# | Year | Text |
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1 | 1867 |
Die American Presbyterian Mission South beginnt ihre Missionstätigkeit in Hangzhou (Zhejiang).
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2 | 1867 |
Robert Swinhoe ist Konsul der britischen Gesandtschaft in Gaoxiong (Formosa).
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3 | 1867-1873 |
Robert Swinhoe ist Konsul der britischen Gesandtschaft in Ningbo (Zhejiang).
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4 | 1867 |
John Samuel Swire kehrt nach England zurück.
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5 | 1867-1900 |
John Samuel Swire baut Schiffe für den Yangzi. 1900 gibt es eine Flotte von 50 Schiffen.
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6 | 1867 |
Nach einem Aufenthalt in Hong Kong, wo Albert Terrien de Lacouperie Englisch und Chinesisch gelernt hat, beginnt der sich für asiatische Sprachen zu interessieren.
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7 | 1867 |
Gründung des Translation Bureau an der Jiangnan Machinenbau-Fabrik in Shanghai.
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8 | 1867 |
Thomas Jackson ist Rechnungsführer der Hong Kong and Shanghai Banking Company in Shanghai.
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9 | 1867 |
Walter, Judith [Gautier, Judith]. Le livre de jade [ID D12659].
Sekundärliteratur 1867 Brief von Victor Hugo an Judith Gautier. "Le livre de jade est une oeuvre exquise, et laissez-moi vous dire que je vois la France dans cette Chine, et votre albâtre dans cette porcelaine. Vous êtes fille de poète et femme de poète, fille de roi et femme de roi, et reine vous-même. Plus que reine, Muse." 1867 Verlaine, Paul. Le Livre de jade par Judith Walter Comment peut-on être Chinois ? C'est le secret de Judith Walter, pseudonyme transparent sous lequel se dérobe la brillante personnalité d'une jeune femme que recommande au public lettré ce double titre d'être la fille d'un poète illustre et la femme d'un autre poète qui a extrêmement de chances pour rendre bientôt célèbre un nom déjà retentissant parmi le jeune romantisme. Le Livre de Jade, magnifique in-octavo, se présente comme une traduction de différents poètes chinois, et je ne demande pas mieux que de le croire sur parole, quoique çà et là une note bien parisienne, un accent délicatement ironique, dont je soupçonne absolument incapables les lettrés à bouton de cristal du Céleste-Empire, vienne vous avertir qu'évidemment la traduction, puisque traduction il y a, est du moins, très libre. Je ne suis pas versé autant qu'il serait désirable dans la connaissance du langage de Thou-Fou, de Tsé-Tié, de Tchan-Oui, etc. Aussi ne me plaindrai-je pas plus amèrement que de raison de ces apparences d'infidélité au texte, puisque le charme y trouve son compte et que le talent incontestable y supplée la sincérité présumée absente. Qu'on n'aille pourtant pas inférer de là que le Livre de Jade, sous couleur chinoise, est ce que l'on convient d'appeler « un livre parisien. » Il n'est, au contraire, pas possible d'être plus Chinois, dans l'acceptation finement excentrique et poétiquement précieuse du mot, que l'auteur ou le traducteur de ce délicieux ouvrage. Imaginez un Théocrite riverain du fleuve Jaune, avec des bizarreries exquises et des surprises enchanteresses. Par moments aussi, le ton s'élève, et, de la petite idylle toute parfumée de thé, de vin tiède et de fleur de pêcher, passe au tableau de guerre, à la scène pathétique, quelquefois à la pensée profonde, sans toutefois jamais enfreindre les règles que s'est imposées l'auteur, et qui sont la concision pour l'expression, la brièveté quant à la phrase et la discrétion dans les procédés mis en oeuvre. Je ne connais d'analogue à ce livre dans notre littérature que le Gaspard de la nuit de cet à jamais regrettable Aloysius Bertrand. Et encore, si l'on me donnait à choisir, préférerais - je de beaucoup le Livre de Jade pour son originalité plus grande, sa forme plus pure, sa poésie plus réelle et plus intense. Le manque d'espace m'empêche, à mon vif regret, de citer quelques fragments de ce volume qu'il faut lire pour le relire souvent. Le succès en est assuré : Mlle Théophile Gautier, Mme Catulle Mendès, vient d'affirmer là un pseudonyme, Judith Walter, qui rayonnera certainement, bien distinct, entre le nom de son père et celui de son mari. ???? Charles Leconte de Lisle schreibt in einem Brief an José Maria de Heredia über die « poésies pseudo-chinoises de Mme Judith Walter » : « Il va sans dire qu'on ne trouverait rien d'analogue en Chine qui n'est bien décidément qu'un pays bête, ridicule et féroce ». 1889 France, Anatole. La vie littéraire [ID D22324]. "Judith Gautier est la fille du poète était si merveilleusement douée qu'elle écrivit, n'ayant pas vingt ans, un livre parfaitement beau dont le style resplendit d'une pure lumière. Les connaisseurs savent que je veux parler du Livre de Jade, recueil de poèmes en prose, inspirés, si l'on en croit l'auteur, des lyriques de la Chine. Judith Gautier avait appris le chinois à l'âge où les petites demoiselles n'étudient ordinairement que le piano, le crochet et l'histoire sainte. Je doute pourtant qu'elle ait trouvé dans Thou-Fou, Tché-Tsi ou Li-Taï-Pé tous les détails des fins tableaux contenus dans le Livre de Jade; je doute que les poètes du pays de la porcelaine aient connu avant elle cette grâce, cette fleur qui vous charmera dans tel de ces morceaux achevés, qu'on peut mettre à côté des poèmes en prose d'Aloysius Bertrand et de Charles Baudelaire, dans le petit tableau de l'Empereur, par exemple: L'EMPEREUR Sur un trône d'or neuf, le Fils du Ciel, éblouissant de pierreries, est assis au milieu des mandarins; il semble un soleil environné d'étoiles. Les mandarins parlent gravement de graves choses; mais la pensée de l'empereur s'est enfuie par la fenêtre ouverte. Dans son pavillon de porcelaine, comme une fleur éclatante entourée Elle songe que son bien-aimé demeure trop longtemps au conseil et, avec ennui, elle agite son éventail. Une bouffée de parfums caresse le visage de l'empereur. «Ma bien-aimée, d'un coup de son éventail m'envoie le parfum de sa bouche.» Et l'empereur, tout rayonnant de pierreries, marche vers le pavillon de porcelaine, laissant se regarder en silence les mandarins étonnés. Dès lors, Judith Gautier avait trouvé sa forme; elle avait un style à elle, un style tranquille et sûr, riche et placide, comme celui de Théophile Gautier, moins robuste, moins