam keine Grenzen fand, indem man dem erwachsnen Mann der selbst Kinder und männliche Geschäfte hat, dieselbe Pflicht auflegte, die nur dem unerzognen Kinde gebührte, ja, als man diese Pflicht auch gegen jede Obrigkeit festsetzte, die doch nur im bildlichen Verstande durch Zwang und Not nicht aber aus süßem Naturtriebe den Namen des Vaters führt: was konnte, was mußte daher anders entstehen, als daß indem man trotz der Natur ein neues menschliches Herz schaffen wollte, man das wahre Herz der Menschen zur Falschheit gewöhnte? Wenn der erwachsne Mann noch kindischen Gehorsam bezeugen soll, so muß er die selbstwirksame Kraft aufgeben, die die Natur in seinen Jahren ihm zur Pflicht machte; leere Cerimonien treten an die Stelle der herzlichen Wahrheit, und der Sohn, der gegen seine Mutter, solange der Vater lebte, in kindlicher Ergebenheit hinschwamm, vernachlässigt sie nach seinem Tode, sobald nur das Gesetz sie eine Konkubine heißt. Gleichergestalt ist's mit den kindlichen Pflichten gegen die Mandarinen: sie sind kein Werk der Natur, sondern des Befehls; Gebräuche sind sie, und wenn sie gegen die Natur streben, so werden sie entkräftende, falsche Gebräuche. Daher der Zwiespalt der sinesischen Reichs- und Sittenlehre mit ihrer wirklichen Geschichte. Wie oft haben die Kinder des Reichs ihren Vater vom Thron gestoßen, wie oft die Väter gegen ihre Kinder gewütet! Geizige Mandarine lassen Tausende verhungern und werden, wenn ihr Verbrechen vor den höheren Vater kommt, mit elenden Stockschlägen wie Knaben unwirksam gezüchtigt. Daher der Mangel an männlicher Kraft und Ehre, den man selbst in den Gemälden ihrer Helden und Großen wahrnimmt: die Ehre ist kindliche Pflicht geworden, die Kraft ist in modische Achtsamkeit gegen den Staat verartet; kein edles Roß ist im Dienst, sondern ein gezähmter Maulesel, der in Gebräuchen von Morgen bis zum Abende gar oft die Rolle des Fuchses spielt.

Notwendig mußte diese kindische Gefangenschaft der menschlichen Vernunft, Kraft und Empfindung auf das ganze Gebäude des Staats einen schwächenden Einfluß haben. Wenn einmal die Erziehung nichts als Manier ist, wenn Manieren und Gebräuche alle Verhältnisse des Lebens nicht nur binden, sondern auch überwältigen: welche Summen von Wirksamkeit verliert der Staat! zumal die edelste Wirksamkeit des menschlichen Herzens und Geistes. Wer erstaunt nicht, wenn er in der sinesischen Geschichte auf den Gang und die Behandlung ihrer Geschäfte merkt, mit wie vielem ein Nichts getan werde! Hier tut ein Kollegium, was nur einer tun muß, damit es recht getan sei; hier wird gefragt, wo die Antwort daliegt; man kommt und geht, man schiebt auf und weicht aus, nur um das Cerimoniel des kindlichen Staatsrespekts nicht zu verfehlen. Der kriegerische sowohl als der denkende Geist sind fern von einer Nation, die auf warmen Öfen schläft und von Morgen bis zum Abende warm Wasser trinkt. Nur der Regelmäßigkeit im gebahnten Wege, dem Scharfsinn in Beobachtung des Eigennutzes und tausend schlauer Künste, der kindischen Vieltätigkeit ohne den Überblick des Mannes, der sich fragt, ob dies auch nötig zu tun sei und ob es nicht besser getan werden möge: nur diesen Tugenden ist in Sina der königliche Weg eröffnet. Der Kaiser selbst ist in dies Joch gespannt; er muß mit gutem Beispiel vorgehen und wie der Flügelmann jede Bewegung übertreiben. Er opfert im Saal seiner Vorfahren nicht nur an Festtagen, sondern soll bei jedem Geschäft, in jedem Augenblick seines Lebens den Vorfahren opfern und wird mit jedem Lobe und jedem Tadel vielleicht gleich ungerecht bestraft.

Kann man sich wundern, daß eine Nation dieser Art nach europäischem Maßstabe in Wissenschaften wenig erfunden, ja, daß sie Jahrtausende hindurch sich auf derselben Stelle erhalten habe? Selbst ihre Moral- und Gesetzbücher gehen immer im Kreise umher und sagen auf hundert Weisen genau und sorgfältig mit regelmäßiger Heuchelei von kindlichen Pflichten immer dasselbe. Astronomie und Musik, Poesie und Kriegskunst, Malerei und Architektur sind bei ihnen, wie sie vor Jahrhunderten waren, Kinder ihrer ewigen Gesetze und unabänderlich-kindischen Einrichtung. Das Reich ist eine balsamierte Mumie, mit Hieroglyphen bemalt und mit Seide umwunden; ihr innerer Kreislauf ist wie das Leben der schlafenden Wintertiere. Daher die Absonderung, Behorchung und Verhinderung jedes Fremden; daher der Stolz der Nation, die sich nur mit sich selbst vergleicht und das Auswärtige weder kennt noch liebt. Es ist ein Winkelvolk auf der Erde, vom Schicksal außer den Zusammendrang der Nationen gesetzt und eben dazu mit Bergen, Wüsten und einem beinah buchtlosen Meer verschanzt. Außer dieser Lage würde es schwerlich geblieben sein, was es ist; denn daß seine Verfassung gegen die Mandschu standgehalten hat, beweist nichts, als daß sie in sich selbst gegründet war und daß die roheren Überwinder zu ihrer Herrschaft einen solchen Lehnstuhl kindlicher Sklaverei sehr bequem fanden. Sie dorften nichts an ihm ändern, sie setzten sich drauf und herrschten. Dagegen die Nation in jedem Gelenk ihrer selbsterbauten Staatsmaschine so sklavisch dient, als ob es eben zu dieser Sklaverei erfunden wäre.

