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1 | 1896 |
Max Weber sagt in einem Vortrag : Für unsere heutigen sozialen Probleme haben wir aus der Geschichte des Altertums wenig oder nichts zu lernen. Ein heutiger Proletarier und ein antiker Sklave verständen sich so wenig wie ein Europäer und ein Chinese.
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2 | 1896 |
Max Weber sagt in einem Vortrag : Für unsere heutigen sozialen Probleme haben wir aus der Geschichte des Altertums wenig oder nichts zu lernen. Ein heutiger Proletarier und ein antiker Sklave verständen sich so wenig wie ein Europäer und ein Chinese.
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3 | 1896-1897 |
Henri Leduc nimmt an der Mission lyonnaise d'exploration en Chine teil.
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4 | 1896-1900 |
Rudolf Eiswaldt ist Konsul des deutschen Konsulats in Tianjin.
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5 | 1896 |
Arthur Zimmermann ist Konsul des deutschen Konsulats in Shanghai.
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6 | 1896-1897 |
Gaston de Bzaure ist Konsul des französischen Konsulats in Shanghai.
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7 | 1896-???? |
Edward Harper Parker ist Reader in Chinese am University College der University of Liverpool.
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8 | 1896 |
Paul Claudel sieht sich ein kantonesisches Theaterstück an. Er schreibt darüber : „Je vois une tarte de têtes vivantes, un pavage de crânes et de faces rondes et jaunes, si dru qu'on ne voit pas les membres et les corps ; tous adhèrent, les coeurs du tas battant l'un contre l'autre. Cela oscille d'un seul mouvement. Dans ces grands rassemblements d'hommes que sont les célébrations folkloriques dépeintes dans 'Fête des morts le septième mois' et 'Le Jour de la Fête-de-tous-les fleuves', le Chinois est encore immergé dans la masse : on ne voit que mouvements de foule et actes rituels. Pas un visage humain, mais des barques bondées, des flûtes, des gongs, des pétards, des 'bras de cent pagayeurs nus'. Tout au plus aperçoit-on dans ce tumulte des formes humaines sous des robes de soir : Tout grouille, tout tremble d'une rive à l’autre de sampans et de bateaux, où les convives de soie pareils à de clairs bouquests boivent et jouent ; tout est lumière et tambour. Comme on nous avait montré au théâtre le drame s'agiter sous l'étoffe vivante de la foule, ici la fête a transformé ces hommes et ces femmes en acteurs anonymes d'un grand spectacle de mouvement. »
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9 | 1896 |
Brief von Paul Claudel an Stéphane Mallarmé.
« J'ai trouvé dans le peuple chinois avec sa salubre horreur de tout changement le peuple selon mon coeur. La Chine devient le seul pays où un individu décent peut vivre sans souffrance. » |
10 | 1896 |
Paul Claudel besichtigt den Konfuzius-Tempel in Fuzhou. Er schreibt in seine Agenda : "Promenade avec L.W. dans la ville chinoise. Pagode noire, pagode blanche. Temple de Confucius."
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11 | 1896 |
Paul Claudel schreibt auf einem Blatt die Texte aus Kap. XI und V aus dem Dao de jing, die er vermutlich aus der englischen Übersetzhung von James Legge ins Französische übersetzt hat : "Les trente rais de la roue se réunissent en un seul essieu, mais c'est de la place vide que l'usage de la voiture dépend. On fait des vases avec de la terre, mais c'est leur vacuité qui constitue leur usage. Les portes et les fenêtres sont fabriquées pour faire l'appartement, mais c'est de la place vide que l'appartement est fait. L'espace qui est entre le Ciel et la Terre n'est-il pas comparable à un soufflet de forge ? Il se vide et ne s'épuise pas, et il envoie encore de l'air. Beaucoup de paroles épuisent la respiration. Garde ce qui est intérieur."
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12 | 1896 |
Erster Sommeraufenthalt von Paul Claudel in Kuliang (Fuzhou), das ihn inspiriert. Er schreibt Vers la montagne und La mer supérieure. Nach dem Besuch des Temple de la fontaine murmurante schreibt er Le temple de la conscience.
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13 | 1896 |
Claudel, Paul. En Chine : Pagode. Ville la nuit. Jardins. In : La revue de Paris, 15 août (1896).