nourri, mais bien autrement fluide et léger.Elle avait son style, parce qu'elle avait son monde d'idées et de rêves. Ce monde, c'était l'Extrême Orient, non point tel que nous le décrivent les voyageurs, même quand ils sont, comme Loti, des poètes, mais tel qu'il s'était créé dans l'âme de la jeune fille, une âme silencieuse, une sorte de mine profonde où le diamant se forme dans les ténèbres. Elle n'eut jamais pleine conscience d'elle-même, cette divine enfant. Gautier, qui l'admirait de toute son âme, disait plaisamment: «Elle a son cerveau dans une assiette.» Judith Gautier a inventé un Orient immense pour y loger ses rêves. Et c'est bien du génie, cela! Sans être grand critique de soi-même, elle a quelque soupçon de ce qu'elle a fait, s'il est vrai, comme on le dit, qu'elle ait toujours montré la plus grande répugnance à voyager en Orient. Elle n'a pas vu la Chine et le Japon; elle a fait mieux: elle les a rêvés et elle les a peuplés des enfants charmants de sa pensée et de son amour." 1903 Gourmont, Rémy de. Promenades littéraires. Série 1. (Paris : Mercure de France, 1913). [Geschrieben 1903]. "Judith Gautier semble, avec Pierre Loti, représenter, dans la littérature française contemporaine, le goût de l'exotisme. A s'en tenir à ses romans, à ses poésies, à ses pièces de théâtre, elle serait plus volontiers chinoise que française ; et non seulement chinoise, mais japonaise aussi, ou persane, ou égyptienne. Son plus beau roman, le Dragon impérial, témoigne d'une connaissance parfaite de la littérature et des moeurs de la Chine, et le Livre de Jade a prouvé aux plus sceptiques que les mystères de la poésie chinoise lui étaient familiers. Non seulement elle lit le chinois, mais elle le parle ; elle l'écrit aussi, habile à manier le pinceau classique et à construire ces petites maisons baroques dont chacune représente pour le lettré un des mots de sa langue. Elle se promène à l'aise parmi ces hiéroglyphes effarants ; si elle emporte en voyage les oeuvres de quelque poète favori, ce sont celles de Ly-y-Hane ou de Li-Taï-Pé, imprimées sur papier d'écorce de mûrier. La Chine fait ses délices." 1904 Gourmont, Rémy de. Judith Gautier. (Paris : Bibliothèque internationale d’édition, 1904). "Lorsque, en 1867, par le Livre de Jade, et en 1869, par le Dragon impérial, la fille aînée de Théophile Gautier débuta dans les lettres, il y eut un mouvement de surprise et presque de révolte. On ne voulait pas croire que cette littérature, si originale et si dédaigneusement impersonnelle, fût l'oeuvre exclusive d’une femme. C'était du Gautier, mais plus pur encore, plus ironique et plus doux, et l'auteur, mariée depuis hier, n’avait pas vingt ans! Mais Judith Gautier, qui dédaignait la gloire, dédaigna bien plus encore de relever ces insinuations; elle continua d'écrire pour son plaisir et pour notre joie." 1918 Waley, Arthur. One hundred and seventy Chinese poems [ID D8884]. Er schreibt in seinen 'Bibliographic notes' über Le livre de jade : "It has been difficult to compare these renderings with the original, for proper names are through-out distorted or interchanged... Such mistakes are evidently due to faulty decipherment of someone else's writing. Nevertheless, the book is far more readable than that of [Hervey-] St. Denys, and shows a wider acquaintance with Chinese poetry on the part of whoever chose the poems. Most of the credit for this selection must certainly be given to Ting Tun-ling, the literatus whom Théophile Gautier befriended. But the credit for the beauty of these often erroneous renderings must go to Mademoiselle Gautier herself." 1952 Hung, William. Tu Fu : China's greatest poet [ID D10264]. "Le livre [de jade] présente quatorze poèmes attibués à Du Fu. Deux d'entre eux sont des traductions plutôt déformées de poèmes authentiques... On peut dire, de ceux qui restent, qu'ils ne reflètent que l'imagination créative d'une talentueuse Dame française de vingt-deuxd ans. Je ne peux trouver ces douze poèmes dans aucun texte chinois, ni parmi les poèmes authentiques ni parmi les pseudo-poèmes de Du Fu." 2000 Luo Xinzhang : The translation of Judith Gautier was far from being perfect since she in fact rewrote the Chinese poems according to her own imagination and own taste. She gives us the impression of having reorganized the essential elements of Chinese poetry with no consideration about Chinese syntax. Chinese poems use vivic pictorial portrayal and concrete language where feelings are never directly expressed. In her translation on the contrary these feelings are explicitly described by the use of adjectives and adverbs or even additional words. The two main characteristics are personalization and expression of feelings. Even so she did manage to catch the authentic essence of the Chinese spirit. La traduction de Judith Gautier est en effet l'un des premiers recueils de poèmes chinois traduits dans une langue occidentale. Le Livre de jade est resté pendant près de trois quarts de siècle une source d'inspiration essentielle pour nombre de poètes occdientaux, alors même que se multipliaient en Europe d'autres traductions de la poésie chinoise classique. Elle a donc fait oeuvre de pionnière, et c'est pourquoi, si imparfaites que soient la plupart de ses traductions, il faut lui reconnaître le mérite de s'être courageusement aventurée dans des chemins nouveaux et d'avoir révélé au public occidental des poètes qui lui étaient totalement inconnus. La poèsie chinoise en effet est faite d'images concrètes, elle donne à voir. Ce n'est pas qu'elle soit dépourvue de lyrisme, mais, au contraire, les sentiments ne sont jamais exprimés directement, ils sont suggérés par le biais d'images ayant valeur de symboles et formant entre elles un véritable code. Par exemple, l'automne évoque la tristesse, les arbres en fleurs l'amour, le vol des oies sauvages la douleur de l'exil, ou encore la pleine lune le désir de réunion des amants séparés. Judith Gautier, sans recourir à des notes, a choisi d'expliciter ces sentiments par le poème lui-même, le plus souvent au moyen d'ajectifs et d'adverbes, parfois aussi par des ajouts explicites. 