Alle Nachrichten von der Sprache der Sinesen sind darüber einig, daß sie zur Gestalt dieses Volks in seiner künstlichen Denkart unsäglich viel beigetragen habe; denn ist nicht jede Landessprache das Gefäß, in welchem sich die Ideen des Volks formen, erhalten und mitteilen? Zumal wenn eine Nation so stark als diese an ihrer Sprache hängt und von ihr alle Kultur herleitet. Die Sprache der Sinesen ist ein Wörterbuch der Moral, d.i. der Höflichkeit und guten Manieren: Nicht nur Provinzen und Städte, sondern selbst Stände und Bücher unterscheiden sich in ihr, so daß der größte Teil ihres gelehrten Fleißes bloß auf ein Werkzeug verwandt wird, ohne daß noch mit dem Werkzeuge irgend etwas ausgerichtet werde. An regelmäßigen Kleinigkeiten hängt in ihr alles; sie sagt mit wenigen Lauten viel, um mit vielen Zügen einen Laut und mit vielen Büchern ein und dasselbe herzumalen. Welch ein unseliger Fleiß gehört zum Pinseln und Druck ihrer Schriften! Eben dieser Fleiß aber ist ihre Lust und Kunst, da sie sich an schönen Schriftzügen mehr als an der zaubervollsten Malerei ergötzen und das einförmige Geklingel ihrer Sittensprüche und Komplimente als eine Summe der Artigkeit und Weisheit lieben. Nur ein so großes Reich und die Arbeitseligkeit des Sinesen gehört dazu, um z.B. von der einzigen Stadt Kai-fong-fu vierzig Bücher in acht großen Bänden zu malen186 und diese mühsame Genauigkeit auf jeden Befehl und Lobspruch des Kaisers zu verbreiten. Sein Denkmal über die Auswanderung der Torguts ist ein ungeheures Buch auf Steinen187, und so ist die ganze gelehrte Denkart der Sinesen in künstliche und Staatshieroglyphen vermalt. Unglaublich muß der Unterschied sein, mit dem diese Schriftart allein schon auf die Seele wirkt, die in ihr denkt. Sie entnervt die Gedanken zu Bilderzügen und macht die ganze Denkart der Nation zu gemalten oder in die Luft geschriebenen willkürlichen Charakteren.

Mitnichten ist diese Entwicklung der sinesischen Eigenheit eine feindselige Verachtung derselben; denn sie ist Zug für Zug aus den Berichten ihrer wärmsten Verteidiger geschöpft und könnte mit hundert Proben aus jeder Klasse ihrer Einrichtungen bewiesen werden. Sie ist auch nichts als Natur der Sache, d. i. die Darstellung eines Volks, das sich in einer solchen Organisation und Weltgegend, nach solchen Grundsätzen, mit solchen Hülfsmitteln, unter solchen Umständen im grauen Altertum bildete und wider den gewöhnlichen Lauf des Schicksals unter andern Völkern seine Denkart so lange bewahrte. Wenn das alte Ägypten noch vor uns wäre, so würden wir, ohne von einer gegenseitigen Ableitung träumen zu dürfen, in vielen Studien eine Ähnlichkeit sehen, die nach gegebnen Traditionen nur die Weltgegend anders modifizierte. So wäre es mit mehreren Völkern, die einst auf einer ähnlichen Stufe der Kultur standen; nur diese sind fortgerückt oder untergegangen und mit andern vermischt worden; das alte Sina am Rande der Welt ist wie eine Trümmer der Vorzeit in seiner halbmongolischen Einrichtung stehengeblieben. Schwerlich ist's zu beweisen, daß die Grundzüge seiner Kultur von Griechen aus Baktra oder von Tatern aus Balkh hinübergebracht wären; das Gewebe seiner Verfassung ist gewiß einheimisch und die wenige Einwirkung fremder Völker auf dasselbe leicht zu erkennen und abzusondern. Ich ehre die Kings ihrer vortrefflichen Grundsätze wegen wie ein Sineser, und der Name Konfuzius ist mir ein großer Name, ob ich die Fesseln gleich nicht verkenne, die auch er trug und die er mit bestem Willen dem abergläubigen Pöbel und der gesamten sinesischen Staatseinrichtung durch seine politische Moral auf ewige Zeiten aufdrang. Durch sie ist dies Volk, wie so manche andere Nation des Erdkreises, mitten in seiner Erziehung, gleichsam im Knabenalter, stehengeblieben, weil dies mechanische Triebwerk der Sittenlehre den freien Fortgang des Geistes auf immer hemmte und sich im despotischen Reich kein zweiter Konfuzius fand. Einst, wenn sich entweder der ungeheure Staat teilt oder wenn aufgeklärtere Kien-Longs den väterlichen Entschluß fassen werden, was sie nicht ernähren können, lieber als Kolonien zu versenden, das Joch der Gebräuche zu erleichtern und dagegen eine freiere Selbsttätigkeit des Geistes und Herzens, freilich nicht ohne mannigfaltige Gefahr, einzuführen: alsdenn, aber auch alsdenn werden Sinesen immer nur Sinesen bleiben, wie Deutsche Deutsche sind und am östlichen Ende Asiens keine alten Griechen geboren werden. Es ist die offenbare Absicht der Natur, daß alles auf der Erde gedeihe, was auf ihr gedeihen kann, und daß eben diese Verschiedenheit der Erzeugungen den Schöpfer preise. Das Werk der Gesetzgebung und Moral, das als einen Kinderversuch der menschliche Verstand in Sina gebaut hat, findet sich in solcher Festigkeit nirgend sonst auf der Erde; es bleibe an seinem Ort, ohne daß je in Europa ein abgeschlossenes Sina voll kindlicher Pietät gegen seine Despoten werde. Immer bleibt dieser Nation der Ruhm ihres Fleißes, ihres sinnlichen Scharfsinns, ihrer feinen Künstlichkeit in tausend nützlichen Dingen. Das Porzellan und die Seide, Pulver und Blei, vielleicht auch den Kompaß, die Buchdruckerkunst, den Brückenbau und die Schiffskunst nebst vielen andern feinen Hantierungen und Künsten kannten sie, ehe Europa solche kannte; nur daß es ihnen fast in allen Künsten am geistigen Fortgange und am Triebe zur Verbesserung fehlt. Daß übrigens Sina sich unsern europäischen Nationen verschließt und sowohl Holländer als Russen und Jesuiten äußerst einschränkt, ist nicht nur mit ihrer ganzen Denkart harmonisch, sondern gewiß auch politisch zu billigen, solange sie das Betragen der Europäer in Ostindien und auf den Inseln, in Nordasien und in ihrem eignen Lande um und neben sich sehen. Taumelnd von tatarischem Stolz, verachten sie den Kaufmann, der sein Land verläßt, und wechseln betrügliche Ware gegen das, was ihnen das Sicherste dünkt: sie nehmen sein Silber und geben ihm dafür Millionen Pfunde entkräftenden Tees zum Verderben Europas.

