Brief von Paul Claudel an Maurice Pottecher.
"Quant à mes impressions de la Chine, je suis sorti encore trop peu pour en avoir de précises et de détaillées. Les deux plus vives sont, la première, celle de je ne sais quoi de laiteux et de matinal, qu'il y a ici dans la profonde et radieuse atmosphère et dont j'ai senti la première caresse à Singapour. La seconde est celle-ci : d'un peuple qui fait tout par lui-même et avec ses mains. Ceci me frappe beaucoup, me donne bien des idées nouvelles et en modifie bien d'autres que j'avais laissées se former en moi. Ce spectacle seul d'un peuple ayant éliminé tous ses auxiliaires animaux ou mécaniques me frappe depuis mon arrivée. Il y a, d'ailleurs, dans la ville chinois où je n'ai fait que passer, un pittoresque étourdissant."
Literature : Occident : France