2002 Maria Rubins : Judith Gautier selected poems by the most acclaimed classical Chinese authors, supplementing them with verse by a few modern writers, including her teacher. She divided the book into seven cycles : Lovers, The moon, Autum, Travelers, Wine, War and Poets. On the most superficial level, the names of many Chinese poets were misspelled, although such mistakes are understandable given that no standard system of transliteration of Chinese existed at the time. Furthermore, many poems were ascribed to the wrong authors. Despite the accolades Judith received from her contemporaries, many scholars have pointed out that she repeatedly violated the strict form and meaning of the texts she translated. Most of these violations were due to her lack of familiarity with Chinese literary canons, insufficient knowledge of the language, the differences between Chinese and French systems of versification, and the contrast between Asian and European discourse at large. When confronted with technical difficulties, Gautier frequently took refuge in her own cultural milieu, from which she borrowed themes and forms of expression, as well as conventions in the representation of China. To some degree, her book smacks of dilettantism, and, in Fusako Hamao's words, Judith created chinoiserie rather than literally translated Chinese verse. On the most superficial level, the names of many Chinese poets were misspelled, although such mistakes are understandable given that no standard system of transliteration of Chinese existed at the time. Furthermore, many poems were ascribed to the wrong authors. (Gautier corrected some of these mistakes in the 1902 edition of The Book of jade.) More importantly, Gautier altered the impersonal tone of Chinese verse, inundating her translations with personal pronouns. A certain degree of grammatical personalization is inevitable in French, but Gautier could have avoided further concretization had she not inserted modifiers, especially color epithets, and other embellishments absent from the original. As a result, Gautier's translations at times collide with the spirit of Chinese poetry, which is elliptical in character and allows for multiple interpretations. Gautier ignores the allusive nature of Chinese poems, which always recall a particular historical event or personage by mentioning places and names. In her translations, she routinely substituted generic words for proper names, avoiding historical, geographical, and cultural allusions that would be incomprehensible to a Western reader and making the texts more general. Finally, Gautier increases the romantic tonality in her translations by dwelling on emotions, which are customarily veiled or merely indirectly suggested in Chinese. Gautier deferred to the demands of French taste. Thus Gautier violated many conventions, unconsciously or not, and Gumilev's translations, twice removed from their Chinese originals, both reproduced their French sourcescomplete with faults and inconsistencies-and altered them to promote an independent poetic agenda. 2004 Yvan Daniel : Judith Gautier ne présentait pas un bibelot exotique, elle imaginait un titre qui est un objet poétique, comme le recueil lui-même. Dans la première édition, elle hésita en effet à présenter l'oeuvre comme une traduction, comme elle s'en expliqua plus trad : « Le Livre de jade fut le résultat de ce bel effort lequel, malgré son acharnement et sa sincérité, ne me rassurait pas complètement sur la véracité des poèmes qui formaient ce petit volume ; aussi n'osait-je pas affirmer qu'ils étaient précisément traduits. Plus tard, j'ai repris Le livre de jade. Je l'ai beaucoup augmenté et sévèrement corrigé et cette fois, j'ai pu le certifier traduit du chinois. » Les contemporains de la première édition négligent la source extrême-orientale pour ne considérer que la créativité de l'auteur. Plus tard, certain sinologues critiquèrent sévèrement les erreurs, les contresens, les infidélités de la traduction ; en dénonçant la 'fantaisie' des textes traduits comparés à leur originaux chinois, ils signalent de fait eux aussi une oeuvre originale, dont les sources sont certainement autant françaises que chinoises. L'auteur a entremêlé des influences et des images d'origines extrêmement diverses, de la Chine classique aux plus récents développements du Parnasse, sans jamais délaisser les grands thèmes lyrique du premier romantisme. Les critiques ne permettent pas d'éclairer les intentions de Judith Gautier, ni se saisir l'originalité et l'intérêt du Livre de jade. Elle n'eut sans doute jamais l'intention de donner à lire une 'traduction' au sens scientifique que nous attribuons à ce terme aujourd'hui. Les transcriptions des noms chinois sont généralement incertaines, car il n'existe pas encore de convention établie dans ce domaine. Cette difficulté dans l'identification des sources rend l'étude de genèse impossible dans de nombreux cas. Pis encore, d'une édition à l'autre, certains noms de poètes varient, sont intervertis, ou leur production devien celle d'auteurs 'inconnus'. Judith Gautier cueille simplemehnt certains poèmes, en fonction de ses propres goûts, de la renommée des auteurs, et certainement des conseils de Ding Dunling. Judith Gautier ne dispose d'aucun modèle littéraire au moment de son travail. Elle a certes lu les Poésies de l'époque des Thang de Léon d'Hervey de Saint-Denys [ID D2216], mais une étude comparée des deux recueils, qui ne possèdent que quelques poèmes en commun, montre que le Livre de jade n'en porte pas les marques. Judith Gautier ne peut donc jamais se référer à des traductions antérieures dans sa propre langue et s'engage ainsi dans une entreprise particulièrement périlleuse. Si l'on examine sans préjugé les textes et leurs originaux, on constate qu'elle choisit tout simplement le plus souvent de consacrer une phrase ou un paragraphe court à la traduction d'un vers, de sorte que la plupart des pièces apparaissent sous la forme de quatre paragraphes pour un quatrain. Les poésies traduites sont ainsi plus développées que les textes originaux chinois, la concision extrême de la langue classique n'étant en effet guère permise en français. Certains scènes, suspendues dans le texte chinois dans une sorte de présent arrêté, deviennent ici de brèves narrations dont la dimension contemplative n'est toutefois pas toujours effacée, comme par exemple dans 'L'escalier de jade' de Li Bo. Bien consciente des insuffisances de la traduction à rendre l'effet d'un texte versifié en sinogrammes, Judith Gautier se montre soucieuse de son lecteur et éclaire son travail de traductrice dans son 'Prélude' : « Pour donner une idée de la versification des Chinois, des ses règles compliquées, de ses raffinements multiples, il faudrait une trop longue étude ». Elle rapproche les règles chinoises de la versification occidentale en indiquant les similitudes, c'est-à-dire le « nombre égal