Quellen Pascal Quignard :
Cao, Xueqin. Le rêve dans le pavillon rouge [ID D6925].
Entretiens de Lin-tsi. Trad. du chinois et commentés par Paul Demiéville [ID D5335].
Granet, Marcel. La pensée chinoise [ID D3346].
Kou, Pao-koh Ignace. Deux sophistes chinois, Houei Che et Kong-souen Long (Paris : Presses universitaires de France, 1953). [Hui Shi, Gongsun Long].
Li, Shangyin ; Bonmarchand, Georges. Les notes de Li Yi-chan (Yi-chan ts-ts'ouan) traduit du chinois : étude de littérature comparée. (Tokyo : Maison franco-japonaise, 1955).
Philosophes taoïstes : Lao-tseu, Tchouang-tseu, Lie-tseu [ID D6810].
Pu Songling
Wou, King-tseu [Wu, Jingzi]. Chronique indiscrète des mandarins : Rulin waishi. Trad. du chinois par Tchang Fou-jouei, introd. d'André Lévy. T. 1-2. (Paris : Gallimard, 1976). (Connaissance de l'Orient).
Francis Marcon : La littérature selon Quignard a quelque chose à voir avec le bouddhisme, même s'il prononce rarement le mot, ce bouddhisme qui permet d'unir en une même sagesse l'Inde, le Japon ou la Chine, et croit en la multiplicité infinie des temps et des espaces. La Chine, c'est aussi le pays de la sagesse et de la méditation. Il semble naturel et presque redondant de dire « Les anciens sages de la Chine ».
Philippe Postel : Quignard considère la langue classique chinoise, le 'wenyan', comme une langue modèle car elle n'est pas employée comme parole, mais uniquement comme moyen d'écriture et de lecture : il s'agit donc d'une langue qui a su, en quelque sorte, s'affranchir du pouvoire aliénant propre au langage oral et qui peut donc servir à son tour d'instrument de libération, par la pratique de la lecture ou de l'écriture. C'est du reste le propre de toutes les langues dites mortes comme « le sumérien pour les scribes assyriens, l'assyrien pour les scribes phéniciens, l'araméen, l'hébreu, le grec, le latin durant des millénaires en Occident, le sanskrit et le pali durant des millénaires en Asie ».
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