Marsy, Abbé de
# | Year | Text | Linked Data |
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1 | 1754 |
Marsy, François-Marie de. Histoire moderne des chinois, des japonnois, des indiens, des russiens [ID D4613]. Marsy schreibt : "S'il m'est permis de dire mon sentiment sur l'objet particulier dont il s'agit, je crois que les Jésuites et leurs adversaires ont exagéré les choses." "Le silence des anciens historiens par rapport à la Chine persuade à quelques savants que les progrès de cette monarchie n'ont pas été aussi rapides que les annalistes le prétendaient. Si ce peuple, ainsi qu'on l'assure, était florissant et nombreux dès le règne de Yu, sa puissance aurait fait du bruit dans le monde..." "Tous les savants de la Chine font profession de la doctrine confucienne. C'est aussi la religion de l'Empereur, des princes, et des personnages les plus distingués. Ses principes sont dérivés de la religion naturelle qui était établie à la Chine longtemps avant la naissance de Confucius. On en trouve les traces dans leurs anciens livres." "... si l'on remonte à la source de tous ces usages, bien loin de les condamner, on trouvera qu'ils sont louables. Mais le faible de toutes les nations est de ne juger les unes des autres que par comparaison ; d'ù il arrive qu'elles s'accusent toutes de ridicule et de barbarie." "Il es certain que le gouvernement des Chinois est aujourd'hui monarchique et que cette forme d'administration subsiste depuis siècles. Ce pouvoir, tout absolu qu'il est, n'est point tyrannique ; il est sagement tempéré par les mêmes lois qui l'ont établi. La maxime d'état qui oblige les peuples de lui rendre und obéissance filiale, loui impose aussi l'obligation de gouverner les peuples avec und tendresse de père." "Il est vrai que dans le fond ils ne sont pas meilleurs que les autres hommes, mais c'est toujours beaucoup qu'ils sachent si bien cacher leurs vices et que la raison ait tant d'empire sur un peuple entier." Basil Guy : Whatever his religious beliefs, Marsy does mention the Jesuits, although they are not to be believed implicitly. When Marsy is discussing Chinese religion, he is relatively brief and to the point in his treatment of Confucius. And although he adds little that is new or important on Laozi or on the god Fo, he does contribute several enlightening pages to his discussion of 'religious moins accréditées' such as Judaism or Mohammedanism. The author, exception in his day, had even heard of Lamaism, its eternal priesthood, and its devotion to the living Buddha of Tibet. Like most people of the eighteenth century, Marsy thinks of Chinese religion and more especially of Confucianism, as being performed in rituals which have the force of law and which none dared transgress because of strict control by the government at Peking. When Marsy discusses marriage and funeral ceremonies, he refuses to condemn a rite merely because it seems strange. He finds in Confucianism not a religion, but rather a set of moral values, which he takes great care to separate from his discussion of religion as such in the Middle kingdom. Thus, he starts at the beginning, with the educational system, and in a rather lengthy esposé relates how the Chinese begin their studies at a very tender age, learning by heart a collection of several hundres of rhymed maxims which are ultimately studied in 'un livre nommé Tse-cho qui contient un abrégé de la vie de Confucius et de celle de Mencius, autre philosoph illustre'. He too felt obliged to attack the thorny problem of Chinese atheism and he tries to adopt a stand on middle ground from which it would no doubt be unjust to accuse the Chinese of a direct and universal atheism, since 'cette secte impie ne comte aujourd'hui à la Chine qu'un très petit nombre de partisans... les véritables lettrés sont fort éloignés de l'athéisme'. Marsy recognized how important it was to aver that these people had nonetheless received from the Godhead ideas as pure and distinct as most of the Jesuits pretended : 'Mais comment concilier ce récit [de Du Halde] avec le témoignage de La Loubère et de quelques écrivains respectables qui accusent d'athéisme presque tous les savants de la Chine'. Marsy presents in detail the different university degrees, while admiring the administrative personnel. He claimed that politicians are always recruited from the cultured classes and that the excellence of the Chinese government may be explaind on this basis. Although the Emperor of China reigns as an absolute sovereign, his power, in so many instances greater thant that of European sovereigns is not tyrannical nor abused. Marsy's further reflections and detailed examination of the courts, the mandarins, their duties and responsibilities, the system of taxation and other aspects of Chinese government. |
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# | Year | Bibliographical Data | Type / Abbreviation | Linked Data |
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1 | 1754 |
Marsy, François-Marie de. Histoire moderne des chinois, des japonnois, des indiens, des russiens, & c. : pour servir de suite à l'histoire ancienne de M. Rollin. Vol. 1-30. (Paris : Desaint & Saillant, 1754). Vol. 1 : Chinois : description sommaire de quelques royaumes tributaires de la Chine : du Tinquin, de la Cochinchine, de la Corée. = Marsy, François-Marie de. Neuere Geschichte der Chineser, Japaner, Indianer, Persianer, Türken und Russen etc. Bd. 1-2. (Berlin : Voss, 1756). http://www.download4referencebook.com/journals/histoire-moderne- des-chinois-des-japonois-des-indiens-des-persans-des-turcs-des-russiens-etc. |
Publication / MFM1 |
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