des syllabes, pour former des vers ; la césure ; la rime ; la division en strophes de quatre vers ». Elle repère et traduit des formes plus libres, comme celles que pratique Li Qingzhao dans ses 'ci', en effet fréquemment irréguliers ; elle admire visiblement la liberté poétique et raffinée de cette poétesse quand elle « compose sur des rythmes fantaisistes, ose des innovations singulières, qu'elle réalise avec une maîtrise qui fait pardonner et admirer son audace ». L'édition originale privilégie un accès direct aux textes traduits et les éditions postérieures, malgré leur 'Prélude', se présentent dans le même dépouillement : Judith Gautier, à partir de liens qu'elle sait récent et fragiles, aborde toujours avec prudence l'altérité chinoise. On la dirait soucieuse de mettre en valeur la distance qui sépare l'Occidental de la poésie chinoise, mais sans jamais laisser croire que cette distance est infranchissable. Il est ainsi intéressant de la voir, dans son 'Prélude', considérer la poésie de Du Fu comme « moins chinoise » et dès lors « plus universelle, plus près de nous » - ce poète, d'ailleurs, lui semble pour cette raison plus « aisément » traduisible. Lorsqu'elle présente quelques-uns des poètes les plus connus qu'elle a traduits, elle tisse toute une série de rapprochements et de comparaisons, à travers les temps et les continents. Judith Gautier explique dans son 'Prélude' : « Donc douze siècles avant Orphée, quinze siècles avant David, avant Homère, les poètes chinois chantaient leurs vers en s'accompagnant de la lyre ; et, les seuls, certainement sur toute la surface du monde, presque dans le même langage et sur les mêmes mélodies, ils chantent encore ! » Elle soumet en partie sa traduction, et sans doute aussi son choix de poèmes à traduire, à une certaine représentation de la poésie et du poète, à certains traits de style caractéristiques, qui s'expliquent par l'influence du mouvement parnassien dont elle a vécu le bouillonnement créatif, dans les années 1865-1867. Les trois extraits du Shi jing qui ouvrent Le livre de jade sont apparus dans la deuxième édition : 'Une jeune fille', 'Vengeance' et 'Criminel amour'. Judith Gautier signale à son lecteur qu'il se trouve face à une écriture féminine, celle de 'la poétesse Ly-y-Hane' [Li Qingzhao], à laquelle elle a consacré un long développement dans le 'Prélude'. Six poèmes seulement sont dus à cette femme chinoise de la dynastie des Song, mais on remarque rapidement que de nombreuses autres poésies metten en valeur plusieurs créatures féminines poétiques : simple jeune fille ou femme, princesse, reine, impératrice ouf favorite, Tisseuse Céleste. 2007 Pauline Yu : Gautier noted, that she consulted with Ding Dunling the one dictionary available then : Guignes, Chrétien Louis Joseph de. Dictionnaire chinois, français et latin [ID D1919], but it was of limited utility. Each of the first three editions of Le livre de jade differs substantially from the next. The 1867 volume was the shortest, limited to seventy-one works – from Tang poets, Su Dongpo of the Song dynasty, and Ding Dunling himself. As Gautier recalled later : "It was the result of a noble effort that, despite its tenacity and sincerity, did not entirely assure me of the accuracy of the poems that composed this little volume ; thus, I did not dare affirm that they had been precisely translated." She went on to assert that in 1902 "I added to it considerably and corrected it rigorously, and this time I could attest that it was translated from the Chinese", and she inserted a subtitle to the 1902 and 1908 editions to make this explicit. In 1902 she also added Chinese characters next to the name of each poet, but these were deleted in 1908 because she had evidently realized that many of the attributions were shaky or their representation flawed, for example, were printed upside down on one page, and in other instances names and characters were mismatched. From the 1902 edition on, Le livre de jade contained 110 poems, arranged under eight headings : Lovers, The moon, Travelers, The court, War, Wine, Autumn, and Poets. This topical arrangement appears to have been Gautier's own. While her thematic arrangement may have been the best strategy for dealing with uncertain attributions, it also suggests that she was thinking literarily, unlike her sinological predecessors. The section on lovers contains a number of love and courtship poems from the Shi jing as well as song lyrics by Li Qingzhao (1084 ?-1151), and the concluding section, on poets, appropriately includes some of Du Fu's well-known poems to Li Bo. Throughout the rest of the collection, the recurrence of certain images and scenes – moonlight, flowers, jade, fragrance, music, water, pavilions, wine, and poetry – makes it difficult to determine why a poem belongs in one section rather than another. Barely two-thirds of the poems in the expanded volume can be matched with any certainty to Chinese originals. 'Heu-Yu' starts out as 'Han-Ou' in 1867 and becomes Han Yu in the 1902 edition ; the poem attributed to him appears to be a blend of three by Han Wo (844-923). Gautier's version of six song lyrics by Li Qingzhao, referred to by her alternative names, Ly-y-Hane (Li Yi-an). Her translations of Li's lyrics capture with remarkable effectiveness the emotional anguish and imaginative and linguistic distinctiveness of the originals. Gautier dispensed with almost all the original poem titles and substituted her own. She replaced almost all specific references to person and place with generic terms. More often than not she did not translate an entire poem, usually selecting only the first few lines and sometimes altering their order. While this may simply reflect Gautier's strategy for dealing with what she did not understand, her excisions appear at times intended to make the anthology a more tightly integrated work of art. She frequently interpolated explanations or embellishments of images or allusions into the translation, thus obviating the need for annotations but adding significantly to the length of a line. Gautier's introduction to Le livre de jade reveals her awareness of the important role poetry played in the Chinese civil service examination and in the moral and political lives of poets, but she selected and modified poems to attune them more closely to a Parnassian ideal of detachment that in fact had little traction in the Chinese poetic tradition. |
10 | 1867 |
Schopenhauer, Arthur. Ueber den Willen in der Natur. 3. Aufl. [ID D11903].