Tibet

Zwischen den großen asiatischen Gebirgen und Wüsteneien hat sich ein geistliches Kaisertum errichtet, das in seiner Art wohl das einzige der Welt ist; es ist das große Gebiet der Lamas. Zwar ist die geistliche und weltliche Macht in kleinen Revolutionen bisweilen getrennt gewesen, zuletzt aber sind beide immer wieder vereinigt worden, so daß hier, wie nirgend anders, die ganze Verfassung des Landes auf dem kaiserlichen Hohepriestertum ruht. Der große Lama wird nach der Lehre der Seelenwanderung vom Gott Schaka oder Fo belebt, der bei seinem Tode in den neuen Lama fährt und ihn zum Ebenbilde der Gottheit weiht. In festgesetzten Ordnungen der Heiligkeit zieht sich von ihm die Kette der Lamas herab, und man kann sich in Lehren, Gebräuchen und Einrichtungen kein festgestellteres Priesterregiment denken, als auf dieser Erdhöhe wirklich thront. Der oberste Besorger weltlicher Geschäfte ist nur Statthalter des obersten Priesters, der, den Grundsätzen seiner Religion nach, voll göttlicher Ruhe in einem Palasttempel wohnt. Ungeheuer sind die Fabeln der lamaischen Weltschöpfung, grausam die gedrohten Strafen und Büßungen ihrer Sünden, aufs höchste unnatürlich der Zustand, zu welchem ihre Heiligkeit aufstrebt: er ist entkörperte Ruhe, abergläubische Gedankenlosigkeit und Klosterkeuschheit. Und dennoch ist kaum ein Götzendienst so weit als dieser auf der Erde verbreitet; nicht nur Tibet und Tangut, der größte Teil der Mongolen, die Mandschu, Kalkas, Eluthen u. f. verehrten, den Lama; und wenn sich in neueren Zeiten einige von der Anbetung seiner Person losrissen, so ist doch ein Stückwerk von der Religion des Schaka das einzige, was diese Völker von Glauben und Gottesdienst haben. Aber auch südlich zieht sich diese Religion weit hin; die Namen Sommona-Kodom, Schaktscha-Tuba, Sangol-Muni, Schige-Muni, Buddha, Fo, Schekia sind alle eins mit Schaka, und so geht diese heilige Mönchslehre, wenngleich nicht überall mit der weitläuftigen Mythologie der Tibetaner, durch Indostan, Ceylon, Siam, Pegu, Tonkin bis nach Sina, Korea und Japan. Selbst in Sina sind Grundsätze des Fo der eigentliche Volksglaube; dagegen die Grundsätze Konfuzius' und Laotse nur Gattungen einer politischen Religion und Philosophie sind unter den obern, d. i. den gelehrten Ständen. Der Regierung daselbst ist jede dieser Religionen gleichgültig; ihre Sorge ist nicht weiter gegangen, als daß sie die Lamas und Bonzen dem Staat unschädlich zu machen, sie von der Herrschaft des Dalai-Lama trennte. Japan vollends ist lange Zeit ein halbes Tibet gewesen; der Dairi war der geistliche Oberherr und der Kubo sein weltlicher Diener, bis dieser die Herrschaft an sich riß und jenen zum bloßen Schatten machte: ein Schicksal, das im Lauf der Dinge liegt und gewiß einmal auch das Los des Lamas sein wird. Nur durch die Lage seines Reichs, durch die Barbarei der mongolischen Stämme, am meisten aber durch die Gnade des Kaisers in Sina ist er so lange, was er ist, geblieben. Auf den kalten Bergen in Tibet entstand die lamaische Religion gewiß nicht; sie ist das Erzeugnis warmer Klimate, ein Geschöpf menschlicher Halbseelen, die die Wohllust der Gedankenlosigkeit in körperlicher Ruhe über alles lieben. Nach den rauhen tibetanischen Bergen, ja nach Sina selbst ist sie nur im ersten Jahrhundert der christlichen Zeitrechnung kommen, da sie sich denn in jedem Lande nach des Landes Weise verändert. In Tibet und Japan wurde sie hart und strenge, unter den Mongolen ist sie beinah ein wirksamer Aberglaube worden; dagegen Siam, Indostan und die Länder, die ihnen gleichen, sie als Naturprodukte ihres warmen Klima aufs mildeste nähren. Bei so verschiedner Gestalt hat sie auch ungleiche Folgen auf jeden Staat gehabt, in dem sie lebte. In Siam, Indostan, Tunkin u. f. schläfert sie die Seelen ein; sie macht mitleidig und unkriegerisch, geduldig, sanft und träge. Die Talapoinen streben nicht nach dem Thron; bloße Almosen sind's, um die sie menschliche Sünden büßen. In hartem Ländern, wo das Klima den müßigen Beter nicht so leicht nährt, mußte ihre Einrichtung auch künstlicher werden, und so machte sie endlich den Palast zum Tempel. Sonderbar ist der Unzusammenhang, in welchem die Sachen der Menschen sich nicht nur binden, sondern auch lange erhalten. Befolgte jeder Tibetaner die Gesetze der Lamas, indem er ihren höchsten Tugenden nachstrebte, so wäre kein Tibet mehr. Das Geschlecht der Menschen, die einander nicht berühren, die ihr kaltes Land nicht bauen, die weder Handel noch Geschäfte treiben, hörte auf; verhungert und erfroren lägen sie da, indem sie sich ihren Himmel träumen. Aber zum Glück ist die Natur der Menschen stärker als jeder angenommene Wahn. Der Tibetaner heiratet, ob er gleich damit sündigt; und die geschäftige Tibetanerin, die gar mehr als einen Mann nimmt und fleißiger als die Männer selbst arbeitet, entsagt gerne den hohem Graden des Paradieses, um diese Welt zu erhalten. Wenn eine Religion der Erde ungeheuer und widrig ist, so ist's die Religion in Tibet188, und wäre, wie es wohl nicht ganz zu leugnen ist, in ihre härtesten Lehren und Gebräuche das Christentum hinübergeführt worden, so erschiene dies wohl nirgend in ärgerer Gestalt als auf den tibetanischen Bergen. Glücklicherweise aber hat die harte