2009
Web
# | Year | Text | Linked Data |
---|---|---|---|
1 | 1851 |
Hugo, Victor. Vase de Chine : à la petite chinoise Y-hang-tsei. In : Hugo, Victor. Toute la lyre. Vol. 1-2. (Paris : J. Hetzel, 1876). Vierge du pays du thé, Dans ton beau rêve enchanté, Le ciel est une cité Dont la Chine est la banlieue. Dans notre Paris obscur, Tu cherches, fille au front pur, Tes jardins d’or et d’azur Où le paon ouvre sa queue ; Et tu souris à nos cieux ; A ton âge un nain joyeux Sur la faïence des yeux Peint l’innocence, fleur bleue. 1er décembre 1851. |
|
2 | 1853 |
Hugo, Victor. Un bon bourgeaois dans sa maison. In : Hugo, Victor. Les châtiments. Ed. définitive d’après les manuscrits originaux. (Paris : Charpentier et Fasquelle, 1853). [Weiter Ausg. Paris : J. Hetzel ; Nelson ; A. Lemerre ; Flammarion, 1853]. Hugo schreibt : "Mais que je suis donc heureux d'être né en Chine ! Je possède une maison pour m'abriter, j'ai de quoi manger et boire, j'ai toutes les commodités de l'existence, j'ai des habits, des bonnets et une multitude d'agréments ; en vérité, la félicité la plus grande est mon partage !" THIEN-CI-KHI, LETTRÉ CHINOIS. |
|
3 | 1855-1865 | Victor Hugo kauft 48 chinesische Kunst-Objekte (darunter Vasen) und bezahlt dafür mehr als 3000 FF. |
|
4 | 1863-1864 |
Victor Hugo erhält 1863 einen Dankesbrief von Juliette Drouet für den Kauf 1864 von Hauteville Fairy und dem darin enthaltenen 'salon chinois' mit Skizzen von Hugo. "Je reviens à mon admiration pour cette prodigieuse chambre qui est un véritable poème chinois." [Wiederhergestellt in einem Saal des Hauses von Hugo in Paris ; die Skizzen sind in der Bibliothèque nationale de France]. Hugo hat 57 Zeichnungen, 'Chinoiserien' gemacht, davon 19 Bleistift- und Tintenzeichnungen, 38 in Pyrogravur auf Holz. |
|
5 | 1867 | Victor Hugo schreibt in seinen Notizbuch : "Mon nom en chinois, envoyé par Mme Catulle Mendès, fille de Théophile Gautier (Judith Gautier) : 夷克裰詡拗" [Yikeduo Xu'ao]. |
|
6 | 1877 |
Hugo, Victor. Le pot cassé. In : Hugo, Victor. L'art d'être grand-père. (Paris : J. Hetzel, 1877). Hugo beschreibt in seinem Gedicht eine chinesische Vase. Ô ciel ! toute la Chine est par terre en morceaux ! Ce vase pâle et doux comme un reflet des eaux, Couvert d'oiseaux, de fleurs, de fruits, et des mensonges De ce vague idéal qui sort du bleu des songes, Ce vase unique, étrange, impossible, engourdi, Gardant sur lui le clair de lune en plein midi, Qui paraissait vivant, où luisait une flamme, Qui semblait presque un monstre et semblait presque une âme, Mariette, en faisant la chambre, l'a poussé Du coude par mégarde, et le voilà brisé ! Beau vase ! Sa rondeur était de rêves pleine, Des boeufs d'or y broutaient des prés de porcelaine. Je l'aimais, je l'avais acheté sur les quais, Et parfois aux marmots pensifs je l'expliquais. Voici l'yak ; voici le singe quadrumane ; Ceci c'est un docteur peut-être, ou bien un âne ; Il dit la messe, à moins qu'il ne dise hi-han ; Ça, c'est un mandarin qu'on nomme aussi kohan ; Il faut qu'il soit savant, puisqu'il a ce gros ventre. Attention, ceci, c'est le tigre en son antre, Le hibou dans son trou, le roi dans son palais, Le diable en son enfer ; voyez comme ils sont laids ! Les monstres, c'est charmant, et les enfants le sentent. Des merveilles qui sont des bêtes les enchantent. Donc, je tenais beaucoup à ce vase. Il est mort. J'arrivai furieux, terrible, et tout d'abord : - Qui donc a fait cela ? criai-je. Sombre entrée ! Jeanne alors, remarquant Mariette effarée, Et voyant ma colère et voyant son effroi, M'a regardé d'un air d'ange, et m'a dit : - C'est moi. |
|