Pagode « Je descends de la ricksha et un épouvantable mendiant marque le commencement de la route... Je vois la Pagode au loin entre les bosquets de bambous, et, prenant à travers champs, je coupe au court. La campagne est un vaste cimetière. Partout, des cercueils ; des monticules couverts de roseau flétris, et, dans l'herbe sèche, des rangées de petits pieux en pierre, des statues mitrées, des lions, indiquent les sépulture antiques. Les corporations, les riches, ont bâti des édifices entourés d'arbres et de haies. Je passe entre un hospice pour les animaux et un puits rempli de cadavres de petites filles dont leurs parents se sont débarrassés... Il faut d'abord parler de la Pagode proprement dite. Elle se compose de trois cours et de trois temples, flanqués de chapelles accessoires et de dépendances. Le lieu religieux ici n'enferme pas, comme en Europe, unique et clos, le mystère d'une foi et d'un dogme circonscrits. Sa fonction n'est pas de défendre contre les apparences extérieures l'absolu ; il établit un certain milieu, et, suspendu en quelque sorte du ciel, l'édifice mêle tout la nature à l'offrande qu'il constitute. Multiple, de plain-pied avec le sol, il exprime, par les relations d'élévation et de distance des trois arcs de triomphe ou temples qu'il lui consacre, l'Espace ; et Bouddha, prince de la Paix, y habite avec tous les dieux. L'architecture Chinoise supprime, pour ainsi dire, les murs ; elle amplifie et multiplie les toits, et, en exagérant les cornes qui se relèvent d'un élégant élan, elle en retourne vers le ciel le mouvement et la courbure ; il demeurent comme suspendus, et plus la fabrique du toit sera ample et chargée, plus, par sa lourdeur même... De chaque coté de la salle, deux à droite, deux à gauche, quatre colosses peints et vernis, aux jambes courtes, aux torses énormes, sont les quatre démons, les gardiens des quatre plages du ciel. Imberbes comme des enfants, l'un agite des serpents, un autre joue de la viole, un autre brandit un engin cylindrique pareil à un parasol fermé ou à un pétard. Je pénètre dans la seconde cour ; un grand brûle-parfums de fonte, tout couvert d'écriture, se dresse au milieu. Je suis en face du pavillon principal. Sur les arêtes du toit, des groupes de petits personnages coloriés se tiennent debout comme s'ils passaient d’un côté à l'autre ou montaient en conversant... La salle est haute et spacieuse, quatre ou cinq colosses dorés en occupent le fond. Le plus grand est assis au milieu sur un trône... Assis sur le lotus, ce sont les Bouddhas célestes, Avalokhita, Amitabha, le Bouddha et la lumière sans mesure, le Bouddha du Paradis de l'Ouest. A leurs pieds les bonzes accomplissent les rites... Quatre bonzes, juchés sur des escabeaux, médietent à l'intérieur de la porte... » Ville la nuit « ...Ce sont des ateliers de menuiserie, de gravue, des échoppes de tailleurs, de cordonniers et de marchands de fourure ; d'innombrables cuisines, d'où, derrière l'étalage des bols pleins de nouilles ou de bouillon, s'échappe un cri de friture ; des enfoncements noirs où l'on entend un enfant qui pleure ; parmi des empilements de cervueils, un feu de pipe ; une lampe, d'un jet latéral, éclaire d'étranges fouillis. Aux coins des rues, au tournant ces massifs petits ponts de pierre, derrière des barreaux de fer dans une niche, on distingue entre deux chandelles rouges des idoles naines... En marche ! Les rues deviennent de plus en plus misérables, nous longeons de hautes palissades de bambous, et, enfin, franchissant la porte du Sud, nous tournons vers l'Est. .. La cité est purement humaine. Les Chinois observent ceci d'analogue à un principe de ne pas employer un auxiliaire animal et mécanique à la tâche qui peut faire vivre un homme... Une fumerie d'opium, le marché aux prostituées, les derniers remplissent le cadre de mon souvenir. La fumerie est un vaste vaisseau, vide de toute la hauteur de ses deux étages qui superposent leurs terrasses intérieures. La demeure est remplie d'une fumée bleue, on aspire une odeur de marron brûlé... Je passe et j'emporte le souvenir d'une vie touffue, naïve, désordonnée, d'une cité à la fois ouverte et remplie, maison unique d'une famille multipliée. Maintenant, j'ai vu la ville d'autrefois, alors que libre de courants généraux l'homme habitait son essaim dans un désordre naïf. Et c'est, en effet, de tout le passé que j’eus l'éblouissement de sortir, quand, dans le tohu-bohu des brouettes et des chaises à porteur, au milieu des lépreux et des convulsionnaires franchissant la double poterne, je vis