Mönchsreligion den Geist der Nation sowenig als ihr Bedürfnis und Klima ändern mögen. Der hohe Bergbewohner kauft seine Büßungen ab und ist gesund und munter; er zieht und schlachtet Tiere, ob er gleich die Seelenwanderung glaubt, und erlustigt sich funfzehn Tage mit der Hochzeit, obgleich seine Priester der Vollkommenheit ehelos leben. So hat sich allenthalben der Wahn der Menschen mit dem Bedürfnis abgefunden; er dung so lange, bis ein leidlicher Vergleich wurde. Sollte jede Torheit, die im angenommenen Glauben der Nationen herrscht, auch durchgängig geübt werden: welch ein Unglück! Nun aber werden die meisten geglaubt und nicht befolgt, und dies Mittelding toter Überzeugung heißt eben auf der Erde Glauben. Denke man nicht, daß der Kaimucke nach dem Muster der Vollkommenheit in Tibet lebt, wenn er ein kleines Götzenbild oder den heiligen Kot des Lama verehrt. Aber nicht nur unschädlich, auch nutzlos sogar ist dieses widerliche Regiment der Lamas nicht gewesen. Ein grobes heidnisches Volk, das sich selbst für die Abkunft eines Affen hielt, ist dadurch unstreitig zu einem gesitteten, ja in manchen Stücken feinen Volk erhoben, wozu die Nachbarschaft der Sinesen nicht wenig beitrug. Eine Religion, die in Indien entsprang, liebt Reinlichkeit; die Tibetaner dürfen also nicht wie tatarische Steppenvölker leben. Selbst die überhohe Keuschheit, die ihre Lamas preisen, hat der Nation ein Tugendziel aufgesteckt, zu welchem jede Eingezogenheit, Nüchternheit und Mäßigung, die man an beiden Geschlechtern rühmt, wenigstens als ein Teil der Wallfahrt betrachtet werden mag, bei welcher auch die Hälfte mehr ist als das Ganze. Der Glaube einer Seelenwanderung macht mitleidig gegen die lebendige Schöpfung, so daß rohe Berg- und Felsenmenschen vielleicht mit keinem sanftem Zaum als mit diesem Wahn und dem Glauben an lange Büßungen und Höllenstrafen gebändigt werden konnten. Kurz, die tibetanische ist eine Art päpstlicher Religion, wie sie Europa selbst in seinen dunkeln Jahrhunderten, und sogar ohne jene Ordnung und Sittlichkeit, hatte, die man an Tibetanern und Mongolen rühmt. Auch daß diese Religion des Schaka eine Art Gelehrsamkeit und Schriftsprache unter dies Bergvolk und weiterhin selbst unter die Mongolen gebracht hat, ist ein Verdienst für die Menschheit, vielleicht das vorbereitende Hülfsmittel einer Kultur, die auch diesen Gegenden reift. Wunderbar langsam ist der Weg der Vorsehung unter den Nationen, und dennoch ist er lautre Naturordnung. Gymnosophisten und Talapoinen, d. i. einsame Beschauer, gab es von den ältesten Zeiten her im Morgenlande; ihr Klima und ihre Natur lud sie zu dieser Lebensart ein. Die Ruhe suchend, flohen sie das Geräusch der Menschen und lebten mit dem wenigen vergnügt, was ihnen die reiche Natur gewährte. Der Morgenländer ist ernst und mäßig, so wie in Speise und Trank, so auch in Worten; gern überläßt er sich dem Fluge der Einbildungskraft, und wohin konnte ihn diese als auf Beschauung der allgemeinen Natur, mithin auf Weltentstehung, auf den Untergang und die Erneuung der Dinge führen? Die Kosmogonie sowohl als die Metempsychose der Morgenländer sind poetische Vorstellungsarten dessen, was ist und wird, wie solches sich ein eingeschränkter menschlicher Versland und ein mitfühlendes Herz denkt. »Ich lebe und genieße kurze Zeit meines Lebens; warum sollte, was neben mir ist, nicht auch seines Daseins genießen und von mir ungekränkt leben?« Daher nun die Sittenlehre der Talapoinen, die insonderheit auf die Nichtigkeit aller Dinge, auf das ewige Umwandeln der Formen der Welt, auf die innere Qual der unersättlichen Begierden eines Menschenherzens und auf das Vergnügen einer reinen Seele so rührend und aufopfernd dringt. Daher auch die sanften humanen Gebote, die sie zu Verschonung ihrer selbst und anderer Wesen der menschlichen Gesellschaft gaben und in ihren Hymnen und Sprüchen preisen. Aus Griechenland haben sie solche sowenig als ihre Kosmogonie geschöpft; denn beide sind echte Kinder der Phantasie und Empfindungsart ihres Klima. In ihnen ist alles bis zum höchsten Ziel gespannt, so daß nach der Sittenlehre der Talapoinen auch nur indische Einsiedler leben mögen; dazu ist alles mit so unendlichen Märchen umhüllt, daß, wenn je ein Schaka gelebt hat, er sich schwerlich in einem der Züge erkennen würde, die man dankend und lobend auf ihn häufte. Indessen lernt nicht ein Kind seine erste Weisheit und Sittenlehre durch Märchen? Und sind nicht die meisten dieser Nationen in ihrem sanften Seelenschlaf lebenslang Kinder? Lasst uns also der Vorsehung verzeihen, was nach der Ordnung, die sie fürs Menschengeschlecht wählte, nicht anders als also sein konnte. Sie knüpfte alles an Tradition, und so konnten Menschen einander nicht mehr geben, als sie selbst hatten und wußten. Jedes Ding in der Natur, mithin auch die Philosophie des Buddha, ist gut und böse, nachdem sie gebraucht wird. Sie hat so hohe und schöne Gedanken, als sie auf der andern Seite Betrug und Trägheit erwecken und nähren kann, wie sie es auch reichlich getan hat. In keinem Lande blieb sie ganz dieselbe; allenthalben aber, wo sie ist, steht sie immer doch eine Stufe über dem rohen Heidentum, die erste Dämmerung einer reinem Sittenlehre, der erste Kindestraum einer weltumfassenden Wahrheit.