Schopenhauer schreibt im Kapitel Sinologie : Für den hohen Stand der Zivilisation China's spricht wohl nichts so unmittelbar, als die fast unglaubliche Stärke seiner Bevölkerung, welche, nach Gützlaff s Angabe, jetzt auf 367 Millionen Einwohner geschätzt wird. Denn, wir mögen Zeiten oder Länder vergleichen, so sehn wir, im Ganzen, die Zivilisation mit der Bevölkerung gleichen Schritt halten. Die Jesuitischen Missionarien des 17. und 18. Jahrhunderts ließ der zudringliche Eifer, ihre eigenen, komparativ neuen Glaubenslehren jenem uralten Volke beizubringen, nebst dem eiteln Bestreben, nach frühern Spuren derselben bei ihm zu suchen, nicht dazu kommen, von den dort herrschenden sich gründlich zu unterrichten. Daher hat Europa erst in unsern Tagen vom Religionszustande China's einige Kenntnisse erlangt. Wir wissen nämlich, daß es daselbst zuvorderst einen nationalen Naturkultus gibt, dem alle huldigen, und der aus den urältesten Zeiten, angeblich aus solchen stammt, in denen das Feuer noch nicht aufgefunden war, weshalb die Tieropfer roh dargebracht wurden. Diesem Kultus gehören die Opfer an, welche der Kaiser und die Großdignitarien, zu gewissen Zeitpunkten, oder nach großen Begebenheiten, öffentlich darbringen. Sie sind vor allem dem blauen Himmel und der Erde gewidmet, jenem im Winter-, dieser im Sommersolstitio, nächstdem allen möglichen Naturpotenzen, wie dem Meere, den Bergen, den Flüssen, den Winden, dem Donner, dem Regen, dem Feuer u.s.w. jedem von welchen ein Genius vorsteht, der zahlreiche Tempel hat: solche hat andrerseits auch der jeder Provinz, Stadt, Dorf, Straße, selbst einem Familienbegräbnis, ja, bisweilen einem Kaufmannsgewölbe vorstehende Genius; welche letztern freilich nur Privatkultus empfangen. Der öffentliche aber wird außerdem dargebracht den großen, ehemaligen Kaisern, den Gründern der Dynastien, sodann den Heroen, d.h. allen denen, welche, durch Lehre oder Tat, Wohltäter der (chinesischen) Menschheit geworden sind. Auch sie haben Tempel: Konfuzius allein hat deren 1650. Daher also die vielen kleinen Tempel in ganz China. An diesen Kultus der Heroen knüpft sich der Privatkultus, den jede honette Familie ihren Vorfahren, auf deren Gräbern, darbringt. - Außer diesem allgemeinen Natur- und Heroenkultus nun, und mehr in dogmatischer Absicht, gibt es in China drei Glaubenslehren. Erstlich, die der Taossee, gegründet von Laotse, einem altern Zeitgenossen des Konfuzius. Sie ist die Lehre von der Vernunft, als innerer Weltordnung, oder inwohnendem Prinzip aller Dinge, dem großen Eins, dem erhabenen Giebelbalken (Taiki), der alle Dachsparren trägt und doch über ihnen steht (eigentlich der alles durchdringenden Weltseele), und dem Tao, d.i. dem Wege, nämlich zum Heile, d.i. zur Erlösung von der Welt und ihrem Jammer. Eine Darstellung dieser Lehre, aus ihrer Quelle, hat uns, im Jahr 1842, Stanislas Julien geliefert, in der Übersetzung des Laotseu Taoteking [Laozi Dao de jing] : wir ersehn daraus, daß der Sinn und Geist der Tao-Lehre mit dem des Buddhaismus ganz übereinstimmt. Dennoch scheint jetzt diese Sekte sehr in den Hintergrund getreten und ihre Lehrer, die Taossee, in Geringschätzung geraten zu sein. - Zweitens finden wir die Weisheit des Konfuzius, der besonders die Gelehrten und Staatsmänner zugetan sind: nach den Übersetzungen zu urteilen, eine breite, gemeinplätzige und überwiegend politische Moralphilosophie, ohne Metaphysik sie zu stützen, und die etwas ganz spezifisch Fades und Langweiliges an sich hat. - Endlich ist, für die große Masse der Nation, die erhabene und liebevolle Lehre Buddha's da, welcher Name, oder vielmehr Titel, in China Fo, oder Fuh, ausgesprochen wird, während der Siegreich-Vollendete in der Tartarei mehr, nach seinem Familien-Namen, Schakia-Muni genannt wird, aber auch Burkhan-Bakschi, bei den Birmanen und auf Ceilon meistens Götama, auch Tatägata, ursprünglich aber Prinz Siddharta heißt. Diese Religion, welche, sowohl wegen ihrer innern Vortrefflichkeit und Wahrheit, als wegen der überwiegenden Anzahl ihrer Bekenner, als die vornehmste auf Erden zu betrachten ist, herrscht im größten Teile Asiens und zählt, nach Spence Hardy, dem neuesten Forscher, 369 Millionen Gläubige, also bei weitem mehr, als irgend eine andere. - Diese drei Religionen China's, von denen die Verbreiteteste, der Buddhaismus, sich, was sehr zu seinem Vorteil spricht, ohne allen Schutz des Staates, bloß durch eigene Kraft erhält, sind weit davon entfernt, sich anzufeinden, sondern bestehn ruhig neben einander; ja, haben, vielleicht durch wechselseitigen Einfluß, eine gewisse Übereinstimmung mit einander; so daß es sogar eine sprichwörtliche Redensart ist, daß "die drei Lehren nur eine sind". Der Kaiser, als solcher, bekennt sich zu allen dreien: viele Kaiser jedoch, bis auf die neueste Zeit, sind dem Buddhaismus speziell zugetan gewesen; wovon auch ihre tiefe Ehrfurcht vor dem Dalai-Lama und sogar vor dem Teschu-Lama zeugt, welchem sie unweigerlich den Vorrang zugestehn. - Diese drei Religionen sind sämtlich weder monotheistisch, noch polytheistisch und, wenigstens der Buddhaismus, auch nicht pantheistisch, da Buddha eine in Sünde und Leiden versunkene Welt, deren Wesen, sämtlich dem Tode verfallen, eine kurze Weile dadurch bestehn, daß eines das andere verzehrt, nicht für eine Theophanie angesehn hat. Überhaupt enthält das Wort Pantheismus eigentlich einen Widerspruch, bezeichnet einen sich selbst aufhebenden Begriff, der daher von denen, welche Ernst verstehn, nie anders genommen worden ist, denn als eine höfliche Wendung; weshalb es auch den geistreichen und scharfsinnigen Philosophen des vorigen Jahrhunderts nie eingefallen ist, den Spinoza, deswegen, weil er die Welt Deus nennt, für keinen Atheisten zu halten: vielmehr war die Entdeckung, daß er dies nicht sei, den nichts als Worte kennenden Spaßphilosophen unserer Zeit vorbehalten, die sich auch etwas darauf zu gute tun und demgemäß von Akosmismus reden: die Schäker! Ich aber möchte unmaßgeblich raten, den Worten ihre Bedeutung zu lassen, und wo man etwas