éclater les lampes électriques de la Concession. » Jardins « Il est trois heures et demie. Deuil blanc : le ciel est comme offusqué d'un ligne. L'air est humide et cru. J'entre dans la cité. Je cherche les jardins. Je marche dans un jus noir. Le long de la tranchée dont je suis le bord croulant, l'odeur est si forte qu'elle est comme explosive. Cela sent l'huile, l'ail, la graisse, la crasse, l'opium, l'urine, l'excrément et la tripaille. Chaussés d'épais cothurnes ou de sandales de paille, coiffés du long capuce du 'foumao' ou de la calotte de feutre, emmanchés de caleçons et de jambières de toile ou de soie, je marche au milieu de gens à l'air hilare et naïf. Le mur serpente et ondule, et sa crête, avec son arrangement de briques et de tuiles à jour, imite le dos et le corps d'un dragon qui rampe ; une façon, dans un flot de fumée qui boucle, de tête le termine. – C'est ici. Je heurte mystérieusement à une petite porte noire : on ouvre. Sous des toits suplumbants, je traverse une suite de vestibules et d’étroits corridors. Me voici dans le lieu étrange. C'est un jardin de pierres. Comme les anciens dessinateurs italiens et français, les Chinois ont compris qu'un jardin, du fait de sa clôture, devait se suffire à lui-même, se composer dans toutes ses parties. Ainsi la nature s'accommode particulièrement à notre esprit, et, par un accord subtil, le maître se sent, où qu'il porte son oeil, chez lui... les Chinois construisent leurs jardins à la lettre, avec des pierres. Ils sculptent au lieu de peindre... Assise sur des pilotis de granit rose, la maison-de-thé mire dans le vert-noir du basin ses doubles toits triomphaux, qui, comme les ailes qui se déploient, paraissent le lever der terre.... Je m'engage parmi les pierres, et par un long labyrinthe dont les lacets et les retours, les montées et les évasions, amplifient, multiplient la scène, imitent autour du lac et de la montagne la circulation de la rêverie, j'atteins le kiosque du sommet. Le jardin paraît creux au-dessous de moi comme une vallée, plein de temples et de pavillons, et au milieu des arbres apparaît le poëme des toits... Les Chinois font des écorchés de paysages. Inexplicable comme la nature, ce petit coin paraissait vaste et complexe comme elle. Du milieu de ces rocailles d'élevait un pin noir et tors ; la violente dislocation de ses axes, la disproportion de cet arbre unique avec le pays fictif qu'il domine, - tel qu'un dragon qui, fusant de la terre comme une fumée, se bat dans le vent et la nuée, - mettaient ce lieu hors de tout, le constituaient grotesque et fantastique... » Gilbert Gadoffre : Les poèmes Pagode, Jardins et Ville la nuit ont été écrits à Shanghai et inspirés par des visites à la ville chinoise. La première partie a un thème obsédant : celui de l'ermite bouddhiste. Ni les motivations religieuses ni les lieux ne sont nommés, mais les itinéraires de promenade favoris de Claudel à Fuzhou passaient par les monastères et les ermitages bouddhistes de l'arrière-pays, comme en témoignent des poèmes tels que Vers la montagne, La mer supérieure, Le temple de la conscience, Décembre, Le contemplateur, La maison suspendue, La source, Libation au jour futur, ainsi que les dernières pages du Repos du septième jour. Dans Jardins tout suggère des complicités occultes entre la Nature et l'esprit, entre les matériaux naturels et l'art du jardinier chinois, entre les labyrinthes du jardin et 'la circulation de la rêverie', entre l'angle des toits et les mouvements de la danse, entre la structure du jardin et la complexité de la nature. |
14 | 1896-1950 |
Gründung und Bestehen des französischen Konsulats in Longzhou (Guangxi). 1909 Zusammenschluss mit Nanning.
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15 | 1896-1950 |
Gründung und Bestehen des französischen Genralkonsulates in Chongqing (Sichuan).
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16 | 1896 |
Gründung des französischen Konsulats in Simao (Sichuan).
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17 | 1896-1897 |
Auguste François ist Konsul in Longzhou (Guangxi).
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18 | 1896 |
Gründung des französischen Konsulats in Dongxing.
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19 | 1896 |
Angelo Luzatti kommt in Beijing an, wohnt in der italienischen Gesandtschaft und studiert die wirtschaftlichen Verhältnisse in China.
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20 | 1896 |
Zhang Deyi wird Gesandter in London.
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