Michaux, Henri. Façons d'endormi, Façons d'éveillé. (Paris : Gallimard, 1969).
Er schreibt : « Cependant — et pour moi dominant tout — y subsistait la Chine de toujours, et j'y étais à l'aise comme jamais auparavant je n'avais été nulle part… Et cependant c'était et c'est ça la Chine, la Chine incomparable qui est là, que je ne peux atteindre, n'étant pas capable de progresser dans ma marche vers elle. Plus que tout, sa langue dont les caractères au graphisme astucieux m'enchantent, me font signe, que je ne peux retenir longtemps par devers moi, ignorance humiliante. Ainsi le rapprochement ne progresse pas, est impossible ; je m'arrête. »
Henri Michaux a appris les caractères chinois. Il a confié ainsi : « On me donne d'entrée de quoi écrire, pour suivre, avec d'autres déjà bien avancés, une classe de chinois. Pas commode à tracer les caractères, ni à distinguer les uns des autres, ni à retenir. J'en trace un certain nombre, commettant beaucoup de fautes. Sans autrement broncher, de temps à autre les maîtres se penchent sur ma copie, la copie qui va décider de tout. L'épreuve continue et je confonds toujours certains caractères. »
Michaux ne connaît pas beaucoup de caractères chinois, mais il a fait des commentaires objectifs. Selon Henri Michaux, la langue chinoise constitue une langue qui demande l'ensemble des choses. « C'est ce qu'il n'y a pas cinq caractères sur les vingt mille qu'on puisse deviner au premier coup d'oeil. »
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