anderes meint, auch ein anderes Wort zu gebrauchen, also die Welt Welt und die Götter Götter zu nennen. Die Europäer, welche vom Religionszustande China's Kunde zu gewinnen sich bemühten, gingen dabei, wie es gewöhnlich ist und früher auch Griechen und Römer, in analogen Verhältnissen, getan haben, zuerst auf Berührungspunkte mit ihrem eigenen einheimischen Glauben aus. Da nun in ihrer Denkweise der Begriff der Religion mit dem des Theismus beinahe identifiziert, wenigstens so eng verwachsen war, daß er sich nicht leicht davon trennen ließ; da überdies in Europa, ehe man genauere Kenntnis Asiens hatte, zum Zweck des Arguments e consensu gentium, die sehr falsche Meinung verbreitet war, daß alle Völker der Erde einen alleinigen, wenigstens einen obersten Gott und Weltschöpfer verehrten, und da sie sich in einem Lande befanden, wo sie Tempel, Priester, Klöster in Menge und religiöse Gebräuche in häufiger Ausübung sahen, gingen sie von der festen Voraussetzung aus, auch hier Theismus, wenn gleich in sehr fremder Gestalt, finden zu müssen. Nachdem sie aber ihre Erwartung getäuscht sahen und fanden, daß man von dergleichen Dingen keinen Begriff, ja, um sie auszudrücken keine Worte hatte, war es, nach dem Geiste, in welchem sie ihre Untersuchungen betrieben, natürlich, daß ihre erste Kunde von jenen Religionen mehr in dem bestand, was solche nicht enthielten, als in ihrem positiven Inhalt, in welchem sich zurechtzufinden überdies europäischen Köpfen, aus vielen Gründen, schwer fallen muß, z.B. schon weil sie im Optimismus erzogen sind, dort hingegen das Dasein selbst als ein Übel, und die Welt als ein Schauplatz des Jammers angesehn wird, auf welchem es besser wäre, sich nicht zu befinden; sodann, wegen des dem Buddhaismus, wie dem Hinduismus wesentlichen, entschiedenen Idealismus, einer Ansicht, die in Europa bloß als ein kaum ernstlich zu denkendes Paradoxon gewisser abnormer Philosophen gekannt, in Asien aber selbst dem Volksglauben einverleibt ist, da sie in Hindostan, als Lehre von der Maja, allgemein gilt und in Tibet, dem Hauptsitze der Buddhaistischen Kirche, sogar äußerst populär vorgetragen wird, indem man, bei einer großen Feierlichkeit, auch eine religiöse Komödie aufführt, welche den Dalai-Lama in Kontrovers mit dem Ober-Teufel darstellt: jener verficht den Idealismus, dieser den Realismus, wobei er unter anderm sagt: "was durch die fünf Quellen aller Erkenntnis (die Sinne) wahrgenommen wird, ist keine Täuschung, und was ihr lehrt, ist nicht wahr". Nach langer Disputation wird endlich die Sache durch Würfeln entschieden: der Realist, d.i. der Teufel, verliert und wird mit allgemeinem Hohn verjagt. Wenn man diese Grundunterschiede der ganzen Denkungsart im Auge behält, wird man es verzeihlich, sogar natürlich finden, daß die Europäer, indem sie den Religionen Asiens nachforschten, zuvorderst bei dem negativen, der Sache eigentlich fremden Standpunkte stehen blieben, weshalb wir eine Menge sich darauf beziehender, die positive Kenntnis aber gar nicht fördernder Äußerungen finden, welche alle darauf hinauslaufen, daß den Buddhaisten und den Chinesen überhaupt der Monotheismus, -freilich eine ausschließlich jüdische Lehre, - fremd ist. Z.B. in den Lettres edifiantes (edit. de 1819, Vol. 8, p. 46) heißt es: "die Buddhaisten, deren Meinung von der Seelenwanderung allgemein angenommen worden, werden des Atheismus beschuldigt" und in den Asiatic Researches Vol. 6, p. 255, "die Religion der Birmanen (d.i. Buddhaismus) zeigt sie uns als eine Nation, welche schon weit über die Rohheit des wilden Zustandes hinaus ist und in allen Handlungen des Lebens sehr unter dem Einfluß religiöser Meinungen steht, dennoch aber keine Kenntnis hat von einem höchsten Wesen, dem Schöpfer und Erhalter der Welt. Jedoch ist das Moralsystem, welches ihre Fabeln anempfehlen, vielleicht so gut, als irgend eines von denen, welche die unter dem Menschengeschlechte herrschenden Religionslehren predigen". - Ebendaselbst S. 258. "Gotama's (d. Atheisten". - Ebendaselbst S. 180. "Gotama's Sekte hält den Glauben an ein göttliches Wesen, welches die Welt geschaffen, für höchst irreligiös (impious)". - Ebendas. S. 268 führt Buchanan an, daß der Zarado, oder Oberpriester der Buddhaisten in Ava, Atuli, in einem Aufsatz über seine Religion, den er einem katholischen Bischof übergab, "unter die sechs verdammlichen Ketzereien auch die Lehre zählte, daß ein Wesen dasei, welches die Welt und alle Dinge in der Welt geschaffen habe und das allein würdig sei, angebetet zu werden". Genau das Selbe berichtet Sangermano, in seiner description of the Burmese empire, Rome 1833, p. 81, und er beschließt die Anführung der sechs schweren Ketzereien mit den Worten: "der letzte dieser Betrüger lehrte, daß es ein höchstes Wesen gebe, den Schöpfer der Welt und aller Dinge darin, und daß dieser allein der Anbetung würdig sei" (the last of these impostors taught that there exists a Supreme Being, the Creator of the world and all things in it, and that he alone is worthy of adoration). Auch Colebrooke, in seinem, in den Transactions of the R. Asiat. Society, Vol. I, befindlichen und auch in seinen Miscellaneous essays abgedruckten Essay on the philosophy of the Hindus, sagt S. 236: "die Sekten der Jaina und Buddha sind wirklich atheistisch, indem sie keinen Schöpfer der Welt, oder höchste, regierende Vorsehung anerkennen". - Imgleichen sagt J.J. Schmidt, in seinen "Forschungen über Mongolen und Tibeter" S. 180: "Das System des Buddhaismus kennt kein ewiges, unerschaffenes, einiges göttliches Wesen, das vor allen Zeiten war und alles Sichtbare und Unsichtbare erschaffen hat: diese Idee ist ihm ganz fremd, und man findet in den Buddhaistischen Büchern nicht die geringste Spur davon". - Nicht minder sehn wir den gelehrten Sinologen Morrison, in seinem Chinese Dictionary, Macao 1815 u.f.J., Vol. I, p. 217, sich bemühen, in den chinesischen Dogmen die Spuren eines Gottes aufzufinden und bereit, alles, was dahin zu deuten scheint, möglichst günstig auszulegen, jedoch zuletzt eingestehn, daß