Sekundärliteratur

Adrian Hsia : Die Menschen seien, davon ist Herder überzeugt, von der Vorsehung dazu bestimmt, sich zu höheren Wesen zu entwickeln. Daher gibt es für ihn nur eine Menschheit und er lehnt jegliche Rassentheorie ab. In der Praxis scheint es aber Ausnahmen zu geben : In der antiken Welt nimmt er anscheinend die Ägypter aus, in der modernen die Mongolen und Kalmücken. Die Klimatheorie eines Montesquieu zitierend, den Herder bewundert und als gross bezeichnet, und mit der Hinzuziehung des Begriffs 'des inneren Klimas', d.h. der genetischen Kraft, sucht er die innenwohnenden Mängel der beiden und verwandten Völker zu beweisen. Zu ihnen zählt er auch die Chinesen… Er will vermitteln zwischen den extrem positiven Jesuiten-Berichten über China und der extrem negativen Meinung der Zeit, den mittleren Weg gehen und China so beschreiben, wie es war. Seine Objektivität ist aber relativ, denn er kann die Kalmücken aus unbekannten Gründen und Ägypter der Hieroglyphen wegen, nicht ausstehen. Die Chinesen gebrauchen auch eine Art Bilderschrift. Für Herder ist die Sprache eine besondere Gabe Gottes, welche die Aufklärung der Menschheit, eine Voraussetzung zum höheren Wesen, erst möglich macht. Er glaubt, die fehlerhafte Sprache sei auf die chinesischen Eigenschaften, nämlich auf den 'Mangel von Erfindungskraft im Grossen' und die 'Unselige Feinheit in Kleinigkeiten' zurückzuführen. Dazu kämen noch die 80'000 Schriftzeichen von mindestens sechs Schriftarten… Herder glaubt, die mongolische Abkunft der Chinesen beeinträchtige nicht nur das Gehör, die Sprache und das Aussehen der Chinesen, sondern auch ihre Mentalität und Denkweise. Es sei unmöglich für so ein Volk, einen Sinn von 'innerer Ruhe, Schönheit und Würde' zu besitzen. Die verwahrloste mongolische Empfindung bringe es mit sich, dass den Chinesen die 'Gabe der freien, grossen Erfindung in den Wissenschaften, die Natur versagt zu haben'. Die Grundtugend dieser Kultur sei der kindliche Gehorsam, der auf Befehl ruht, sowohl in der Familie als auch im Staat. Männliche Kraft und Ehre seien den Chinesen fremd, es sei alles nur kindliche Pflicht und leere Zeremonien. Er spricht das Urteil aus, dass die chinesische Kultur im 'Knabenalter' stehen geblieben ist. In diesem Zusammenhang macht er seinen bekannten und oft zitierten Spruch über China : "Das Reich ist eine balsamierte Mumie, mit Hieroglyphen bemalt und mit Seide umwunden ; ihr innerer Kreislauf ist wie das Leben der schlafenden Wintertiere"… Er bekennt, dass er die 'kings', die konfuzianischen Kanons, und Konfuzius verehre, aber auch dieser sei durch die mongolische Abkunft bestimmt… Erst im Vergleich mit den Nachbarländern Chinas, nämlich 'Kotschinchina, Tongking, Laos, Korea, die östliche Tartarei, Japan', werden die Chinesen in positiverem Licht dargestellt. Dies bedeutet jedoch, dass die Einwohner und Kulturen in jenen Ländern umso negativer wegkommen…
Herder beschreibt Tibet aus folgendem Grund : Tibet ist die Heimat des Buddhismus, der Sitz von Dalai Lama, eine Art Kaiser-Hohepriester, der für Herder Buddha verkörpert. Herder betrachtet die 'Lama Religion' als die grösste der ganzen Welt, eine Religion der Massen, die vom Katholizismus beeinflusst worden ist, während Konfuzianismus und Taoismus die Religion der Oberschicht ist.

Lee Eun-jeung : Die durch die Berichte der Chinamissionare ausgelöste Begeisterung für die chinesische Moral- und Staatsphilosophie hat unter dem Einfluss von Montesquieu und Rousseau in Ablehnung umgeschlagen. Herder will hier keine Positition beziehen, sondern beiden Seiten Gerechtigkeit widerfahren lassen. Er sieht in China keineswegs einen idealen Musterstaat. Dabei erkennt er durchaus die durch die Jesuiten vermittelten Einsichten an und findet die konfuzianische Sittenlehre in der Theorie sogar bewundernswert. Aber er hegt Zweifel, ob die Berichte der Jseuiten der chinesischen Wirklichkeit auch entsprechen… Im Grunde spricht er den Chinesen die Fähigkeit ab, sich mittels Vernunft und politischer Aktivität von der Tradition, dem Despotismus und anderen Einschränkungen zu befreien… Während Leibniz die chinesische Schrift als Vorbild für eine 'lingua universalis' betrachtet, scheint Herder in ihr nur das Abstossend-Fremde zu sehen… Betrachtet man Herders China- und Konfuzianismusdarstellung im gesamten Kontext seines geschichtsphilosophischen Denkens, kann man darin zwei wichtige politische Überlegungen finden, die vor allem an der Gegenwart seiner Zeit orientiert sind. Die eine ist die grundsätzliche Absage Herders an die despotische Herrschaft und damit verbunden die Forderung nach politischer Reform. Seine andere Überlegung lässt sich mit dem Begriff 'Wunschbild eines pazifistischen Föderalismus' der Kulturen der Menschheit charakterisieren.

Rudolf Franz Merkel : Weil Herder’s Massstäbe beinahe ausschliesslich europäische Ideale wie Fortschritt, Individualismus und Haumanität waren, so vermochte er nicht bis zu den chinesischen Idealen des Traditionalismus, des Universismus und der chinesischen Humanität vordringen ; sonst hätte er China an dessen eigenen Massstäben messen oder vom höheren Standpunkt einer Synthese der chinesischen und der europäischen Ideale aus beurteilen müssen.