dergleichen nicht deutlich darin zu finden ist. Ebendaselbst S. 268 fg. bei Erklärung der Worte Thung und Tsing, d.i. Ruhe und Bewegung, als auf welchen die chinesische Kosmogonie beruht, erneuert er diese Untersuchung und schließt mit den Worten: "es ist vielleicht unmöglich, dieses System von der Beschuldigung des Atheismus frei zu sprechen". - Auch noch neuerlich sagt Upham in seiner History and Doctrine of Buddhism, Lond. 1829, S. 102: "Der Buddhaismus legt uns eine Welt dar, ohne einen moralischen Regierer, Lenker, oder Schöpfer". Auch der deutsche Sinologe Neumann sagt in seiner, weiter unten näher bezeichneten Abhandlung, S. 10, 11: "in China, in dessen Sprache weder Mohammedaner, noch Christen ein Wort fanden, um den theologischen Begriff der Gottheit zu bezeichnen". ... "Die Wörter Gott, Seele, Geist, als etwas von der Materie Unabhängiges und sie willkürlich Beherrschendes, kennt die chinesische Sprache gar nicht". ... "So innig ist dieser Ideengang mit der Sprache selbst verwachsen, daß es unmöglich ist, den ersten Vers der Genesis, ohne weitläufige Umschreibung, ins Chinesische so zu übersetzen, daß es wirklich Chinesisch ist". - Eben darum hat Sir George Staunton 1848 ein Buch herausgegeben, betitelt: "Untersuchung über die passende Art, beim Übersetzen der heiligen Schrift ins Chinesische, das Wort Gott auszudrücken" (an inquiry into the proper mode of rendering the word God in translating the Sacred Scriptures into the Chinese language). Durch diese Auseinandersetzung und Anführungen habe ich nur die höchst merkwürdige Stelle, welche mitzuteilen der Zweck gegenwärtiger Rubrik ist, einleiten und verständlicher machen wollen, indem ich dem Leser den Standpunkt, von welchem aus jene Nachforschungen geschahen, vergegenwärtigte und dadurch das Verhältnis derselben zu ihrem Gegenstand aufklärte. Als nämlich die Europäer in China auf dem oben bezeichneten Wege und in dem angegebenen Sinne forschten und ihre Fragen immer auf das oberste Prinzip aller Dinge, die weltregierende Macht u.s.f. gerichtet waren, hatte man sie öfter hingewiesen auf dasjenige, welches mit dem Worte Tien (engl. T'heen) bezeichnet wird. Dieses Wortes nächste Bedeutung ist nun "Himmel", wie auch Morrison in seinem Diktionär angibt. Allein es ist bekannt genug, daß es auch in tropischer Bedeutung gebraucht wird und dann einen metaphysischen Sinn erhält. Schon in den Lettres edifiantes (edit. de 1819, Vol. II, p. 461) finden wir hierüber die Erklärung: "Hing-tien ist der materielle und sichtbare Himmel; Chin-tien der geistige und unsichtbare". Auch Sonnerat in seiner Reise nach Ostindien und China, Buch 4, Kap. I, sagt: "als sich die Jesuiten mit den übrigen Missionarien stritten, ob das Wort Tien Himmel oder Gott bedeute, sahen die Chinesen diese Fremden als ein unruhiges Volk an und jagten sie nach Makao". Jedenfalls konnten Europäer zuerst bei diesem Worte hoffen, auf der Spur der so beharrlich gesuchten Analogie chinesischer Metaphysik mit ihrem eigenen Glauben zu sein, und Nachforschungen dieser Art sind es ohne Zweifel, die zu dem Resultat geführt haben, welches wir mitgeteilt finden in einem Aufsatz, überschrieben "Chinesische Schöpfungstheorie" und befindlich im Asiatic Journal, Vol. 22. Anno 1826. Über den darin erwähnten Tschu-fu-tze, auch Tschu-hi [Zhu Xi] genannt, bemerke ich, daß er im 12. Jahrhundert unsrer Zeitrechnung gelebt hat und der berühmteste aller chinesischen Gelehrten ist; weil er die gesamte Weisheit der Früheren zusammengebracht und systematisiert hat. Sein Werk ist die Grundlage des jetzigen chinesischen Unterrichts und seine Auktorität von größtem Gewicht. Am angeführten Orte also heißt es, S. 41 u. 42: "Es möchte scheinen, daß das Wort Tien" das Höchste unter den Großen oder "über alles was Groß auf Erden ist bezeichnet: jedoch ist im Sprachgebrauch die Unbestimmtheit seiner Bedeutung ohne allen Vergleich größer, als die des Ausdrucks Himmel in den europäischen Sprachen". ... »Tschu-fu-tze [Zhu Xi] sagt: "daß der Himmel einen Menschen (d.i. ein weises Wesen) habe, welcher daselbst über Verbrechen richte und entscheide, ist etwas, das schlechterdings nicht gesagt werden sollte; aber auch andrerseits darf nicht behauptet werden, daß es gar nichts gebe, eine höchste Kontrolle über diese Dinge auszuüben". "Derselbe Schriftsteller wurde befragt über das Herz des Himmels, ob es erkennend sei, oder nicht, und gab zur Antwort: >man darf nicht sagen, daß der Geist der Natur unintelligent wäre; aber er hat keine Ähnlichkeit mit dem Denken des Menschen". ... "Nach einer ihrer Autoritäten wird Tien Regierer oder Herrscher (Tschu) genannt, wegen des Begriffes der höchsten Macht, und eine andere drückt sich so darüber aus: wenn der Himmel (Tien) keinen absichtsvollen Geist hätte; so würde es sich zutragen, daß von der Kuh ein Pferd geboren würde und der Pfirsichbaum eine Birnblüte trüge. - Andrerseits wird gesagt, daß der Geist des Himmels abzuleiten sei aus dem, was der Wille des Menschengeschlechts ist!" (Durch das Ausrufungszeichen hat der englische Übersetzer seine Verwunderung ausdrücken wollen.) Ich gebe den Text: The word Teen would seem to denote "the highest of the great" or "above all what is great on earth": but in practise its vagueness of signification is beyond all comparison greater, than that of the term Heaven in European languages. ... Choo-foo-tze [Zhu Xi] tells us that "to affirm, that heaven has a man (i.e. a sapient being) there to judge and determine crimes, should not by any means be said; nor, on the other band, must it be affirmed, that there ist nothing at all to exercise a supreme control over these things". The same author being ask'd about the heart of heaven, whether it was intelligent or not, answer'd: it must not be said that the mind of nature is unintelligent, but it does not resemble the cogitations of man. ... According to one of their authorities, Teen is call'd ruler or sovereign (choo), from the idea of the supreme control, and another expresses himself thus: "had heaven (Teen) no designing mind, then