Andreas Pigulla : Herder ist überzeugt, dass es schon sehr viel früher ein gut organisiertes Staatsgebilde in China vorhanden gewesen sein muss… Mit der ständigen Wiederholung der Unwandelbarkeit der Grundpositionen des chinesischen Volkscharakters im Zusammenhang äusserer Faktoren und der Zuordnung zur 'Kindheit' des Menschengeschlechts ist bei Herder keine Diskriminierung der chinesischen Geschichte intendiert. Er lässt Mitleid für die chinesische Zivilisation durchscheinen. Es fehle ihr nur an den 'Triebfedern' zur Weiterentwicklung, aber auch die europäische Entwicklung habe schliesslich lange gedauert. Er hält die Entwicklungsmöglichkeiten Chinas durchaus für gegeben, denn es fehle der Nation nicht an 'Fähigkeiten zur Wissenschaft'. Er favorisiert eine Teilung Chinas, damit sich konkurrierende Kräfte, die Europa zur Entwicklung gebracht hätten, auch in China herausbilden können… Die geographische Lage, die zur Entstehung der Menschheit ideal war, wird im Verlauf der Geschichte zur Falle. Sie bedingt die Isolation des chinesischen Staates… Regierungsformen werden bei Herder nach dem Freiheitsraum beurteilt, den sie dem Individuum zubilligen. In diesen Bezugsrahmen kann die chinesische Geschichte nur als negatives Gegenbild einbezogen werden… Die Sprachentwicklung in Asien ist für ihn auch wichtigste Begründung für die kulturelle Andersartigkeit im Vergleich zu Europa. Dabei ist seine Einschätzung durchaus nicht undifferenziert. Er erkennt an, dass die einsilbigen, aus 'wenigen Wurzeln' gebildeten Sprachformen gegenüber den ‚unnützen Hülfsworten und langweiligen Flexionen’ der meisten Sprachen zu einer 'fein-durchdachten, leise-geregelten Hieroglyphik der unsichtbaren Gedankensprache' führen. Er erkennt die ästhetisch reizvolle Seite der chinesischen Sprache an, doch bedeutsamer für sein Konzept von Kulturentwicklung ist ihre Funktion. Aus 'fast kindischem Kunstwerk' erscheint ihm eine Sprachbildung, die aus '330 Silben achtzigtausend zusammengesetzte Charaktere' bildet. Sie macht Chinesisch für Herder einzigartig. Die Bewertung fällt allerdings negativ aus… Die chinesische Erziehung sieht er vom Prinzip der 'kindlichen Pietät' beherrscht und hält es für die gesellschaftliche Ordnung eines Nomadenvolks für angemessen. In China seien dadurch aber auch das Erwachsenenleben, die staatlichen Strukturen und das Verhältnis zwischen Herrscher und Beherrschten bestimmt… Mit der Dichotomie zwischen menschlicher Natur und gesellschaftlicher Ordnungskonzeption hat Herder den für ihn massgeblichen Grundwiderspruch der chinesischen Kultur und Geschichte herausgearbeitet… Sein umfassender Menschheitsbegriff verbietet aber die völlige Ausgrenzung des chinesischen Volkes aus der Menschheitsgeschichte, auch wenn er diese als Fortentwicklung versteht, an der China keinen Anteil hat… Da Herders Vorstellung von Menschheitsentwicklung nicht von einem engen Fortschrittsbegriff ausgehen soll und er Rationalisierungsprozesse nicht als seine einzige Komponente begreift, lassen sich in der Chinabeschreibung auch die Verluste, die bei der fortschreitenden Weiterentwicklung Europas erkannt werden, widerspiegeln. Die Struktur der Chinabeschreibungen ist an der Schilderung des faktisch Bestehenden orientiert und nicht an der Vermittlung historischer Verläufe. Jahreszahlen werden in den China betreffenden Abshnitten nicht genannt. Da China ausserhalb der für Herder am menschlichen Fortschritt beteiligten Nationen steht, kommen nicht die Veränderungen in der chinesischen Geschichte in den Blick… Nach einer kurzen topographischen Bestimmung und einer Beschreibung der Raumstruktur entsteht zunächst ein positives Bild Chinas mit ‚florierender Landwirtschaft, 'Höflichkeit', 'öffentlicher Ordnung', 'Pietät', 'Religionsfreiheit' und 'Moral'. Doch diese den Jesuitenbeschreibungen entnommenen idealisierten Zuschreibungen dienen ihm nur zur Kontrasierung seiner eigenen Version. Die erwähnten Merkmale chinesischer Kultur werden zu Hindernissen in der Entwicklung menschlicher Vernunft… An China werden die politischen und gesellschaftlichen Faktoren exemplarisch ausgeführt, die Fortschritt verhindern. Die Wiederverwendung der Begriffe 'Despotismus' und 'Isolation' in bezug auf europäische Geschichte macht deutlich, dass China als Beispiel für Zustände, die für Herder auch in der eigenen Geschichte noch überwunden werden müssen, herangezogen wird. Despotische Regierungen sind innerhalb der europäischen und der asiatischen Geschichte für ihn nicht naturbedingt, sondern von Menschen veränderbar.

Fang Weigui : Was in der Geschichte Herder in erster Linie anspricht, sind Sitten und Charaktere, sowohl der Völker als auch einzelner Menschen. Er hat in seiner Ausführung seine genetische Betrachtungsmethode nicht konsequent durchgeführt, besser gesagt, nicht persisten durchführen können. In dem Moment, als er mit einigen Beispielen, die er aus den Kaufmanns- und Jesuitenberichten geschöpft hat, aufzuzeigen versucht, dass die Natur den Chinesen die Gabe der freien, grossen Erfindung in den Wissenschaften versagt zu haben scheine, dass das ganze Gebäude ihrer Sprache, Verfassung und Denkart ihnen eigen sei, kommt diese 'neue' Betrachtungsweise in der Tat ganz klar zum Vorschein. Sobald er dann zur chinesischen Erziehung übergeht und im beträchtlichen Umfang seinen Vorgänern jene eigentlich nicht angeborenen sondern erworbenen ‚Charaktere’ der Chinesen nachbetet, stellt er automatisch seine eigene Methode in Frage. Bei der Bewertung der chinesischen Kultur sind Herders Massstäbe letzten Endes die europäischen Ideale wie Fortschriftt, Individualimus, Humanität und christliche Anschauungen, die ihn hier und da zu eurozentrischen Schlussfolgerungen veranlassen. Ausgehend von seiner genetischen Betrachtungsweise folgert Herder, dass die chinesische Sprache 'zur Gestalt dieses Volks in seiner künstlichen Denkart unsäglich viel beigetragen habe'. Dass es den Chinesen an Erfindungskraft mangelt, wie es seine Vorgänger in Europa in Umlauf setzten, ist für Herder auch den 'rohen Hieroglyphen' zuzuschreiben. Er hat die chinesische Reichs- und Sittenlehre angeprangert, die für ihn schliesslich nur eine 'Sklavencultur' darstellt. Die kindische Gehorsamkeit, scheinbare Sittsamkeit und höfliche Zuvorkommenheit führe nur dazu, dass man das wahre Herz des Menschen an Falschheit gewöhnen und die von der Natur bescherte selbstwirksame Kraft aufgeben müsse. Diese Grundtugenden der Chinesen seinen nicht anderes als entkräftende falsche Gebräuche, die durch kindische Gefangenschaft der menschlichen Vernunft, Kraft und Empfindung gekennzeichnet seien.

Werner Lühmann : Dass Herder zum Zeitpunkt der gedanklichen Konzeption seiner Ideen die chinesischen Klassiker, allen voran Konfuzius, wenn überhaupt dann nur höchst beiläufig zur Kenntnis genommen haben dürfte, wird bei der Lektüre jener Passagen deutlich, die sich mit der Geistesgeschichte Chinas befassen… Dass er sich dann in den letzten Jahren seines Lebens instensiv mit der Geistesgeschichte auseinandergesetzt hat, geht auch aus einem Hinweis auf Joseph de Guignes und Corneille de Pauw hervor.

Ulrich Faust : Der Buddhismus scheidet für Herder bei der Behandlung Chinas und Indiens aus, obleich er ihn für den eigentlichen Volksglauben hält. Das 18. Jahrhundert hatte nur eine sehr unzureichende Kenntnis vom Buddhismus. Im Nachlass von Herder finden sich einige Aufzeichnungen, die von dem Bemühen zeugen, sich auch eine Kenntnis über diese Religion zu verschaffen. Herder über Tibet : Er nimmt als erster eine klare Trennung von Mythos und Religion vor. Seine negative Bewertung der tibetanischen Mythologie ist erstaunlich, da die nicht weniger abstrusen Mythologien Indiens von ihm positiv bewertet werden. Er nennt diese asiatische Religion nicht Buddhismus, sondern spricht von der Religion des Schaka oder Fo. Er hat richtig erkannt, dass die Ursprünge der tibetischen Religion in Indien liegen. Er tadelt die Untätigkeit der Mönche, anerkennt aber ihre kulturellen Verdienste.

Willy Richard Berger : Herders China-Bild ist weniger die goldene Mitte zwischen idealisierendem Lob und absprechender Verzeichnung als vielmehr doch ein entschieden negatives Bild. Gefangen im eurozentrischen Denken, gelingt es ihm nicht, sich in die ganz andere Kultur so einzufühlen, dass er sie 'massstabgerecht' hätte erfassen können. Fixiert auf europäische Ideale wie Fortschritt, Individualismus, Humanität – nämlich auf eine christlich-antik geprägte Humanität –, bleibt es ihm verwehrt, bis zu den chinesischen Idealen des Traditionalismus, des Universismus und chinesischer Humanität vorzudringen. Beherrscht von einem religiösen Gefühl, das in der 'Fülle des Herzens' seinen Mittelpunkt hat, muss ihm das fromme Zeremoniell des chinesischen Kults kalt und sinnentleert erscheinen, und in fast völliger Unkenntnis schliesslich der literarischen und künstlerischen Originalwerke selbst macht er sich ästhetische Urteile zu eigen, die entweder an den Chinoiserien abgelesen oder aus religionspolitischen Tendenzschriften abgezogen sind. Dabei ist Herder selbst eine willkürliche Tendenz nirgendwo anzulasten, es ist nur die historisch und subjektiv bedingte Unzulänglikeit des menschlichen Urteils, die wir heute doch wahrzunehmen berechtigt sind.
19 1787
Pastoret, Claude Emmanuel Joseph Pierre de. Zoroastre, Confucius et Mahomet [ID D20160].
Pastoret schreibt : "Elle [la secte de Confucius] est la plus sage et la plus répandue : tous les lettrés l'ont adoptée. Elle seule a des études réglées et certaines ; elle seule mène aux dignités de l'empire par les talents qu'elle perfectionne et les connaissances dont elle est la source."
"Les oeuvres [de Confucius] sont comme celles de la nature : plus elles sont simples, plus elles sont sublimes et inexplicables."
"Ce que nous avons dit de la Chine, de l'incertitude de son culte et de ses dogmes, annonce que... il sera peu question de Confucius [comme fondateur de religion]... Par une idée juste, mais poussée trop loin, il ne considéra la législation que comme und branche de la morale et dès-lors il ne traça que des préceptes généraux insuffisants pour la conduite légale des hommes."
"Ce qui donne à Confucius la prépondérance morale c'est qu'il avait mieux approfondi le coeur humain, que ses préceptes sont pour tous les âges et pour toutes les nations, que loin de se borner comme les autres à quelques points principaux, il n'en est aucun qu'il n'ait épuisé... la félicité du prince est attachée au bonheur de ses sujets parce qu'elle doit l'être à leur estime."
"[Confucius réduit ses principes] à un petit nombre de devoirs dont il démontre que l'observation est également facile et nécessaire."

Basil Guy : The first section dealing with Confucius, treats of his life and works. The portrait traced by the author is wanting none of the details to which we are accustomed. A discussion of Chinese atheism then follows, as arguments in favour of acknowledging the Confucians' basic lack of belief are countered with those against such an interpretation, the whole neatly capped by an explanation of Confucian toleration. The most striking detail is that, although Confucius rarely pontificated, when he did, it was only where feasts and sacrifices were concerned and not regarding religious blief or faith itself. Thus, his morality could truly be appreciated as that knowledge which made China famous and which is of primary import. The attitude of Pastoret will be repeated and enlarged, when after reiterating the wisdom and profundity of Confcius' teachings, as well as his complete lack of charlatanry. Because of the change in emphasis, the critical spirit has refused to abdicate when faced with both the European and the Chinese tradition by praising or condemning one or the other exlusively. As the crowning example of what could have been done with the Chinese motif in an attempt to rescue it from complete annihilation at the hands of second-rate creators or worse, Pastoret's work is of capital importance. Not once are we led to doubt the serious intent of this study, where it would be impossible to interpret the conclusion. In addition to the moderation of the author's approach and tone, we must note at the very end a bibliography of the printed sources Pastoret consulted to compose this memoir. Not merely by its length, but by the variety and quality of references included in this list, we realize that we are at the dawn of truly modern scholarship.
20 1787
Die Chinese dairy der Woburn Abbey Gardens ist gezeichnet von Henry Holland in Chinoiserie für Francis Russell, 5th Duke of Bedford. [Molkerei].

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