it must happen, that the cow might bring forth a horse, and on the peach-tree be produced the blossom of the pear". On the other hand it is said, that the mind of Heaven is deducible from what is the Will of mankind ! Die Übereinstimmung dieses letzten Aufschlusses mit meiner Lehre ist so auffallend und überraschend, daß, wäre die Stelle nicht volle acht Jahre nach Erscheinung meines Werks gedruckt worden, man wohl nicht verfehlen würde zu behaupten, ich hätte meinen Grundgedanken daher genommen. Denn bekanntlich sind gegen neue Gedanken die Hauptschutzwehren drei: Nicht-Notiz-nehmen, Nicht-gelten-lassen, und zuletzt Behaupten, es sei schon längst dagewesen. Allein die Unabhängigkeit meines Grundgedankens von dieser chinesischen Auktorität steht, aus den angegebenen Gründen, fest: denn daß ich der chinesischen Sprache nicht kundig, folglich nicht im Stande bin, aus chinesischen, andern unbekannten Originalwerken Gedanken zu eigenem Gebrauch zu schöpfen, wird man mir hoffentlich glauben. Bei weiterer Nachforschung habe ich herausgebracht, daß die angeführte Stelle, sehr wahrscheinlich und fast gewiß, aus Morrison's Chinesischem Wörterbuch entnommen ist, woselbst sie unter dem Zeichen Tien zu finden sein wird: mir fehlt nur die Gelegenheit es zu verifizieren. -Illgen's Zeitschrift für historische Theologie, Bd. 7, 1837, enthält einen Aufsatz von Neumann: "die Natur- und Religions-Philosophie der Chinesen, nach dem Werke des Tschu-hi [Zhu Xi]", in welchem, von S. 60 bis 63, Stellen vorkommen, die mit denen aus dem Asiatic Journal hier angeführten offenbar eine gemeinschaftliche Quelle haben. Allein sie sind mit der in Deutschland so häufigen Unentschiedenheit des Ausdrucks abgefaßt, welche das deutliche Verständnis ausschließt. Zudem merkt man, daß dieser Übersetzer des Tschu-hi [Zhu Xi] seinen Text nicht vollkommen verstanden hat; woraus ihm jedoch kein Vorwurf erwächst, in Betracht der sehr großen Schwierigkeit dieser Sprache für Europäer und der Unzulänglichkeit der Hülfsmittel. Inzwischen erhalten wir daraus nicht die gewünschte Aufklärung. Wir müssen daher uns mit der Hoffnung trösten, daß, bei dem freier gewordenen Verkehr mit China, irgend ein Engländer uns ein Mal über das obige, in so beklagenswerter Kürze mitgeteilte Dogma näheren und gründlichen Aufschluß erteilen wird. |
11 | 1867 |
Marx, Karl ; Engels, Friedrich. Das Kapital : Kritik der politischen Ökonomie [ID D19708].
Marx schreibt : "Der einfache produktive Organismus dieser selbstgenügenden Gemeinwesen, die sich beständig in der selben Form reproduzieren und, wenn zufällig zerstört, an dem selben Ort, mit dem selben Namen, wieder aufbauen, liefert den Schlüssel zu dem Geheimnis der Unveränderlichkeit asiatischer Gesellschaften". Peter Möller : Städte mit Bürgertum konnten sich neben diesen autarken Dorfgemeinden nicht entwickeln, da sie keine ökonomische Grundlage hatten. So entstanden Städte nur als Garnisonsorte mit Beamtenschaft und Militär und natürlich die Hauptstadt als Sitz des Despoten. Im günstigsten Fall kam es zu Städtegründungen an Orten, wo gute Möglichkeiten für ausländischen Handel bestanden. Dies sind die Gründe dafür, daß sich in der asiatischen Produktionsweise keine Bourgeoisie und damit kein Kapitalismus entwickeln konnte. Song Du-yul : Als Gründe für die Immutabilität der grossen asiatischen Gesellschaft sieht Marx wieder die Naturalwirtschaft der Dorfgemeinschaft an : "Der einfache produktive Organismus dieser selbstgenügenden Gemeinwesen, die sich beständig in derselben Form, und wenn zufällig zerstört, an demselben Ort, mit demselben Namen, wieder aufbauen, liefert den Schlüssel zum Geheimnis der Unveränderlichkeit asiatischer Gesellschaften, so auffallend kontrastiert durch die beständige Auflösung und Neubildung asiatischer Staaten und rastlosen Dynastienwechsel. Die Struktur der ökonomischen Grundelemente der Gesellschaft bleibt von den Stürmen der politischen Wolkenregion unberührt". In der historischen Änderung der 'halbzivilisierten' und ‚halbbarbarischen’ asiatischen Gesellschaft, die nur die Deckung der eigenen Bedürfnisse zum Ziel hat, sieht Marx eine geschichtliche Leistung der kapitalistisch-bürgerlichen westlichen Zivilisation. |
12 | 1867 |
Victor Hugo schreibt in seinen Notizbuch : "Mon nom en chinois, envoyé par Mme Catulle Mendès, fille de Théophile Gautier (Judith Gautier) : 夷克裰詡拗" [Yikeduo Xu'ao].
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13 | 1867-1871 |
Hugh Fraser ist zweiter Sekretär der britischen Gesandtschaft in Beijing.
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14 | 1867-1880 |
Jean-Marie Delavay ist als Missionar in Guangdong und Shaanxi und sammelt Pflanzen für Henry Fletcher Hance in Guangzhou.
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15 | 1867-1903 |
Paul Guillaume Farges ist als Missionar in Yunnan und sammelt 4000 Pflanzen, die er nach Paris schickt.
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16 | 1867 |
Pierre Heude reist nach Shanghai.
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17 | 1867-1872 ca. |
Carlo Puini ist Sekretär der Società geografica italiana.
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18 | 1867 |
Ferrari, Giuseppe. La Chine et l'Europe [ID D22749].
Piero Corradini : Ferrari's work is interesting for the reason that, for the first time, he attempted a comparative approach to China and beacause he did not accept any eurocentric view of history. In this view China occupies the same place as the other nations : the civilizations of the world are put on the same level. If Beijing is far from Paris - he wrote - also Paris is far from Beijing. |
19 | 1867 |
Aufführung von Shylock, or The merchant of Venice preserved : an entirely new reading of Shakespeare (1853) von Francis Talfourd durch den Hong Kong Amateur Dramatic Club.
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20 | 1867-1904 |
Dmitrij Alekseevic Pescurov ist Dozent für Chinesisch an der Universität St Petersburg.
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